JexSavoie

Les deux. Pour la première partie, il me semble qu'il faut croire pour s'intéresser à quelque chose, ce qui va nous pousser inexorablement vers le savoir. Mais cela ne peut se faire qu'en groupe, et la, on retombe sur la deuxième partie, celle du ying et du yang. On a l'exemple avec les dinosaures : c'est bien en tombant sur des fossiles et en s'y intéressant, que nous avons pu connaitre leur existence et proposer un savoir. Et aujourd'hui, le créationnisme nous fait réagir, ce qui va nous pousser à mieux sensibiliser nos familles et nos amis (le simple fait que l'on en parle ici le prouve), chose que nous n'aurions pas fait si le créationnisme n'avait pas percé.

Ouille, ça pique mon côté philosophe! J'aurais tendance à dire que sans croyance, il ne peut y avoir de savoir, puisque le deuxième a besoin du premier pour exister.

En fait, tout le problème est de déterminer le seuil de la dérive. En ce qui me concerne, au niveau de la modération, tant qu'un nouveau membre n'a aucune chance en parcourant ce fil de discussion de comprendre que certaines pièces sont à vendre, ça me va. Pour être encore plus pratique, il n'y a aucun moyen d'interdire une publicité indirecte (sans tomber dans une méfiance généralisée et d'incessants débats stériles). Pour finir, géoforum en sort gagnant, puisque nous avons le minéral et sa provenance, et que cela permet donc de transmettre la connaissance de la minéralogie et de sa diversité. D'un point de vue plus personnel (et donc pas en tant que modérateur), on peut presque regretter de ne pas avoir certains professionnels de la minéralogie qui nous proposeraient des photos de pièces splendides : géoforum étant un des très rares supports à conserver la photographie alors qu'e**y et compagnie effacent les offres après la vente, détruisant du même coup une certaine forme de connaissance de la minéralogie mondiale. Ma vision n'est pas spécialement altruiste, dans le sens ou je vois surtout mon intérêt d'apprendre plus vite, de mieux composer ma propre collection par rapport à des critères que je pourrais fixer en toute objectivité, etc... Comme je ne suis pas non plus naïf, ces professionnels ayant cette "autorisation" se devraient de participer activement au forum pour transmettre leurs connaissances. Un côté gagnant / gagnant qui m'irait très bien.

Par expérience, il aurait fallu que tu donnes ça en main propre à un intervenant proche du musée, pour que ton nom ne disparaisse pas. Bien que brillant dans ton domaine, ta jeunesse n'agira pas en ta faveur. Pour autant, en multipliant les thèses et rapports en minéralogie, tu seras le candidat parfait voire incontournable dans une vingtaine d'années. Chronopost, oui. Mais pas seulement. Comme tu l'as si bien compris, la version email est également indispensable. Le coup de fil au musée, pour te présenter et chercher les bons contacts, est indispensable. Et il va falloir insister et être malin. Gare à la petite leçon de morale au téléphone "vous êtes trop jeunes, vous n'avez pas les épaules, etc..." : il ne faut pas que ça te mette un coup derrière la tête.

Les quartz blancs sont surtout recherchés lorsqu'il y a une dernière croissance de quelques millimètres parfaitement transparente, ce qui offre dès lors de beaux fantômes blancs et un ensemble très brillant qui accroche la lumière. outre appellation boxwork, on peut sans doute aussi parler de périmorphose. Je préfère boxwork, dans le sens ou l'aspect général de la pièce ne dévoile pas l'habitus de la calcite.

Difficile pour les quartz du Valais de se prononcer. Par contre, avec les subindividus accolés sur les arêtes du prisme, cela nous montre clairement que ces quartz sont lamellaires. Du côté du Châtelard, lorsque j'avais farfouillé vite fait la bas, on trouve des quartz dont la base est laiteuse. Maintenant, si on s'en tient à la littérature minéralogique, il y a une zone de 15km de long d'anomalie radioactive (pechblende dans les filons de quartz). Donc, quartz lamellaire fumé avec base laiteuse dans le Valais, c'est théoriquement possible.

Merci de lire le sujet épinglé qui notifie précisément les démarches à suivre avant de créer un sujet d'identification. Tests, dureté voire densité, etc...

En fait, c'est un peu plus compliqué que cela. Les sections "identification" du forum sont fragiles, car il y a peu de membres encore assez motivés pour donner des réponses. Une des raisons de cette lassitude, c'est la piètre qualité de la demande. Une photo floue, aucun test, cela peut encore passer si cela est rare, mais lorsque cela représente 80% des demandes d'identification, les membres qui prennent sur le temps pour expliquer 10, 50, 100, 500 fois la même chose finissent par se lasser. C'est d'autant plus vrai lorsque ces membres ont passé des dizaines d'heures à faire des tutoriels (seul sujet épinglé dans cette section). Or, si ces membres se lassent, la section identification sera morte. Plus il y a de membres qui se lassent, plus il faut être précis dans les tests. En effet, 4 ou 5 membres expérimentés ne pourront remplacer la diversité de la connaissance de 30 ou 40 membres. C'est donc un cercle vicieux qu'il faut stopper au plus vite. Voilà pourquoi actuellement, la section identification en minéralogie subit une forte pression de ma part. C'est certes pas sympa pour les ptits jeunes ou ceux qui préfèrent la bonne humeur à l'apprentissage d'une science complexe, mais c'est malheureusement indispensable. Pour éviter que le sujet s'englue dans un magma de propos peu sympatiques, je ferme (car finalement, la réponse a été donnée : quartz avec oxydes).

Il suffit de cliquer dessus, ce qui redirige automatiquement vers son nouvel emplacement. En regardant en haut à gauche, on trouve aussi le résumé du chemin, comme plus haut dans cette section " Géologie Passion → Minéralogie et Minéraux → Forum Minéraux et Minéralogie" , ce qui permet de savoir ou cela se trouve dans le forum. Hop, je ferme

En faisant des recherches sur la géologie alpine du Mont Blanc, je suis souvent tombé sur des infos retraçant l'histoire européenne lors du jurassique, et parfois de manière assez complète. Si ça peut aider pour cibler des recherches... (sur google, il faut taper "filetype:pdf geologie alpine" pour ne voir s'afficher que les documents pdf sur la géologie alpine. Une méthode de recherche indispensable à connaitre pour trouver 100% de ce qui est trouvable sur le net).

Ce qu'il faut aussi savoir sur le lithium, c'est qu'il est présent en impureté dans le quartz apparemment de manière généralisée. Comme vous pouvez le constater, les quartz de La Gardette ou du Mont Blanc, dont le lithium représente parfois 1/3 du total de leurs impuretés en ppm, ne sont pas mauves. Si la coloration violette existe par le lithium, c'est un phénomène clairement exceptionnel ou excessivement rare (et probablement pas expliqué).

Connaissant AM, et son goût prononcé pour la belle fluo française, j'aurais tendance à dire que tu peux prendre ta plus belle plume pour faire une belle étiquette.

Tests... voir le premier sujet épinglé de la section. Indispensable pour ne pas dire n'importe quoi. A priori, quartz avec dépôt d'oxydes. Pour la provenance, ça peut venir de n'importe ou dans le monde, seule une très bonne photographie de la gangue peut nous orienter.

Ultra typique. Belles photos en tout cas.

Merci pour le résumé, je ne savais pas comment expliquer tout ça en 6 lignes (pratique un expert sur le forum). Mais en gros, voilà pourquoi le quartz lithium est considéré comme une appellation abusive. Il n'est pas le seul à être dans ce cas la

C'est une variété de quartz rose (type lépidolite) ... Appellation typique en lithothérapie par exemple. C'est une variété non reconnue par la minéralogie classique.

Photo pas très nette : dommage, car la plaque en laiton derrière est par contre très bien photographiée. De visu (pas net) , ça fait penser à du micas et de la limonite sur gangue rocheuse, ou alors de l'hématite avec altération, ou je ne sais trop quoi d'autre. J'en profite pour rappeler que le lieu de la découverte précis peut nous aider.

Certes, certes, je ne vais pas dire que je ne suis pas d'accord (sachant que je me suis déjà fait tirer dessus, et que le courageux armé a pris la poudre d'escampette). Mais... Il serait préférable de revenir au patrimoine minier de l'Oisans avant que le sujet ne dérape trop

J'ai retrouvé la photo que j'avais pris de la dravite au bord du chemin (Glacier d'Argentière, Mont Blanc, taille probable des aiguilles : 1cm)

On a pas eu besoin de discuter longtemps pour le motiver de venir avec nous Pour compléter l'article, on dira que : 1) les quartz macro-mosaïque ne sont pas exclusivement situés dans le granite du Mont Blanc, et même si ailleurs, il en avait été trouvé dans le gneiss ou le schiste, on a une piste supplémentaire importante : il s'est produit le même évènement rare (le macro-mosaïque) au même moment, avec les mêmes fluides, dans des roches différentes. En outre, le nombre de gwindels et de sucres trouvés est probablement un record dans une seule et même fissure dans le Mont Blanc (il y a eu beaucoup mieux en Suisse), il est possible que cela soit lié à la nature de la roche qui est différente du granite plutonique (impact sur les germes de quartz). 2) La pegmatite qui nous a donné la dravite est très courante (on voit des filons un peu partout), ce qui sous entend de potentielles belles découvertes, pour autant que des chercheurs qui ne font pas uniquement une fixation sur le quartz et la fluo s'y mettent (en me baladant, j'avais trouvé une plaque d'aiguilles couchées de dravite par terre, dépourvue de toute autre cristallisation, et elle doit toujours y être). 3) vous pouvez toujours courir pour me faire remettre les pieds sur la vire, même s'il y a une grosse fluo rose au bout!

Bonjour, j'ai pris un soin particulier à ne pas donner les pseudos utilisés sur e**y, et à ne pas fournir le lien sur la vente (qui permettrait de retrouver l'acheteur et le vendeur). C'était bien une remarque généralisé, pas une attaque en bonne et due forme. Appelons un chat un chat : nous avons une fluo atypique notée comme Vosgienne, et par expérience, cela signifie que le vendeur n'a pas lui même assisté à l'extraction du minéral (car il aurait été beaucoup plus précis), et qu'il fournit donc une provenance qu'on lui a donné. Pour faire simple, et je pense que tu le comprendras, tu ne peux pas aujourd'hui affirmer à 100% que la fluo est bien d'origine Vosgienne, puisque la vieille dame ne connaissait pas ou plus l'origine exacte. Je n'ai pas dit que tu étais malhonnête, j'ai sous entendu que l'origine évasive montrait qu'il y avait eu des intermédiaires (plus il y a d'intermédiaires, plus il y a un risque de perte d'information, surtout si les minéraux sont anciens). L'acquisition de Michel est réellement une très bonne affaire, la pièce est splendide, et cela vaut franchement le coup de passer du temps à retrouver l'origine exact. Mais si nous nous limitons aux Vosges françaises pour faire nos recherches, nous prenons le risque à notre tour de nous fourvoyer.

Il est pourtant nécessaire de faire des efforts lorsque l'on souhaite être aidé. http://fr.wikipedia.org/wiki/Mercure_%28chimie%29 On ne peut pas faire les tests à ta place, et il serait tout de même souhaitable que tu te renseignes un petit peu avant de venir poser certaines questions.

Tests, densité, trace, dureté...

Tests, dureté, densité, réaction à l'acide, etc... quelle carrière?

Et d'ailleurs, on va s'en tenir à la règle qui prévaut : un message épinglé précise que des tests sont nécessaires. Ces tests n'ont pas été réalisés alors que le demandeur s'était reconnecté entre temps, et le sujet part en vrille. On ferme!