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elparigot

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Tout ce qui a été posté par elparigot

  1. On trouvait de très belles macles de pyrite "croix de fer" à la mine de Batère (France).
  2. La forme (macle) est typique du gisement de Fuentes de Ebro (Saragosse). Attention, ce gypse ne supporte pas de nettoyage à l'eau !
  3. oui ! Une fois dans le parc, tu n'as qu'à suivre le flot de visiteurs et/ou d'exposants (selon l'heure) : il est impossible de se perdre !
  4. Merci pour ce diaporama (même si toutes les photos ne sont pas nouvelles) qui donne vraiment envie d'aller gratter !
  5. +1 sans aucune hésitation
  6. acide chlorhydrique si j'ai bonne mémoire. Demande confirmation à Airbus, je crois me souvenir d'un vieux post où il racontait avoir acheté un lot de pièces à dégager...
  7. +1 soufre (provenance Sicile) la 3 ressemble beaucoup à de la calcite sur dolomie d'Anduze l'érythrine est top (surtout vu le prix payé)
  8. Perso, je suis un peu surpris (voire choqué) par le manque de précautions élémentaires pris pour protéger les pièces. Absolument rien n'est prévu pour sauver les pièces qui tomberaient par terre (matelas, chiffons au minimum). Résultat : on voit distinctement des pièces ("petites" ((donc moins chères ?) mais peut-être plus jolies) tomber par terre dans l'indifférence générale. On se demande même si au final, les exploitants n'ont pas fini par marcher dessus.
  9. sans vouloir vexer, j'ai un peu de mal à voir de l'azurite dans le minéral bleu. Et les gros cristaux à côté, c'est quoi ? très intéressant dans tous les cas (serait encore plus intéressant avec une indication du secteur...)
  10. les gros blocs ne m'évoquent rien par contre les petits quartz me font penser ( pointes avec 3 faces bien développées et non 6 comme on le voit habituellement, si ma vue ne m'abuse pas) à ce que l'on trouvait dans de grosses géodes (jusqu'à plus de 30 cm) de calcite entourée d'une marne blanche très collante dans une formation géologique rencontrée à Paris notamment ("caillasses du lutétien" si ma mémoire est bonne). Pour ma part; le plus grand "groupe de quartz parisiens" trouvé dans cet horizon (déjà posté dans geoforum) ne dépassait guère les 3 cm.
  11. Tu n'as pas à être désolé. Ton message initial et les commentaires de Lionel sont super intéressants. Merci à tous les deux.
  12. microlite ? (mais ce n'est pas l'hypothèse la plus vraisemblable)
  13. sincères condoléances et merci pour ce retour d'expérience qui sauvera peut-être la vie de quelques spécimens
  14. pas courant les pyrites brillantes de la Morte. En général c'est assez petit. On peux avoir la taille des cristaux ?
  15. J'ai rencontré ce type de problème avec certains quartz à âme du col d'Ornon. A mon avis les acides risquent de ne plus pouvoir faire grand chose, il vaut mieux envisager une finition mécanique (pistolet électrique,..
  16. visuellement cela fait beaucouppenser aux hematites du cumberland
  17. Perceuse + coins éclateurs. Pour le souterrain, tu peux laisser le groupe à l'extérieur et utiliser beaucoup de câble.
  18. pour moi cela ressemble plutôt à une variété de mica. Il faudrait voir si cela "part" en paillettes ou vérifier la dureté
  19. 1) concernant le tournevis "à bec d'oiseau", j'avais trouvé le mien chez Auchan (un cadeau de ma femme). Je l'ai laissé avec une massette au fond d'une cristallière de l'Oisans (j'espère qu'il y est toujours ) 2) concernant le poids du pied de biche, à Munich, un exposant en vendait faits en titane (c'est parti comme des petits pains)
  20. pas certain que l'acide soit une bonne idée pour nettoyer des hémimorphites (je suis même plutôt convaincu du contraire)
  21. + 1 pour Lozère
  22. Tout cela est bien trop "calé" pour moi. Par contre je ne comprend pas la remarque concernant les contextes de type magma : dans ce cas là on se trouve dans un milieu fermé avec essentiellement des cristaux qui seront "inclus" dans la roche et constitué des ions immédiatement disponibles dans l'environnement immédiat ?
  23. Il me semble que dans vos réflexions, il manque un paramètre important qui est le "débit". Il ne faut pas voir le milieu dans lequel les cristaux ont "poussé" comme un milieu fermé mais plutôt comme un milieu "ouvert" dans lequel les fluides circulent. Ces fluides contiennent des éléments plus ou moins concentrés et plus ou moins stables en fonctions des conditions P/T mais au final la vitesse de croissance dépendra en très grande partie du débit avec lequel les fluides minéralisateurs vont circuler (débits malheureusement impossibles à déterminer car dépendant trop de conditions locales). Je crois qu'un bon exemple pour illustrer cela est la vitesses de croissance des stalactites dans une grotte. Au final, l'apport en Ca++ se fait par l'eau qui circule. La vitesse de croissance de la concrétion sera au final pour la plus grande part proportionnel au débit (la goutte d'eau que l'on observe à la pointe de la concrétion) en eau dont bénéficie la concrétion. Pour une même grotte, ces débits (donc ces vitesses de croissance) sont très différents d'un point à un autre de la même grotte.
  24. Merci frangin. Venant de toi, ça fait plaisir. (je pense que c'est peut-être lié au fait que vous avez une solide expérience de gestion de musée)
  25. Tout le monde s’accorde, à juste titre, pour reconnaître que la collection de Mr G. E. est tout à fait exceptionnelle et que les spécimens qui la composent appartiennent à notre patrimoine. J’adhère toutefois beaucoup moins à la notion de « patrimoine national » (avec par ailleurs toutes les connotations que cela peut laisser imaginer) mentionnés par beaucoup d’entre vous. S’agissant d’échantillons minéralogiques (faisant donc pour une large part abstraction de tout élément « culturel » propre à un pays donné), ces échantillons exceptionnels me semblent davantage relever de notre patrimoine mondial. Si j’apprécie beaucoup et possède certains spécimens de gisements situés à l’étranger, je ne suis pas opposé (bien au contraire) à ce que des collectionneurs ou musées étrangers apprécient, possèdent et exposent des spécimens provenant de gisements situés en France. Ceci étant posé, il me semble qu’une vraie question concerne la protection dans la durée de ces éléments de notre patrimoine mondial. De ce point de vue, je crois que le fait de les mettre dans le circuit des grandes collections privées (avec leur cycle de ventes/ reventes) est plus à même de garantir leur bonne conservation dans la durée que leur « transfert » dans un « grand musée français », qui parfois, faute de moyens « prend l’eau », et pourrait se révéler moins à même de les conserver dans des conditions satisfaisantes ou (pire ?)dans une « nouvelle structure » dont la pérennité est loin d’être garantie (qui n’a jamais entendu parler de musées plus ou moins «locaux » ayant tout simplement « disparus » (avec leurs collections). C’est peut-être triste à reconnaître, mais pour ce qui relève de la conservation des échantillons, je pense que ces échantillons seront souvent mieux préservés chez des collectionneurs privés qui auront dépensés 1000 ou 10.000 dollars pour se les procurer (et dont la problèmatique est de conserver quelques centaines d’échantillons) que dans un « grand musée national » aux moyens financiers plus limités et aux collections parfois « gigantesques »(avec ce que cela implique sur les conditions de conservation). L’autre question importante concerne l’accès du public à ce patrimoine, là encore, il faut être réaliste. De mon point de vue, vous avez plus de chances (même si elles restent très faibles) de revoir ces échantillons s’ils sont intégrés à de grandes collections privées (articles LRM, Mineralogical Record, Lapis, catalogues, expositions de prestige à SMAM, TUCSON,…) que si elles rejoignent les réserves de nos musées qui n’auront très probablement pas les moyens de les exposer : pensez vous réellement que si un des trois musées parisiens avait acheté la collection, des travaux d’agrandissement du musée et de création de nouvelles vitrines « collection G. E.) auraient eu lieu ? la réponse me paraît malheureusement évidente. Au final, je crois que le plus important est que ces échantillons soient identifiés comme faisant partie de notre patrimoine mondial (et à ce titre le rôle de Mr G. E. aura été déterminant !) et qu’ils trouvent un lieu d’accueil garantissant leur conservation.
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