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Bourse aux minéraux et fossiles de Beauvais.
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Alcide

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Tout ce qui a été posté par Alcide

  1. Voilà qui fait plaisir à lire ! Le genre Pinna a été considérablement émietté par les auteurs anciens en "espèces" peu probables. Il a besoin d'une sérieuse révision! Selon qu'ils aient collecté des parties proximales ou distales de la grande coquille souvent brisée, ils ont décrit de nouvelles "formes". Pour ma part, je n'hésite pas à regrouper tous les morphotypes à section quadrangulaire dans la partie enfouie (comme sur les photos) sous le nom le plus ancien de Pinna folium, espèce décrite en 1822 par Young and Bird dans le Lias. Pinna inflata décrite et figurée en 1853 par Chapuis et Dewalque est sans doute la même espèce, vue dans sa partie proximale. La partie distale de la coquille, non enfouie, est à section aplatie, ovalisée. Je ne suis pas sûr que les caractères "ornementaux" souvent évoqués soient pertinents pour distinguer des "espèces" (en guise d'ornementation il faut plutôt parler de stries de croissance et de côtes à vocation de consolidation de la coquille). Pinna est un bivalve encore actuel, semi-endobenthique, pourvu d'un endo-byssus aux filaments si solides et si doux à la fois que, dit-on, la reine Victoria en faisait confectionner des bas!
  2. Attends, je reviens juste de vacances!
  3. Sur un seul rostre non dégagé de sa gangue et non visible en sections (transversale et longitudinale) tu n'auras pas beaucoup de déterminations sérieuses : j'ai eu la chance de travailler un peu avec Combé à Lyon, il lui en fallait beaucoup pour en dire très peu...Les bélemnites c'est vraiment difficile.
  4. Je recherche des personnes ayant suivi dans les années 80-90 les stages de géol de terrain de l'ENSG de Nancy dans le Jura méridional, et je serais volontiers acquéreur de leurs notes de terrain ou de leurs travaux de carto si elles ne souhaitent pas les conserver. Merci. Alcide
  5. Précisément, j'avais bien noté que la demande portait sur le terme en -ique et pas sur celui en -ien! La géologie serait-elle une affaire de suffixes ?
  6. C'est donc bel et bien un "faciès" au sein du Portlandien vu ainsi ?
  7. Tubercules mis en évidence, on doit en effet l'éliminer !
  8. Et pour ma part j'aurais dit Esericeras en raison de l'enroulement involute, de la trajectoire des côtes et aussi parce que les tubercules ne sont guère visibles sur cette photo...
  9. Déterminations envoyées par MP : pour les lecteurs, il s'agit bien de Pseudopecten dentatus généralement pourvu (et non orné!) de 18 à 20 côtes à section triangulaire. Connu dès l'Hettangien de la vallée du Rhône (Dumortier) on le trouve en petit nombre mais régulièrement jusqu'au Carixien en Europe occidentale. Géoforumeurs, n'hésitez pas à poster vos photos de bivalves du Jurassique pour me faire bosser et réviser : plus on en voit moins on oublie! Alcide
  10. Je pensais à un Pseudopecten dentatus, espèce bien représentée dans ma région au sein du Sinémurien. J'attends les photos (tu peux me les envoyer en mail perso non réduites). Je te donne mes coordonnées par MP.
  11. Très bien car je pense à un autre genre (Pseudopecten ?) dans les "Pectinidae" au sens très large (il semblerait que la famille soit assez mal appréhendée par les paléontologues mais finalement ce n'est qu'un problème de tiroir de plus).Vérifie la matrice calcaire pour savoir si la dalle à "Pecten" est aussi du calcaire sinémurien (en général ferrugineux, calciteux, souvent phosphaté, biodétritique et fétide au choc du marteau.
  12. Les deux dernières vues en bas à droite du post n°1 montrent sans nul doute des moules internes de Cardinia. La première photo correspond peut-être à "Chlamys"... textoria c'est déjà beaucoup moins certain, mais il faudrait une vue très rapprochée. Et une provenance même sommaire (vallée du Rhône, Mont d'Or lyonnais, Mâconnais....par exemple)
  13. Que l'Université française, entre autres, ne soit pas directement à visée "professionnalisante" et qu'elle tende vers la fameuse "reproduction des élites" chère à Bourdieu n'est pas une nouveauté. Que d'anciens casseurs de cailloux et leveurs de cartes soient aujourd'hui dans l'informatique, la téléphonie ou l'enseignement des maths non plus. Ce qui en revanche sort tout frais tout neuf, c'est cette idée (fixe?) des coupes franches dans des pans entiers de la formation universitaire, sous prétexte d'inefficacité à alimenter le marché (quel marché d'ailleurs?) de l'emploi, en réalité par idéologie et soumission aux fourches caudines des agences de notation des dettes étatiques. De grands universitaires des Sciences de la Terre de droite, car il y en a eu... doivent se "retourner dans leur tombe". Et dire que les mêmes pourfendeurs de l'enseignement fondamental s'en vont larmoyer sur la perte du français dans les revues : faudrait savoir!
  14. Etant né en 1957, je peux affirmer que si je suis si stupide, c'est par la faute du Spoutnik (ce qui se disait en effet en 1957 sur le marché de ma ville natale).
  15. Si on pouvait se focaliser autant sur toutes les grandes extinctions que sur la célèbre K/T, on commencerait à relativiser son importance avec plus de réalisme. Il y a eu et il y a encore pléthore d'articles là-dessus (par exemple dans P3)et on n'en finit plus de redémontrer toujours la même chose sans beaucoup faire avancer le problème d'ailleurs. Certains s'en sont même fait une sorte de spécialité à grands coups de compil de données. La cause unique semble assez improbable mais le mal est fait, la connaissance du sujet par le commun des mortels est bloquée sur la météorite depuis qu'Alvarez père et fils ont su défrayer la chronique ; tout le reste n'est (et ce n'est pas rien!) "que" du savoir savant rempli de doutes et de débats, mais ça n'intéresse plus personne, en dehors de la communauté des initiés. C'est fort regrettable.
  16. Le marteau dit "de géologue" est avant tout et historiquement (parce qu'aujourd'hui on ne l'utilise plus beaucoup, c'est tout juste si on va encore sur le terrain) un marteau pour échantillonner des roches en cartographie. Pour extraire des fossiles, selon la nature de la roche encaissante, les outils performants vont en effet du grattoir en bois au gros burin sur lequel on frappe avec une masse de 1kg, en passant par le têtu, les outils de jardinage, les truelles... J'ai deux ou trois marteaux ailés dans ma caisse à bestioles mais je m'en sers assez peu, sauf pour gratouiller ou casser vite fait lors d'une excu.
  17. Oui et le même vendeur vend séparément les deux tomes à des prix différents, c'est étrange. Enfin si j'avais pu les racheter (ou les échanger) à un géoforumeur, j'aurais encore été plus satisfait.
  18. Hello, Je recherche (souvenirs, souvenirs) les deux volumes de la célèbre "Géologie de la France" de Debelmas, parus en 1974 chez Doin (deux bouquins bleu foncé que des centaines d'étudiants en géol ont consulté jusqu'aux années 80 bien entamées).Certes "out of date" sur bien des points, mais un grand classique reste toujours bon à relire. Faire vos propositions en MP et vos commentaires ici. Merci les amis. Alcide
  19. Si tu peux, demande si les collections Charles et Lanquine sont bien là-bas (pour les bivalves du Jurassique). Merci.
  20. Dumortier a figuré en 1867 un bel exemplaire (en partie brisé) provenant des murgers (donc non en place) de Moroges (71). Il est conservé au CCEC du Musée des Confluences à Lyon, JLD ne l'attribue à cette espèce qu'avec prudence. Mais sur une seul exemplaire, mieux vaut en effet rester prudent!
  21. Bien franchement sur les photos on ne peut pas apprécier la costulation entre le flou et l'érosion de la partie superficielle du fossile... Et au passage si des bivalves ont été découverts dans les mêmes niveaux je souhaiterais en avoir un aperçu....
  22. Hello! Alors ces grands travaux ça se termine, on peut signaler l'existence d'un nouveau musée en Bourgogne ? :coucou!:
  23. Les erreurs sont nombreuses dans la carto des terrains affleurants avec une hypercartographie des terrains superficiels (désolé pour le.........Quaternaire!) alors que souvent on peut aisément identifier le substratum jurassique ou crétacé. Dans la notice des termes obsolètes sont employés pour les faciès de l'Oxfordien. Ce qui est intéressant ce sont les descriptions des faciès mais souvent ils sont mal replacés en strati, en particulier pour le Bajocien, le Bathonien et le Callovien... Le mieux est de tout relire avec à côté de toi la notice détaillée et à jour de la feuille de Nantua dont la partie nord n'est pas si différente de la feuille de Moirans (en revanche pour raccorder les contours.................. ).
  24. Je connais bien ces surfaces rubéfiées, perforées, avec des grandes valves d'huîtres posées à plat et souvent érodées. Dans le Jura méridional, on les trouve au sommet du Bathonien mais aussi au toit du Bajocien. L'identification des grandes huîtres est assez problématique puisqu'on peut rarement extraire les coquilles. Pour l'instant je les désigne par "Liostrea explanata". D'après ta description tes découvertes proviennent du nord-ouest de l'Ain ou du sud du Jura : j'ai vu de telles surfaces vers Aromas par exemple au sommet du Bathonien. En espérant t'avoir été utile. NB : si tu utilises la feuille Moirans au 1/50000, tu vas avoir de belles surprises........C'est un tissu d'erreurs (hélas, hélas...).
  25. La Pholadomya qui nous est montrée plus haut est en effet très comprimée dans le sens antéro-postérieur, ce qui est courant pour ces bivalves à coquille mince. Sur un seul exemplaire, bien difficile dans ces conditions de donner une détermination spécifique. Pholadomya reticulata est courante à ce niveau, mais il faut disposer d'au moins une quinzaine d'individus moins écrasés pour avoir une bonne idée de la population locale et choisir un nom d'espèce à peu près correct. Sinon, on fait comme Agassiz qui a créé pratiquement autant d'espèces que de fois où on lui apportait des bestioles.
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