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Hop borne n°5 : Le lapiaz à crêtes aïgues et une autre jolie vue !

On monte ensuite à travers des dalles et des fossiles ! Suivez le guide ! Un petit coup d'oeil derrière l'épaule histoire de profiter de la vue sur le centre des Bauges !

On arrive à la borne n°4 : Le Grand Rafou. On peut y pénétrer en passant sous une arche naturelle !

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On traverse de belles zones à lapiaz !

On continues la montée vers la borne n°3 : la doline au chaudron !

On poursuit avec la borne n°2 : la ruelle du karst !

Jalonné de bornes numérotées, le sentier nous invite dans le vif du sujet dès le début avec la borne n°1 (la tanne n°170). En effet, cette zone karstique est un vrai gruyère !

Allez hop ! une petite balade sur le sentier des tannes et glacières du Margériaz. Petite ? enfin, pas tant ça... Nous revoici dans le PNR des Bauges au niveau du parking. Point de départ au panneau.

Pour terminer, les abymes de Myans vue du haut avec le lac Saint-André !

Merci pour ce petit complément ! D'autres photos. Cône d'éboulis du ravin du diable et la route tout en bas !

Comme l'année dernière, je n'avais pu m'y rendre, en effet, je constate que plusieurs zones s'effondrent. La route étant ré-ouverte cette année ainsi que la zone du Mont Granier, j'y suis allé ! Les travaux de dégagement de la route ont été apparemment considérables vu les traces qui restaient. Voici quelques photos complémentaires ! La zone principale vue du bas et sur la seconde photo, l'effondrement apparemment plus récent à droite (de ce que l'on m'a dit) !

A venir, une belle balade dans les Bauges : le sentier géologique des tannes et glacières du Mont Margériaz !

Il est temps de ressortir... Voilà l'histoire de Jules Carret dans cette grotte de Savoie au coeur du massif des bauges ! Si cela vous dis, faites la boucle par la grotte à Carret via le trou et cascade de la Doria, puis la croix du Nivolet (avec le passage des échelles !). Très belle balade, avec un producteur de fromages en chemin et la rencontre des planeurs à la croix du Nivolet ! Après l'effort, le réconfort ! Bientôt une prochaine énigme, après le complément d'une énigme de l'année dernière et une petite visite sur le thème de la géologie !

On s'enfonce, le toit devient bas ! Le câble est toujours là ! On voit au fond en bas, un mini passage creusé, juste pour passer les jambes et se tenir à peu près debout. Cela permettait à Jules et ses ouvriers d'aller plus loin sans trop ramper... Malheureusement, c'était très gras et par manque de temps, je me suis arrêté là... Désolé !

Restes des chantiers de Mr Carret? De près, c'est probable ! Vous remarquerez le câble acier au plafond ! J'ai vu la présence de poulies, donc je suppose qu'il évacuait de petites quantités de terre via ce câble !

Né en 1844, par testament, après sa mort en 1912, il fit de nombreux dons à sa ville et institua un concours destiné aux jeunes filles savoyardes. La visée de ce concours fut d'encourager les jeunes filles à continuer leurs études et à perfectionner leurs qualités physiques. Jules Carret a imaginé tout un règlement ainsi que des épreuves physiques et intellectuelles. Il y a même un jury qui attribue des notes sur la beauté. Un prix de 10 000 Frs fut attribué à la gagnante afin de lui permettre de trouver un mari. Allez on s'enfonce ! On remarquera que le sol de la grotte à été remué !

Redescendons ! Et si on allait faire un tour dans cette fameuse grotte aux trésors ! Avant, un panneau en souvenir de Jules sur la terrasse/balcon d'entrée !

Le niveau supérieur ! Jules Carret (également médecin) avait envisagé d'y créer un musée avec le fruit de ses découvertes, ce qui fut le cas après la Seconde Guerre mondiale, où les quelques découvertes furent entreposées dans les 2 pièces de la maison. Les quelques découvertes sans surveillance furent vite rapatriées à Chambéry, victimes d'incivilités.

L'escalier menant au premier étage ! et sa vue ! De cette aventure archéologique, il fit peu de découvertes à la hauteur des travaux entrepris. Déçu, il écrira sur l'un de ses cahiers de fouilles, le 12 juin 1891 : « Le dieu des fouilleurs n'existe pas ». Il faut souligner qu'en 1887, il mit au jour des ossements humains .

Le rez de chaussée !

Vues depuis les terrasses balcons du bas ! Au début du 20e siècle, c'est la fièvre archéologique. En 1908, la commune de Chambéry accueille le Congrès Préhistorique de France. Jules Carret n'échappe pas à cette mode et s'y prend au jeu. Après plusieurs prospections, notamment dans les grottes de la Doria et de Challes, il achète cette grotte présente sur la commune de St Jean d'Arvey, sous le col de la Doria. Ce prospecteur, d'un nouveau genre, se distingue de ses contemporains en entreprenant de faire construire cette maison dans la grotte même. Son objectif était la découverte d'ossements néandertaliens.

L' escalier menant à la terrasse d'entrée. Il s'établira dans sa demeure dès 1886 pendant 7 longues années (selon ses disponibilités, car Mr Jules était aussi député) ! Au début, cette citadelle était accessible par une échelle en bois !

La maison depuis le début de la via !

L'entrée de la grotte depuis la table. Le départ de la via ferrata (au fond à gauche du panneau de la via), l'une des plus difficiles de France !