Félicitations, c'est un excellent travail que vous faites dans votre domaine auquel je n'y connais pas grand chose, parfaitement technique ! ; vous en citez cependant ce que seraient les limites pour un amateur: les éventuelles analyses palynologiques dont j'imagine qu'elles ne puissent se faire que dans un laboratoire (?). C'est contre-productif à mon avis de se réclamer de la science pour faire valoir un droit de collecte-collection (écoutez simplement ce que disent les détracteurs de nos pratiques. Pour moi: un opposant au prélèvement m'a un jour asséné que la minéralogie c'est scientifique et rien d'autre). Sciences: non, et je sais ô combien ça peut paraître injuste tant on peut être un auxiliaire précieux et zélé. Culture: oui, car la culture englobe la science. Collectionner et une pratique culturelle, préparer ses fossiles est une pratique culturelle... Le prestige de la science est énorme, mais celui de la culture existe aussi.
J'ai la même approche que vous, de mon côté, pour les minéraux (micromineralogie). "La pièce" peut-être minuscule et être "pièce" par sa rareté, l'association de minéraux, des phénomènes remarquables de cristallisations (macles, epitaxies), une extraordinaire beauté, une provenance particulière, où parce qu'elle témoigne de l'originalité de la minéralisation.
Je précise que je ne suis que piètre collecteur-collectionneur moi-même (ce n'est pas donné à tout le monde; c'est une affaire de technicien de terrain et de technique museologique! ) et plutôt porté sur les bouquins mais je rêve que soient autorisées des fouilles ciblées et poussées sur certaines occurences pour la célébration culturelle des "masterpieces", dans le respect des intérêts légitimes environnementaux, archéologiques, patrimoniaux et privatifs, à égalité avec eux.
D'où le filigrane de mon combat.