Pour l'instant, nous n'en sommes qu'aux constations, et analyses. Des conclusions hypothétiques. Il est trop tôt pour savoir à long terme ce que deviendra la zone d'exclusion.
Sur les populations étudiées, beaucoup de mutations (transgénérationelles) et de diversité génétique, certaines espèces se renforcent, les plus forts à s'adapter, et d'autres disparaissent.
Le danger est finalement plutôt sur l'équilibre de l'éco-système qui se met en place. Et probablement nous n'en saurons rien puisqu'il faudra des centaines, ou des milliers ou des centaines de milliers... des millions ? d'années pour qu'un équilibre soit atteint.
L'article est vraiment intéressant.
https://www.irsn.fr/savoir-comprendre/environnement/effets-sur-ecosystemes-resultant-accidents-tchernobyl-fukushima
Je cite un passage
"Après avoir constaté une diminution de l'abondance d'oiseaux et d'insectes pollinisateurs dans les zones les plus contaminées, les auteurs se sont intéressés à l'abondance des jeunes arbres fruitiers. Puisque ces arbres sont dépendants des insectes pollinisateurs qui permettent à l'échange de pollen de se faire, et des oiseaux qui permettent la dispersion des graines, les auteurs ont alors fait l'hypothèse que ces diminutions d'abondances animales pouvaient induire une diminution de l'apparition de jeunes arbres fruitiers. Les résultats de cette étude montrent effectivement une diminution de l'abondance de jeunes arbres fruitiers en fonction de la contamination de l'environnement (des débits de doses ambiants sont compris entre 0,01 et 379,70 μSv/h) et soulignent la dépendance de cette abondance des jeunes arbres fruitiers à la diminution des insectes pollinisateurs et des oiseaux frugivores."