yvan6601

Réduire la pente serait un travail de terrassement ENORME, la seule solution me paraissant valable est purger, stabiliser et sécuriser avec un filet anti sous-marins au niveau du bâtiment. J'ai piqué une photo à JACK sur le forum.

Le local troglodyte doit-il être impérativement conservé ? si non une purge de la falaise serait peut-être plus judicieuse qu'une consolidation, elle peut se faire plus ou moins en douceur avec la protection d'un filet type anti sous-marins . D'autre part à qui appartient la falaise ? Au problème technique peut s'ajouter un problème juridique.

Je partage l'analyse de Trenen cependant je réfute le concept de "principe de la colonisation". La colonisation est un évènement ciblé dans le temps et la durée et non une pratique qui pouvait être pérennisée . Comme toute manifestation humaine, la colonisation a eu son utilité, ses bienfaits pour les populations indigènes mais aussi ses déviances et ses outrances, on peut dire la même chose pour n'importe quoi ( ou presque ). La colonisation était historiquement inévitable, c'est le déterminisme historique. Ce qui est important c'est le bilan et les conséquences à condition que l'analyse soit objective, à l'abri de toute idéologie préexistante. Il n'y a rien de plus détestable que de manipuler l'Histoire pour servir ses opinions. Une question n'a pas été posée : La décolonisation n'a t-elle apporté que des bienfaits ? une réponse positive serait une imposture imbécile, une réponse négative ne justifierait pas pour autant le regret et encore moins le retour à la pratique de la colonisation. Il faut se garder de regarder et juger le passé avec les yeux du présent.Le char de l'Histoire ne s'arrête pas, la marche arrière n'existe pas et les rétroviseurs sont souvent déformants. Si d'aucuns préfèrent les diatribes partisanes à l'analyse objective, c'est un choix qui ne les honore pas.

Puisque les échanges sur le sujet semblent se poursuivre, on ne peut qu'accueillir avec intérêt des interventions de membres qui ont une connaissance réelle et une approche personnelle des problèmes. Merci à Cedrick pour ses précisions. Je note que les arguments sont afférents aux situations actuelles :comportements des Etats concernés, de leurs dirigeants, des politiques occidentales, des multinationales. On est loin de l'époque coloniale que certains veulent diaboliser mais je les laisse à leur manichéisme plus sectaire que simpliste. Mais encore une fois, où sont passés les cailloux ???? peut-être est-ce du colonialisme que d'aller en chercher en Afrique ou ailleurs.....

sont-ce des manuels de géologie ? Non alors exit l'intox

Tout à fait d'accord avec Papyfred et revenons à nos cailloux.

mais qui était scientifiquement et financièrement capable de les exploiter ces ressources et avant cela de les découvrir et de savoir à quoi elles pouvaient servir ? Etre assis sur un tas d'or sans savoir à quoi il peut servir ne rend pas riche et n'améliore pas la qualité de la vie. Les "colons" d'hier n'ont pas une grande responsabilité dans les situation actuelles des pays concernés.

Tout à fait d'accord avec Cécile. J'avais mis ces photos pour apprécier la différence avec le cliché d'Angélus68 dont les échantillons semblent présenter un grain beaucoup plus fin et qui n'ont pas un aspect particulièrement saccharoîde ce qui orienterait effectivement vers de l'argilite mais la définition de la photo n'est pas très bonne. On trouve aussi dans les grès des Vosges des lentilles d'argile rouge assez friables et qui se délitent en minces plaquettes. Dans l'attente de plus de résultats d'observations de la part d'Angélus68, peut-être en virant vers 67 et 88, très cordiales salutations à tous. Yvan

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Bonjour Il est possible que ce soit des galets de quartzite issus du massif vosgien, permien ou trias. Que donne un examen à la binoculaire d'une cassure fraiche ? Quelle est la dureté ? Voici quelques échantillons de quartzite du permien vosgien. Cordialement . Yvan

densité

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densite

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Pour mesurer une masse volumique et en déduire la densité il est préférable d'utiliser des vases à densité et bien sûr une balance de relative précision. Ce matériel est à la portée d'un amateur aussi bien en matière d'investissement que d'utilisation.

Oui, on croit rêver!!!!! Si je faisais des rêves chiffrés avec une telle précision j'aurais quelque inquiétude à mon sujet. C'est bientôt les vacances, toi et tes neurones reposez-vous bien.

Salut TOM. Ma remarque sur les fautes d'orthographe n'avait pas pour but d'embêter notre ami Mixa2 et encore moins de le blâmer. Ce n'est qu'un conseil car il est important, surtout pour un jeune, de s'appliquer à écrire correctement; c'est dans son intérêt et les mauvaises habitudes que l'on peut prendre en écrivant n'importe comment génèrent des séquelles qui peuvent être préjudiciables pour son avenir professionnel. Certes, nous faisons tous des fautes d'orthographe mais il y a des limites à ne pas dépasser. Bien amicalement à tous. Yvan

Pour cactus tu peuX et non peus

salut Mixa2 Ramasser des pierres c'est bien mais essaie de faire un effort sur l'orthographe. Bien amicalement.

OUI, au Nord de Bandol. C'est là que fut mise en évidence la notion de "nappe de chariage" par M. Bertrand en marge de l'exploitation de la mine de lignite de Fontanieu. Je connais Henri Ribot pour avoir assisté à des conférences, il a travaillé beaucoup sur l'occupation préhistorique des grottes de la vallée du Destel entre les gorges d'Ollioules et Le Broussan ainsi que sur la présence des sarrasins en Provence. La coulée basaltique tertiaire, mais qui ne fut pas un volcan, a eu son point d'émission dans le secteur dit le rocher de l'Aigue près du Beausset. Cette coulée s'étend vers la mer, il en reste de nombreux témoins: Evenos, le plateau de La Courtine (au dessus d'Ollioules ) qui fut occupé par un oppidum celtoligure, le cap Négre entre Sanary et Le Brusc . Il s'agit d'un basalte vacuolaire mais sans phénocristaux. Bonne nuit. yvanmontazel@cegetel.net.

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Pour situer plus précisément l'origine de la découverte de ces morceaux de leucitite présumée, voici quelques explications: Le lieu des fouilles était la Collégiale de Six-Fours à l'Ouest de Toulon. Cette Collégiale est constituée de l'imbrication de deux nefs perpendiculaires, la première romane, 12°S. la seconde néogothique, 17°S, dont le sol se situe à un niveau plus élevé que le sol primitif de la partie romane mais cette dernière a été remblayée pour mettre l'ensemble sur un même plan. Les fouilles avaient pour but de remettre les deux extrémités de la nef romane au niveau primitif et d'aller en deçà ce qui a mis en évidence l'existence d'une église antérieure à la romane ainsi que le baptistère. Le baptistère a donc été reconstitué, les pierres de la margelle ont été retrouvées pêle-mêle dans la couche de remblai avec ces fragments de leucitite présumée qui ne représentent pas une grosse quantité. Aucun d'eux ne possède d'indice pouvant faire croire qu'ils aient appartenu à un élément de décoration quel qu'il soit et il n'en a été trouvé nulle part ailleurs dans les fouilles. Pour revenir à des considérations plus géologiques, la colline de Six-Fours sur laquelle est édifiée la Collégiale est constituée de phyllades et quartzophyllades antecarbonifères, ce sont ces matériaux, pris sur place, qui furent utilisés pour la première construction 5° ou 6°S.. Au 12°S. on est allé chercher du calcaire un peu plus au Nord dans le Crétacé, qui donne une roche dure légèrement gris bleuté, pour la construction de l'église romane. Quant à la nef 17°S., elle fut bâtie avec de la mollasse du Miocène provenant des carrières de La Couronne près de Carry-le-Rouet à l'Ouest de Marseille, le transport se faisant par mer. On peut donc faire un peu de géologie en visitant la Collégiale de Six-Fours, si le coeur vous en dit faites le moi savoir, je vous y guiderai avec le plus grand plaisir. Bien cordialement. Yvan

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