Bonjour,
désolé de n'être pas revenu sur le fil plus tôt, il me fallait un peu de temps pour peser et poser mes mots.
Je vois que les esprits s'échauffent un peu. On peut parler science s'en s'agresser mutuellement. Mais peut-être en suis-je en partie responsable car je n'ai probablement pas assez précisé le cadre de ma question. Or elle s'est avérée plus complexe que je ne le pensais.
Donc un petit bilan :
-Pour commencer, je reviens sur la notion de roche carbonatée. J'ai donc pris pour définition celle du dictionnaire de géologie de Foucault et Raoult qui précise bien qu'il s'agit de roches sédimentaires. Mais il est vrais comme le soulignent Phénacite2 et Le forézien que l'origine du mot et son application par les anglosaxons peuvent donner un sens bien plus large.
-Une grosse partie de la réponse à ma question de départ est donc d'après plusieurs messages : la pyrite et la marcassite dans les roches carbonatées sédimentaires se forment en milieu réducteur de manière syn-sédimentaire ( le schéma en message 13 est parlant).
Ces deux points (entre autres) méritent d'être discutés :
-André Holbecq a indiqué le rôle important du pH pour les conditions d'apparition soit de marcassite et soit de la pyrite ou des deux. Comment peut-on atteindre un pH acide nécessaire à l'apparition de marcassite en milieu syn-sédimentaire avec des sédiments carbonatés?
-Next50My a soulevé la question de l'influence de l'aquifère et plus largement des processus d'altération pouvant mener à l'apparition de sulfures de fer dans les roches carbonatées (dont la craie).