Quelques-uns des principaux sujets de Géoforum
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Tout ce qui a été posté par phoscorite
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Pour la localisation du gypse dans cette formation, le plus simple est d'imaginer que l'on trouve du gypse : - soit dans les horizons ou initialement le sédiment contenait des carbonates, et pas ailleurs - soit dans des horizons pouvant servir d’aquifère (un peu plus perméables que la moyenne). Tout ceci reste a tester en regardant de près la distribution des carbonates dans la serie.
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Le sulfate dissous est produit par l'oxydation des sulfures. Cette réaction, à elle seule, ne produit pas de gypse, seulement de l'acide sulfurique. C'est lorsque l'eau contenant cet acide va baver sur des marnes glaciaires que la calcite est attaquée, elle libère du Ca et le tour est joué. Entre parenthèses, pour que ce scenario tienne la route, il faut que la formation qui contient la pyrite ne soit pas carbonatée elle-même, sinon, le gypse se formerait la ou les sulfures s'oxydent, pas quelques centaines de mètres plus loin.
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Un truc qui décoiffe, surement https://fr.aliexpress.com/item/1005004777599277.html?spm=a2g0o.productlist.main.83.771aciKxciKxKH&algo_pvid=c391d581-419b-4fb1-a96d-d2cc20abf2ec&algo_exp_id=c391d581-419b-4fb1-a96d-d2cc20abf2ec-41&pdp_npi=4%40dis!EUR!48.85!44.79!!!50.38!46.19!%40211b61bb17330814024441540e8d2f!12000030446817370!sea!FR!2852441972!X&curPageLogUid=euQ4JRsnYUbk&utparam-url=scene%3Asearch|query_from%3A
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C'est utile, merci. Il faut que je m'équipe un peu mieux que mon petit portable a 60 balles et deux longueurs d'onde (254-380) qui bave énormément de visible et ou il faut se coller au caillou. J'envisage de m'acheter deux torches : une pour UV longs, bien filtrée en visible, pas trop cher quand même (merci à @jaloye pour la référence de la Alonfire SV 83) et une autre pour les UV courts, sur batterie, assez puissante pour prospecter.
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Vu, merci. C'est signé Pierre Thomas. Par rapport à l'interprétation comme gypse secondaire par réaction entre acide sulfurique produit "in situ" et carbonates des sédiments lacustres, il invoque aussi le substratum (marnes noires Oxfordiennes) comme fournisseur potentiel des sulfures qui s'oxydent. C'est un peu plus élaboré car ça fait intervenir deux formations géologiques superposées (l'une étant discordante sur l'autre) et donc un circuit de recharge en O2 un peu plus complexe. Dans son scenario, le gypse se forme précisément là ou se trouve le carbonate des sédiments lacustres. Petit regret : je ne crois pas avoir vu discuter le modèle alternatif d'assèchement du milieu poreux par gel de l'eau des pores.
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Bonjour Je voudrais savoir si quelqu'un a testé les lampes UV utilisées comme analyseurs de perruques ou pour solidifier les vernis. Il y a des modèles courts et longs (254 / 365nm) et certains sont rechargeables.
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Disons que c'est le plus simple. Pour le sulfure qui s'oxyde, ce n'est pas nécessairement de la pyrite et elle n'est pas forcement visible à l’œil nu. Comme il s'agit d'une formation argileuse très récente, on a peut-être une forme instable du style greigite qui est produite par méthanogenèse de sédiments très réducteurs. De mémoire, ça a été décrit dans l'estuaire du Saint Laurent (Quebec), un site assez frisquet lui aussi. Une alternative au niveau génétique, serait d'avoir effectivement affaire à une évaporite (précipitation de sulfate dissous), mais dans un scénario ou ce serait la formation de la glace (dans le sédiment) et non l'évaporation qui conduirait à l’assèchement du milieu poreux et à la précipitation du gypse. Dans cette conjecture, il faudrait voir si les eaux superficielles de ce bassin ont de bonnes raisons d’être sulfatées, si elles drainent du Trias par exemple.
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Certes, mais dans ce contexte un peu frisquet, une origine évaporitique me parait un peu forcée. Plus probablement il s'agit d'un gypse secondaire, formé comme partout par l'oxydation des sulfures et réaction de l'acide sulfurique qui en résulte avec les carbonates des marnes. Il n'y a pas besoin qu'il y ait beaucoup de carbonate dans ces marnes pour avoir ce type de réaction. Par contre, il est nécessaire qu'elles contiennent de la pyrite ou de la marcassite. Est-ce le cas ?
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Pour un grès ou une roche métamorphique type psammite , ce serait bien de voir un litage. La roche a l'air un peu trop isotrope et les micas ne sont pas orientés. Peut-être un greisen (altération micacée le long de fractures dans un granite ou un microgranite). Il y en a pas mal en Bretagne.
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Origine Baryte
phoscorite a répondu à un sujet de fabien35 dans Demandes d' identification de minéraux
Al, Si, Zr, c'est ce que l'on a dans de l'émail habituellement, avec les minéraux usuels des céramiques. Il peut y avoir aussi du Fluor, mais ce n'est pas facile a detecter avec un MEB. Cristallisation a partir de la paroi d'un four à céramique, je suis bien d'accord. -
Euphotides – San Lorenzo (Corse) - 2024
phoscorite a répondu à un sujet de Ange Nilana dans Galeries de photos de minéraux, fossiles, roches, etc.
Du point de vue de la composition chimique, c'est sans doute a peu près kif kif. Pour la nomenclature, on peut débattre a l'infini. La distinction qui porte sur le caractère plus ou moins cristallisé de la matrice des phénocristaux est assez élastique. Le gisement en filon, plutôt qu'en enclave dans le granite, me parait plus en faveur du porphyre. De même le coté très isotrope du matériau, qui transparait sur la manière très nette dont il est taillé, serait aussi en faveur d'une roche hypovolcanique (porphyre). -
La calcédoine un minéral spécial
phoscorite a répondu à un sujet de pyro26 dans Forum Minéraux et Minéralogie
Désolé pour le jargon. La terminologie pour les propriétés cristallographiques de la calcédoine est précisée dans mindat. Je me suis planté moi-même dans cette terminologie, donc ça me donne l'occasion de rectifier le tir, avec mes excuses. Pour cette variété fibreuse de SiO2, il y a deux arrangements possibles de l'axe C, orthogonal (calcedoine ss) ou parallele (quartzine) aux fibres. Ce que je vois a Malvesi est bien de la quartzine (allongement optique positif, comme le quartz) mais c'est "length slow" et pas "length fast" comme je l'avais écrit. Le seul point important au-delà du terme c'est que cette variété est typique des évaporites, au point que depuis les travaux de Folk (Univ Austin, Texas, en 1971), les pétrographes utilisent ce critère pour identifier les anciennes évaporites. A Malvesi, bien sur, on le savait déjà, mais quand tous les sels et le gypse ont été dissous dans une évaporite ancienne et qu'il ne reste que des dolomies, ce critère a une valeur inestimable pour préciser le contexte des dépôts. Pour ce qui est de l'aspect macroscopique, ce n'est pas magique : Il y a juste ces petites rosettes millimétriques en surface des bancs de gypse que j'ai postées dans "cinquante nuances de gypse" Des petits bancs siliceux millimetriques (gris) intercalés entre les niveaux gypsiferes et argileux (barre 1 cm) et le sable gypsifère vu en lame mince, dans lequel il y a aussi du S natif. Ce "sable" ne contient pas de grains de quartz, et pas de grains détritiques terrigènes du tout. il est constitué par des cristaux de gypse (remaniés sur le fond de la lagune) avec des fragments des anciens tapis algaires et quelques fragments de bois. L'origine de la Silice dissoute est probablement à rechercher soit dans les eaux continentales, soit dans d’anciennes bébêtes (diatomées ?) Mais ça revient un peu au même puisque pour que ces organismes se développent, il faut que l'eau continentale apporte du Si. -
La calcédoine un minéral spécial
phoscorite a répondu à un sujet de pyro26 dans Forum Minéraux et Minéralogie
Vue sous le micoscope polarisant, une calcédoine "length fast" (donc quartzine) en remplacement de cristaux de gypse. Dans un sable gypsifère du gisement Aquitanien de Malvesi (11) fov 7x4 mm en LPNA puis LPA et une vue rapprochée de l'arborescence de calcédoine en LPA Idem dans deux autres grains de gypse, plus petits -
roche pour identification.
phoscorite a répondu à un sujet de Diego dans Demandes d' identification de minéraux
Bonjour Oui c'est bien une brèche d’après la morphologie des fragments sombres. Reste a savoir ce que sont ces fragments. Comme il n'y a pas de réaction a l'acide, on dirait des fragments siliceux sombres (style chaille ou lydienne) cimentés par de la silice. -
C'est intéressant de savoir que la glauconie n'est ni repoussée ni dissoute lors de la croissance du gypse dans ce cas. On a vu avec les gypses sapins que la matiere organique est en partie repoussée par la croissance et en partie englobée, mais j'aimerais bien savoir ce qu'il advient lorsque le carbonate est impur (argileux) et si les autres argiles sont repoussées, englobées ou dissoutes.
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Merci. Toujours la glauconie pour la coloration verte ? Et ce qui est jaune à coté, du gypse également ?
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Mineralogie de la Savoie & de la Haute Savoie
phoscorite a répondu à un sujet de mines85 dans Forum Minéraux et Minéralogie
J'adore. La couronne sombre des épidotes ne pourrait pas être de l'amphibole ? -
Plutonique, oui, mais probablement une enclave microgrenue dans le granite central. Comme il peut y en avoir plusieurs familles, et que par malchance dans ce granite le feldspath potassique aussi est blanc, c'est assez difficile à préciser. Globalement, c'est assez sombre pour être une diorite microgrenue. Pour préciser sans avoir recours a une analyse chimique il faudrait : - bien vérifier à la loupe qu'il n'y a pas de quartz (gris) dans les taches claires - voir la matrice sombre d'un peu plus près ou un peu plus net pour voir d'éventuelles amphiboles en phénocristaux : on cherche des taches sombres un peu allongées comme ce que l'on devine au centre de ce détail de votre dernière photo :
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C'est intéressant. On imagine que le glauconie était initialement incluse dans un carbonate ?
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Disons que s'il y a déjà de l'eau dans les pores, le soluté mettra plus de temps a y entrer.
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Gisements de sillimanite
phoscorite a répondu à un sujet de mnm29 dans Forum Minéraux et Minéralogie
En lame mince dans une kinzigite (gneiss hyperalumineux à grenat, sillimanite, cordiérite et biotite) dans la catazone du massif de l'Agly, prés de Caramany (66). Lumiere non analysée, champ 4x7 mm. NB : la sillimanite, ce sont les baguettes blanches ; certaines sont en inclusion dans le grenat ; la plupart sont noyées dans les biotites brunes. -
Merci du retour d'expérience. Peut-être bien que ce sont les joints de grain qui sont attaqués en premier. Pourquoi ne pas l'utiliser ? Ça doit encore déboucher des canalisations. Si c'est pour neutraliser le soluté (la soude) HCl, si c'est pour laver le récipient vidé, vinaigre blanc.
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Je retourne sur le cas de Malvesi (11) et ses bizarreries. La présence d'un bois silicifié avait bien attiré notre attention, et on se demandait si le bois en question provenait bien de ce gisement, faute d'avoir trouvé d'autres indices macroscopiques de silicification. En voici une, sous la forme de pustules de calcédoine (?) à la surface d'une plaque de gypse ; découverte récente de J. & D.Vidal, GGN. Petite surprise, les pustules se mettent à réagir aux UV courts (fluorescence verte) après avoir été chauffées au bec de gaz pour faire blanchir le gypse. De plus près, à la bino ; les pustules font 1 mm environ.
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A l'équilibre avec le quartz, et d’après les tables de thermodynamique des solutions aqueuses, l’espèce en solution dont la concentration augmente avec le pH est HSiO3- (autrement dit SiO2 + OH-), la concentration en H4SiO4 (espece neutre) ne varie pas avec le pH. Autrement dit, pour la mise en solution du quartz par la soude, il faudrait ecrire : SiO2 + NaOH >>>> Na+ + HSiO3-
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Super plus. La cassure des cristaux jaunes evoque du quartz. Sais-tu quel est le minerai gris-noir ?