phoscorite

Merci à vous deux. Je vois que ce sera dur de lui donner une adresse. Une idée des conditions de formation ? de l'age de la couche dans les cas que vous indiquez ? C'est pédogénétique ? Comment on forme un vide avec cette forme de bogue de châtaigne ?

Bonsoir Avec mes excuses pour la piètre qualité des photos, un lot de géodes à quartz oubliées sans doute. En avez-vous déjà vues de similaires ? Ce que je trouve curieux, dans ces pièces, c'est la morphologie externe, avec pointes et des creux très profonds, très agressive et pas du tout convexe. Les mêmes vues de dos : Un peu comme si ça représentait des fentes minéralisées à l'intérieur d'une septaria, et que le reste de la concrétion soit dissous.

Merci pour les détails. Les pièces sont très belles, et l'environnement skarn manganésifère +/- pegmatite (pour Sn et Be) fait bien l'affaire pour la paragenèse. La fluorine est souvent tardive dans les skarns, pas de problème pour qu'elle englobe autre chose, mais j'ai du mal à imaginer comment on fait pour cristalliser des fibres d’hédenbergite comme ça, sans orientation apparente, et les fibres n'ont pas l'air de sortir hors du cube de fluorine. Du coup, je m'interroge : - est ce que cela peut être un remplacement ? (fluorine et hédenbergite formés en même temps) - est-ce que ça pourrait être de la johansénnite, ces fibres ?

Merci Serge Pour les autres gisements français listés par Vanessa, il y a une chance que ce soit moins "anecdotique" ?

C'est dans un skarn ?

En effet, mais on ne pouvait pas être davantage dans la molasse...

Pour le Tourmalet, la notice de la feuille Campan signale des filons / sills métriques de porphyrites, diabases labradoritiques, labradorites. Des intrusions le plus souvent microgrenues, à plagio-augite-hornblende, avec peut-être une exception à plagioclase majoritaire (pourquoi pas cumulatique). Pas pu savoir si c'est iridescent ou pas. Ce qui est curieux, c'est que ce sont des intrusions hercyniennes, calo-alcalines et pas d'une lignée riche en Fe comme les anorthosites standard.

Champsaur ?

Thin beds ??? Les turbidites, c'est mas molasson quand même !

Merci Serge. Moi pas fb, tant pis pour l'interview de @cantalou D'une manière générale, donc, rien de massif, juste des enclaves (de cumulat ou de matériel plus ancien ?) qui remontent la ou ça pulse.

Si les cristaux sont iridescents, il y a de grandes chances que ce soit une labradorite, ou un cousin leucogabbro. Tu peux vérifier facilement : si c'est un marbre (au sens calcaire métamorphisé), ça doit mousser à l'acide.

Merci @alkimikpour la doc. C'est peut-être hercynien, mais pas une anorthosite.

Sur l'idée qu'il n'y a pas (ou qu'il y a) de la labradorite iridescente en France, je m'interroge sur deux posts plus anciens qui en font mention : L'un sur le Tourmalet : https://www.geoforum.fr/topic/12346-gitologie-le-titane-des-labradorites-des-pyrenees/ ? L'autre dans le Cantal : https://www.geoforum.fr/topic/7633-vos-plus-belles-labradorites/?do=findComment&comment=109533 Je ne sais pas si les forumeurs qui ont posté dessus sont encore parmi nous, mais je serais curieux de connaitre le mode de gisement de ces deux cas : Intrusion plutonique (gabbro ? dans un complexe hercynien ?) xénolithe dans un appareil volcanique ? Merci de vos lumières si vous pouvez nous éclairer, en particulier @zunyitepour le Tourmalet et @trenen23pour le Cantal ?

Dans un flysch, dans des turbidites sableuses ?

Très joli. A microlithotomer ?

D'après la littérature (notice carte Leucate et papiers dispos pour ceux qui veulent en MP) le volcanisme de l'est des Corbières est du Trias et de type alcalin. Les ophites des Pyrénées ont un spectre d'ages apparemment plus étendu qui monte dans le Lias, mais surtout sont de type tholéiitique. Pinaillage de géochimiste, mais si j'ai bien lu, il y a aussi quelques reliques de pyroxènes magmatiques (pigeonites) qui sont assez différents. Tout ce beau monde est variablement transformé par les fluides ; spilitisation, prehnitisation, voire scapolitisation (au Cretacé) pour les ophites. Un peu hors sujet mais une petite photo de veine de prehnite sur une ophite de Salies du Salat (champ 5 mm) Il y a quelques reliques de pyroxène dans l'éponte de droite.

Bonsoir Belles zonations de croissance centripète et jolies photos, Alex. L'aspect violacé est surprenant. Si c'est ramassé dans les affleurements du Keuper, ça doit être le volcanisme alcalin du Trias. Faut replonger dans la thèse de B. Azambre pour savoir si ces figures d'altération y sont décrites.

Pas idée. Je pensais que c'était défini par la structure cristalline et l'hydratation, pas par l'aspect.

OK, merci. La photo de labrador français de mindat se réfère clairement au minéral, qui n'est pas spécialement iridescent. La page citée du comptoir géologique me parait parfaitement claire : pas de labradorite iridescente en France. C'est ce que je conseillerais à @Vanessaf Pour ce qui est de l'opale ??? Le fait que la compo fluctue, il y a beaucoup d'autres minéraux dans ce cas.

Bonjour J'essaye de clarifier (un peu a l'intention de Vanessa) certains aspects des modes d’occurrence de la labradorite, et ce faisant, je tombe sur des points un peu troubles (pour moi) de la page geowiki qui lui est consacrée. Premier point : la nomenclature. Je ne sais pas trop si c'est correct, mais pour que l'on se comprenne bien, j'appelle le minéral plagioclase de basicité entre An40 et An60 du labrador (labradorite en anglais). J'appelle labradorite (leucogabbro ou anorthosite) la roche plutonique constituée majoritairement de labrador (labradoritite en anglais d’après mindat). Comme l'iridescence n'est pas un critère utilisé pour nommer les minéraux ni les roches, il me semble qu'il faudrait pour être clair préciser le cas échéant quand on parle d'un gisement particulier si c'est iridescent ou pas et parler de labrador iridescent. Deuxième difficulté : conditions de formation : geowiki mentionne en plus des anorthosites, de rares cas de labradorite trouvés dans des roches métamorphiques et détritiques. Dans ce cas, s'agit-il toujours bien de la roche iridescente (ou de fragments de roche iridescents) et non du minéral labrador ? Dernier point : est-ce que la roche iridescente est signalée en France ? Évidemment, il y a du labrador un peu partout, surtout dans les roches volcaniques, mais ça n'implique pas qu'il soit iridescent. Et la liste d’occurrences donnée par mindat concerne clairement le minéral (labrador), et doit être beaucoup plus large que la liste des gisements de labradorite iridescente. Dans d'autres textes, il est question pour la France de gisements dans le Cantal et la Haute Loire (suc de Monac, St.Pierre Eynac). Comme il s'agit de roches volcaniques, je doute un peu que ce qui s'y trouve soit iridescent et que ce ne soit en fait que du labrador (plagioclase)... A moins que quelqu'un ait une autre idée ? ou qu'il y ait des xénolithes de labradorite iridescente dans les basaltes ou les trachytes du Velay ??? Bien a vous tous

Dont acte... Caméra numérique ou objectif macro pour Noël...

Le doute m'avait traversé aussi, et l'étiquette qui indiquait axinite + Alpes ne vaut peut-être pas tripette. Je vois déjà qu'il faut tester s'il y a de la calcite ou pas, et faire des photos de plus près. Merci beaucoup pour la contestation ... constructive.

C'est ce que dit le bouquin de W.E. Troger (1979) : optical determination of rock-forming minerals. Orienté pétrographie, bien sur. Une chance de trouver l'origine de celle-ci ? Isère ? désolé pour la photo mal éclairée. avec du feldspath en bas, et peut-être de la baryte(?) un peu rosée.

Bonjour Faites un petit test de trace sur une porcelaine non émaillée pour essayer d'identifier la pellicule beige qui recouvre les cristaux de quartz. Si c'est nettoyable, il devrait être possible de retrouver des cristaux de quartz propres.