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phoscorite

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Tout ce qui a été posté par phoscorite

  1. Celui-ci est peut-être le plus parlant (façon de parler). Durban, 4 cm de haut, sans les dents qui ont disparu ou n'ont jamais existé. Recto et verso. Il est maclé comme la plupart des copains. L'axe c est vertical, comme la trace du plan de macle. La zonation concentrique de croissance en U renversé ne fait pratiquement aucun doute, il me semble. Reste à interpréter l'agencement des inclusions noires (les nervures) qui m'ont l'air toujours normales aux cernes de croissance. Des idées ?
  2. Oui, matiere organique, ou gonflement des argiles
  3. Petite question pour les connaisseurs (ils sont assez nombreux) : ce bloc, ce serait du Langeac ?, du Fontsante ?, ou encore autre chose ? Les cubes font 3 cm, sur lit de quartz.
  4. Merci d'expliciter un peu ce qui se passe, mais je ne saisis pas ce qu'il faut entendre par "unités de croissance" ce sont les solutés contenant Si comme H4SiO4 ? Quant a évacuer la chaleur de cristallisation, c'est une éventualité bien théorique. Peut-on envisager une croissance assez rapide (quelques minutes) pour qu'il y ait vraiment une compétition entre l’évacuation de chaleur latente de cristallisation et la diffusion autour du cristal ? Chercher sur ce post "septarias des Corbières". Dans le Silurien, on a en effet des septarias contenant du bitume (asphaltènes ?). Pour l'orientation, c'est plissé, donc pas possible. Le bon point est que dans le massif de Mouthoumet, le niveau de metamorphisme hercynien est tres bas.
  5. plus vrais que nature
  6. Je ne vois pas pourquoi on formerait un gaz. C'est avec l'acide fluorhydrique a chaud que l'on forme du SiF6 gazeux
  7. Il y a un autre problème potentiel. Quand on essaye de dissoudre une forme instable de silice à chaud, ce qui peut (et qui doit) se produire si la solution d'attaque n'est pas constamment renouvelée, c'est que l'on précipite du quartz à la place.
  8. Attention, ça brule la peau...
  9. Ça boufferait les joints, je crois bien, et je ne sais pas comment se comporte l'Alu dans ces conditions. Je voyais plutôt ça dans un labo, en autoclave téfloné a 250°C
  10. Avec un autoclave ? Pour monter au-dessus de 100°C, il faut de la pression...
  11. La solubilité des diverses formes de silice augmente avec le pH, et ça pourrait marcher avec une lessive de soude ou de potasse, mais la cinétique de dissolution est très lente à froid.
  12. Les deux anneaux que l'on devine ne sont pas dans le meme plan.. et ils devraient se prolonger dans la direction normale a ce plan.
  13. Le caillou mien n'est pas, le mystère restera...
  14. Moi non plus. Les anneaux ont l'air bien plats, mais aucun n'est continu, il faudrait casser.
  15. En voici plusieurs, du gisement d'Albas cette fois. Il me semble que les sapins qui présentent ces rides sont un peu plus riches en inclusions noires que les autres, mais ça reste une impression. Ce qui me parait assez évident, c'est que ces "rides" sont à première vue orthogonales par rapport aux "nervures" des sapins. La tentation est grande d'interpréter les rides comme des cernes de croissance (comme dans du bois) et les "nervures" comme des accumulations latérales de matière organique repoussées sur les cotés de la partie du cristal qui progresse le plus vite, comme des moraines latérales autour d'une langue de glace.
  16. Encore merci pour les suggestions.
  17. La réalité du phénomène de croissance compétitive n'est pas en question, car nous avons nombre d'exemples ou des cristaux se forment dans un milieu solide, dans le métamorphisme ou dans la diagenèse, à commencer par les quartz bipyramidés du Keuper ou les gypses secondaires du type Senard ou gypse sapin (11). Mais pour débattre de la question des formes cristallines que ce processus est capable d'engendrer, il me semblerait raisonnable de préciser le phénomène que l'on imagine en parlant de croissance "contrariée" ("confined crystal growth" dans la littérature récente). Je vois au moins trois situations qu'il y aurait lieu de distinguer : - le minéral secondaire se forme en partie aux dépens d'un minéral qui se dissous : c'est le processus de dissolution-précipitation couplées ; les gypses secondaires formés par oxydation de sulfures et réaction avec du carbonate relèvent probablement de ce cas de figure, qui peut être reproduit au laboratoire, et c'est probablement le processus principal dans les pseudomorphoses. - la croissance du minéral est simplement gênée par la présence de minéraux (ou de matière organique) qui ne peuvent pas se dissoudre, et qui doivent être soit repoussés mécaniquement, soit englobés dans la croissance. - plusieurs minéraux cristallisent en même temps, et entrent en compétition pour l'espace ; le cas type est le feldspath graphique quand le milieu de croissance est un magma ou des symplectites quand c'est un autre minéral qui est corrodé ; mais ça reste à mon sens une relation géométrique de syncristallisation, pas un minéral sans inclusions dont seule la forme externe serait irrégulière.
  18. Les choses les plus simples... un régal
  19. Merci pour l'idée. L'enroulement hélicoïdal est assez resserré pour que l'on ait l'impression de voir des disques. Ce genre serait connu dans du silurien ?
  20. Hello Une idée pour ce curieux assemblage d'anneaux dans un nodule passablement oxydé ? La forme externe est celle d'une septaria (sans les fentes), elle est aplatie (déformée) et la matrice est carbonatée (ça mousse) Les anneaux sont probablement en limonite (pas de carbonate, pulvérulent quand on gratte et poussière brune), mais le point central a l'air plus dur (peut etre siliceux). Vus sur la tranche, les anneaux ont l'air plats, ce qui me fait écarter une piste gastéropode. La provenance est incertaine malheureusement, c'est arrivé au club avec un lot de septarias des Corbières.
  21. Du coup, je reprends ma galerie de portraits de sapin clairs ou sépias, après avoir retravaillé les anciens et traités quelques petits nouveaux Pour les besoins de la discussion, qui suivra je l'espère, je les ai tous orientés de manière a ce que la pointe du sapin soit a gauche et que les nervures partant du tronc (du plan de macle, donc) s'évasent vers la droite. Le plus gros (A2) fait 5 cm. Ceux-ci proviennent d'Albas et montrent particulièrement bien les deux stades (clair et sépia) de cristallisation. A1 A2 Ceux-ci proviennent aussi d'Albas et montrent bien la courbure des nervures A3 A4 Les suivants proviennent de Durban, ils sont plus petits (1-2 cm) D1 D2 Le dernier (D2) est très chargé en inclusions et montre des cernes (transverses par rapport aux nervures) dans la répartition des inclusions J'en cherche d'autres qui ont aussi cette particularité.
  22. Bien vu, merci pour ce lien. Dans cette intervention, Lyckberg reprend les éléments de son analyse publiée en 2009, notamment l'idée d'une alternance des épisodes acide et basiques dans l'évolution des phases fluides (liquide et gaz) à T décroissante, subsolidus. L'argument du moulage des cristaux est en effet très fort en faveur d'une dissolution, mais on ne sait pas bien quel est le milieu solide qui a préservé la forme externe du moule (un ancien feldspath déjà argilisé ou pas encore transformé ?) Et je reste sur ma faim de comprendre la logique thermochimique de cette évolution présumée de l’agressivité des fluides, agressivité qui a du être très importante, au vu des volumes de roche mère altérée (sous les pockets) et néoformés au toit des poches (les gros quartz entre autres). Merci aussi pour les commentaires de D. London sur les grenats. Son argument sur l’homogénéité de composition chimique des grenats me parait bien vu en faveur d'une dissolution, et j'aurais bien aimé que les béryls de Volodarsk fassent l'objet d'une analyse similaire. Entre parenthèses, l'uniformité de composition des grenats reste une observation très étonnante (comme le souligne D. London) et à mon sens assez difficile à réconcilier avec l'idée d'une évolution en système fermé a l'échelle des pockets. Je pense qu'on peut se poser la même question pour Volodarsk, simplement au vu de l'ampleur des transformations.
  23. J'en ai retrouvé un dans mes stocks, il était assez moche pour que je le sacrifie, et du coup j'ai pu relever les caractéristiques optiques du bébé. Comme les autres il est maclé selon (100), comme sur la figure qui représente une lame // (010). Les flèches vertes représentent les positions d'extinction en LPA, en trait plein pour le cristal de droite, en pointilles pour l'autre. et il contient des inclusions noires enracinées dans le plan de macle et partant en éventail vers les pétales, comme dans les sapins "standard" l'angle rentrant de la queue d'aronde (en haut) était bien net au départ, mais je l'ai salement émoussé au polissage
  24. Bonjour Forme pas banale, en effet. Vous ne gagnerez probablement rien en sciant, la forme ne doit pas se développer en profondeur, ça a l'air juste en surface du galet. Ce n'est pas un oursin, c'est sur. Peut être une piste de ver (ichnofossile), car la granulométrie est plus élevée dans ce spaghetti que dans le reste du caillou.
  25. Oui, gangue est un peu excessif, ce sont les épontes des filonnets qui sont carbonatés.
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