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  1. Bonjour Oui c'est bien une brèche d’après la morphologie des fragments sombres. Reste a savoir ce que sont ces fragments. Comme il n'y a pas de réaction a l'acide, on dirait des fragments siliceux sombres (style chaille ou lydienne) cimentés par de la silice.
  2. C'est intéressant de savoir que la glauconie n'est ni repoussée ni dissoute lors de la croissance du gypse dans ce cas. On a vu avec les gypses sapins que la matiere organique est en partie repoussée par la croissance et en partie englobée, mais j'aimerais bien savoir ce qu'il advient lorsque le carbonate est impur (argileux) et si les autres argiles sont repoussées, englobées ou dissoutes.
  3. Merci. Toujours la glauconie pour la coloration verte ? Et ce qui est jaune à coté, du gypse également ?
  4. J'adore. La couronne sombre des épidotes ne pourrait pas être de l'amphibole ?
  5. Plutonique, oui, mais probablement une enclave microgrenue dans le granite central. Comme il peut y en avoir plusieurs familles, et que par malchance dans ce granite le feldspath potassique aussi est blanc, c'est assez difficile à préciser. Globalement, c'est assez sombre pour être une diorite microgrenue. Pour préciser sans avoir recours a une analyse chimique il faudrait : - bien vérifier à la loupe qu'il n'y a pas de quartz (gris) dans les taches claires - voir la matrice sombre d'un peu plus près ou un peu plus net pour voir d'éventuelles amphiboles en phénocristaux : on cherche des taches sombres un peu allongées comme ce que l'on devine au centre de ce détail de votre dernière photo :
  6. C'est intéressant. On imagine que le glauconie était initialement incluse dans un carbonate ?
  7. Disons que s'il y a déjà de l'eau dans les pores, le soluté mettra plus de temps a y entrer.
  8. En lame mince dans une kinzigite (gneiss hyperalumineux à grenat, sillimanite, cordiérite et biotite) dans la catazone du massif de l'Agly, prés de Caramany (66). Lumiere non analysée, champ 4x7 mm. NB : la sillimanite, ce sont les baguettes blanches ; certaines sont en inclusion dans le grenat ; la plupart sont noyées dans les biotites brunes.
  9. Merci du retour d'expérience. Peut-être bien que ce sont les joints de grain qui sont attaqués en premier. Pourquoi ne pas l'utiliser ? Ça doit encore déboucher des canalisations. Si c'est pour neutraliser le soluté (la soude) HCl, si c'est pour laver le récipient vidé, vinaigre blanc.
  10. Je retourne sur le cas de Malvesi (11) et ses bizarreries. La présence d'un bois silicifié avait bien attiré notre attention, et on se demandait si le bois en question provenait bien de ce gisement, faute d'avoir trouvé d'autres indices macroscopiques de silicification. En voici une, sous la forme de pustules de calcédoine (?) à la surface d'une plaque de gypse ; découverte récente de J. & D.Vidal, GGN. Petite surprise, les pustules se mettent à réagir aux UV courts (fluorescence verte) après avoir été chauffées au bec de gaz pour faire blanchir le gypse. De plus près, à la bino ; les pustules font 1 mm environ.
  11. A l'équilibre avec le quartz, et d’après les tables de thermodynamique des solutions aqueuses, l’espèce en solution dont la concentration augmente avec le pH est HSiO3- (autrement dit SiO2 + OH-), la concentration en H4SiO4 (espece neutre) ne varie pas avec le pH. Autrement dit, pour la mise en solution du quartz par la soude, il faudrait ecrire : SiO2 + NaOH >>>> Na+ + HSiO3-
  12. Super plus. La cassure des cristaux jaunes evoque du quartz. Sais-tu quel est le minerai gris-noir ?
  13. Bonjour Pour la formation de la pyrite, je n'imaginais pas que le matériel initial des grains de riz contienne du Fe ou même du S ; juste un réducteur un peu plus puissant que ce qu'il y a dans le reste du nodule, qui permet la nucléation de la pyrite à cet endroit précis et qui a le bon gout de céder sa place en évoluant dans la diagenèse ; la suite de la croissance de la pyrite nécessite de la diffusion de Fe et de S, bien entendu. La piste d'un carbonate Fe (ankérite ou sidérite) comme précurseur m'avait aussi traversé l'esprit, et dans ce cas, la pyritisation peut être liée à un recyclage partiel du Fe. Bingo. La distribution des grains de riz étant assez homogène dans la partie centrale du nodule, on pourrait voir ça comme une sorte d'exsolution, une calcite (ou une dolomie) initialement très riche en Fe (ou Fe + Mn) se décomposant en calcite standard + ankerite. Cela nous ramène a l'interet d'une identification précise des carbonates dans le caillou.
  14. Le même, avec l'orientation des positions d'extinction en LPA (Ng et Np) de part et d'autre du plan de macle (pointillés verts) et des zooms sur la distribution des inclusions A noter, la courbure des nervures dans le bas de l’âme, qui partent de la trace du plan de macle pour venir tangenter la trace d'un autre plan (les pointillés jaunes). D’après les angles entre ce dernier et Ng Np, ce pourrait être la trace de (-1 0 1) i.e. le plan de symétrie de la macle en fer de lance. A noter aussi le départ en éventail vers le haut du cristal, et la morphologie pas du tout automorphe des zonations de croissance ; il n'y a aucune différence de vitesse de croissance de part et d'autre du plan de macle, mais le front de cristallisation devient émoussé, et les inclusions noires, très denses, se mettent à former des vagues normales à la direction de croissance. Ce qui me parait intéressant la-dedans, entre autres, c'est que la manière dont les inclusions noires sont déplacées par la croissance du gypse change avec la densité de ces inclusions ou bien avec la vitesse de croissance du gypse. Je ne résiste pas à l'idée d'une analogie avec l'écoulement glaciaire et la manière dont il redistribue les inclusions (cailloux et poussières) qu'il transporte : Les nervures visibles en bas font penser à des moraines latérales, rejetées sur le coté de l'écoulement, donc longitudinales ; et dans ces nervures, il n'y a presque pas de gypse, comme il n'y a pas beaucoup de glace dans une moraine latérale. Les vagues du haut évoquent plutôt des bandes de Forbes, i.e. ces accumulations périodiques de poussières (alternances de glace sale et de glace blanche) qui sont normales par rapport à l'écoulement du glacier ; dans ce cas, la séparation physique entre glace et inclusions est beaucoup plus limitée.
  15. Du gypse, à tout hasard. La pyritisation très sélective reste remarquable et milite plutot pour de l'organique.
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