fossilo19

idem pour moi...

une portion de dent, peut-être????

Merci Gael pour ces rappels, je n'avais pas recherché mais finalement je vois que certains des échantillons ont déjà été présentés par Christophe B dans un sujet plus ancien...avec discussions sur leur origine

vu les éléments fournis jusqu'alors, ces silex ont une origine marine (fossiles marins, brachiopodes, échinides probables) donc mon hypothèse pour la formation de ces stries: dans le sédiment (crayeux) des organismes creusent des terriers qui peuvent être tubulaires ou plus 'ramifiés ou tordus' (cf silex 194) ; après la mort de l'organisme fouisseur, Le terrier se remplit de sédiments constitués d'un matériau légèrement différent des sédiments qui l'entourent (avec éventuellement restes de matière organique) . Cette différence influe sur les échanges (oxygène, sulfure d'hydrogène, ions Calcium, ...et silice susceptible de précipiter et remplacer le sédiment initial); l'équilibre chimique particulier établi dans ces restes de terriers modifie la précipitation de la silice qui se fait de façon 'cyclique' en fonction de la disponibilité en silice libre. (peut être que je me plante complètement mais au moins j'aurai essayé...)

sujet agréablement présenté, on attend la suite avec impatience et curiosité!

une question de nodule?

@Tine24 merci pour ce retour et les précisions sur l'âge de cette géante... (encore une fois, 'over the brick' semblait trop pressé d'avoir une réponse au sujet qu'il a créé puisqu'il n'est toujours pas revenu le consulter!)

à condition de revenir sur le sujet, car depuis plus d'une semaine 'over the brick' n'est pas venu consulter les réponses, semble t il...

Que de beautés et raretés présentées avec explications scientifiques , merci aux contributeurs pour ce partage (désolé, je n'ai rien à proposer pour alimenter ce sujet...)

merci pour cette photo et confirmation de la conservation de cette ammonite géante; sais tu de quel étage elle provient?

@over the brick il me semble qu'au musée du Bugue (24) il y a (? avait) une 'géante' du crétacé de la région; un vieux souvenir également , dans la carrière de la cimenterie de Dannes (62) il avait été trouvé de très grosses ammonites , exposées dans le hall d'accueil, mais je n'ai pas de reférence précise et cette cimenterie a arre^té son activité depuis x années...

voir aussi arrêt 8 sur la page https://planet-terre.ens-lyon.fr/ressource/excursion-limagne.xml

sur la 3e photo , il me semble bien que ce sont des Ostracodes déposés sur la paroi du Gastropode brisé , on connait d'ailleurs des niveaux dans la série de la Limagne où la roche est quasiment exclusivement formée d'une accumulation de ces petites carapaces : j'ai vu de ces 'ostracodites' près de Clermont -Fd et à Gannat. (je n'ai ps d'échantillon ou de photo sous la main mais je pourrais peut-être 'plonger dans les cartons' pour en faire... edit: dans la publication suivante, évocation des ostracodites https://doc.rero.ch/record/16543/files/PAL_E3223.pdf

concrétions de limonite (en mélange avec des éléments siliceux [grès] et d'autres oxydes de fer éventuellement, et souvent un 'coeur' argileux encore présent ou disparu, d'où un vide dans ces concrétions), on les trouve également sous l'appellation 'aétite' Ces concrétions sont connues dans le permien du 'bassin de Brive', à Juillac et vers le Terrassonnais.

@Christophe B, ne te fâche pas, mais je n'ai pas pu résister: roulées par la mère pour faire plaisir au père, ou roulées par la mer?

fragments de trilobites, 2 est une pointe génale de Paradoxididae

coraux champignons, et très probablement du Crétacé supérieur (dépôts marins 'dominants' en Dordogne) . Si on obtient des précisions sur le lieu de récolte , on pourrait éventuellement déterminer de quel étage ils proviennent , mais (à ma connaissance) il y a peu de données précises sur les faunes de coralliaires de ce secteur. (je viens de rechercher dans la thèse de JP Platel [1987], il cite simplement des Hexacoralliaires dans le Turonien inférieur et moyen du Périgord; à voir si les notices de cartes géologiques du secteur fournissent mieux??? ...)

@Mia24 merci pour ces précisions sur la taille, c'est effectivement ce qui m'avait un peu étonné pour des cyclolites éventuels . si ton père peut faire la photo de l'autre face (sans urgence) cela pourra confirmer l'identification ; a t-il une idée de l'origine géographique plus ou moins précise (département ou plus précis?), ce type de fossile est souvent associé aux rudistes dans le Crétacé du Bassin Aquitain (Dordogne, Charente , et +)

j'avais aussi pensé aux cyclolites, mais en l'absence d'échelle, j'avais l'impression sur la 2e photo où ils apparaissent à côté de rudistes qu'ils étaient vraiment énormes , d'où mon doute (mon plus gros cyclolite de Charente atteint quand même presque 20 cm, ceux de Dordogne 12-15 cm maxi ) @Mia24 peux tu nous indiquer la taille et éventuellement faire une photo de l'autre face? , merci.

Bonjour, pour les 4 premières photos, ce sont des moules internes de rudistes du Crétacé (fais une petite recherche avec ces mots, tu trouveras de nombreux exemples et illustrations) pour les dernières, ce sont des bilobites et Rusophycus, traces de déplacement et de repos de Trilobites possibles, de l'ère paléozoïque (ère 'primaire'); voir par exemple: j'ai un doute pour les photos intermédiaires, je préfère attendre d'autres avis...

@PK67 bis Parmi ces 3 bijoux dont tu nous partages les photos, ma préférence va à la ponte d'insectes, cela fait rêver! (je suppose pour la taille, de l'ordre de 2cm de large pour cet échantillon? )

j'ajoute une traduction du résumé pour ceux qui seraient tentés d'en lire plus.... Résumé : Les Branchiopodes Notostracés signalés dans la Lagerstätte des grès à Voltzia du Trias inférieur dans le nord-est de la France ont été précédemment attribués à Triops cancriformis, faisant de cette espèce l'animal le plus ancien de l'histoire de la Terre. Une ré-étude minutieuse du matériel magnifiquement préservé indique que l'espèce peut être bien caractérisée mais représente un genre et une espèce de Notostracés qui ne peuvent être attribués aux Triopsidae. Cela sape le concept de « fossile vivant ». Le nom Apudites antiquus, sous lequel les premiers spécimens connus ont été décrits, est disponible et approprié pour l'espèce. Certains des spécimens d'Apudites antiquus offrent des détails morphologiques d'une qualité qui les classe parmi les arthropodes non marins fossiles les mieux préservés. Les spécimens des grès à Voltzia précédemment attribués à l'espèce actuelle T. cancriformis comprennent deux Branchiopodes Diplostracés particuliers supplémentaires, Olesenocaris galli gen. et sp. nov. et Grauvogelocaris alsatica gen. et sp. nov., tous deux dotés de caractéristiques morphologiques uniques qui les caractérisent comme représentants de familles encore inconnues.

Bonjour , ce que certains ont longtemps qualifié de 'fossiles vivants' puisque connus pour ne pas avoir évolué depuis longtemps, est remis en question pour le cas des Triops , notamment ceux précédemment décrits dans les grès à Voltzia des Vosges. L'article suivant, riche en informations et illustrations, apporte une révision de ces Crustacés fossiles du (Permien et surtout) du Trias de France, d' Allemagne , et d'ailleurs... Bonne lecture pour ceux qui sont intéressés. Papers in Palaeontology - 2024 - Geyer - The end of the living fossil tale A new look at Triassic specimens assigned to.pdf

les sphères pourraient-elles être des coprolithes de ces vers fouisseurs ?

2 sites ardoisiers sont encore exploités en Corrèze, à Allassac et Travassac. Seul un site remarquable aménagé dans une partie des anciennes carrières de Travassac est accessible au public en saison touristique ( https://lespansdetravassac.com/ ) tandis que les exploitations actives ne le sont évidemment pas. Toutefois, à l’occasion des journées du patrimoine, une matinée par an, le site d’Allassac est présenté au public. Près de la grue (vestige du dernier puits ouvert en 1960, avant la fermeture en 1977), le maire d’Allassac a présenté l’histoire de l’exploitation locale puis du côté des ateliers, l’exploitant et les ardoisiers ont expliqué les opérations permettant de passer du bloc exploité à l’ardoise de couverture. La 1e trace d’utilisation du matériau local est attestée (fouilles archéologiques) du 6e siècle, une mention de carrière apparait dans un écrit du 17e et à partir de 1893 (gare sur la ligne ferroviaire Paris Toulouse) l’exploitation s’intensifie, employant jusque 400 ouvriers avant la 1e guerre mondiale ! Après la fermeture (1977) une étude du BRGM ouvre la perspective de reprise possible et le site racheté par la municipalité reprend une activité d’exploitation en 2004, en association avec les ardoisières de Travassac. vue de la carrière Un bloc duquel on ne tirerait pas d’ardoises de couverture ! Seulement 6 à 8% du volume extrait produit des ardoises de qualité, le reste étant valorisé autrement (dallage, pierre à bâtir, enrochements, usinage en mobilier comme des vasques, etc) Les blocs extraits sont d’abord sciés puis une presse permet de les débiter en répartons qui seront ensuite fendus manuellement par le fendeur, et enfin une machine permet de donner la forme et la dimension finale de l’ardoise (opération qui ne peut se faire que par la main de l'homme avec les ardoises de Travassac). blocs remontés de la carrière bloc scié (voir la scie diamantée au fond) presse séparant les répartons Les répartons sont amenés à l'atelier où les fendeurs vont les débiter en ardoises Le fendeur à l'action, un travail physique mais aussi une maitrise du geste assurée au fil des années de pratique (test sonore, technique pour éviter de casser la plaque à débiter, ...). ( D’autres informations sur ces produits de qualité (durée de ‘vie’ des ardoises supérieure à 2 siècles !!!) sur : https://ardoisieresdecorreze.com/ ) Merci à la municipalité d'Allassac et au personnel des ardoisières pour cette matinée