J'ai l'habitude de passer mes vacances avec mes grands-parents dans un petit village vers le Lac du Guéry.
L'activité essentielle se concentre sur le bois, les champignons.
J'avais pris goût à la marche de par une escapade dans le Verdon étant tout petit. Les routes ne m'attiraient pas une paille. Parcourir la campagne, de champ en champ. Un rien sauvage quoi. Un jour un ruisseau me barre le chemin.
Au cours de ma huitième année, je m'obstine à le franchir et, mon regard est détourné par une pierre
au fond de l'eau, qui diffère des roches des montagnes.
Je l'attrape et tombe sur une petite plaque de cristaux transparents foncés - dont les pointes sont assez rognées -.
Je venais de découvrir un quartz fumé en pleine Auvergne. Bientôt il n'y eut plus que çà qui occupait mes loisirs : la recherche de cristaux.
Au fur et à mesure des découvertes, j'ai pris conscience de la variété proposée dans le faciès d'une même espèce.
C'est çà qui va me booster et aussi le côté "esthétisme non éphémère" qui sort des tréfonds. Les contrastes de certaines associations vont avoir raison de moi.
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Mon grand-père est maçon tailleur de pierres de Volvic ou d'Escolore (à la retraite mais poursuivant), je ne sais pas identifier si cela a un rapport direct.
J'ai rencontré des passionnés, on a parfois des jalousies sur nos trouvailles mais ce qui reste ce sont la convivialité des sorties et le frisson dans la quête de pièces dont le côté amorphe ne nous dit rien. Chacun s'accorde une couleur de prédilection (la fluo bleue plus que la verte).
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Et puis j'ai croisé des personnages que je n'ai que très peu connu; je pense à l'agriculteur Mounaud de Villevaud; à M.Gilbert Gauthier, très regretté, surtout quand j'observe sa mine. Et je me demande si son côté fringant, la minéralogie et les voyages ne le lui avaient donné.
1925-2006