Dans le cyclisme moderne les calculs ne m'ont jamais épaté.
Regardez une échappée. En tant que spectateur, ils ont une chance si leur avance reste supérieure à une minute par kilomètre. Je ne connais pas la manière de calculer d'un responsable d'équipe, mais jusqu'à présent sur les étapes plates, la plupart des échappées a été rattrapée à 1km500 de l'arrivée. De quoi être écoeuré par les équipes de sprinteurs ou par l'incapacité du responsable de sa propre équipe à l'avoir motivé jusqu'au bout.
Le pire c'est que les repris tout près de l'arrivée sont relégués à plus d'une minute (constation moyenne sur 4 étapes cette année), ils n'arrivent pas à accrocher l'arrière du peloton, ils se font littéralement dépasser. Heureusement qu'existe le trophée du plus combattif pour les soutenir !
Ce qui est pathétique, ce sont les Schleck qui camouflent leur ambition derrière leur esprit de famille. De plus les journalistes ne semblent pas très impartiaux. Après tout, que pouvons-nous leur dire, ils ne font que leur métier. Ils sont capables d'encenser un coureur (là ils sont deux frères, où est la sportivité ?) pendant le tour, autant que de lui tailler un costard après analyses sanguines...
Par ailleurs, un bon grimpeur est celui dont on capte les sensations (difficultés ou verve), qui impressionne par ses propres capacités. En 2009, j'ai particulièrement apprécié Contador et Astarloza, ce dernier ayant remporté une étape de montagne, en ayant été largué dans un premier temps. Je ne suis pas forcément pour les français, je me souviens autour de 2000, un soit-disant grimpeur qui avait 8 min et après 2 cols il gagna avec seulement 30 sec. Il a suffisamment de supporters en France, il n'est pas à un près.
Toujours plaisant de regarder des images de la France avec de l'innovation, et d'écouter Polo la science, merci pour la dimension résistante qu'il donne au Tour.