Des remarques, a posteriori issues de visite de bourses, comme elles viennent (pas à prendre comme absolues, juste point de vue personnel):
- Vous savez peut être ou non qu'il y a les échantillons qui sont exposés et AUSSI ceux restés dans les cartons sous le drap du stand voir ceux dans le coffre de voiture, qui n'en sortent pas pour tout le monde.
- Subtilités à gogo ... Un exposant n'autorise pas une photo car cela pourrait montrer qu'une espèce n'est pas si rare que prétendue.
Pourtant il dispose dans une vitrine une multitude d'échantillons car il souhaite s'afficher comme Le spécialiste d'un gisement, donc le marchand incontournable. Beaucoup de collectionneurs attirés, ... mais toujours sous condition d'aucune photo.
Suite à ces deux remarques, la trace de la photo peut casser le manège.
- Puis je prendre une photo ?
Un temps je me disais qu'il fallait poser la question systématiquement.
Aujourd'hui, tout le monde a un appareil. Du coup, dans un souci de ne pas tirailler l'exposant, la politesse fout le camp.
Dans des temps ordinaires, l'autorisation aurait du rester une acceptation.
- La question du prix :
On refuse parce que derrière il y a la rivalité qui sommeille, ou une mauvaise humeur, ou une histoire de pognon.
Dans ce cas, je floute les étiquettes. Vous allez croire que je suis contre ceux qui les laissent. Une fois encore ceux ci peuvent le faire volontairement ou non. En floutant les prix, là vous savez au moins que c'est volontaire. Chacun fait ce qu'il veut mais un prix laissé sur une photo n'apporte aucune information. Sinon une perturbation, la photo n'est plus photo, elle est affiche.
- Certains prendront des photos pour alimenter le blog, avec comme le sympathique argument humanitaire introduit souvent sous la sempiternelle forme " Pour ceux qui n'y étaient pas... Visitez MON blog ". Un autre débat, passons.
- On dit que les pierres remarquables partent souvent le samedi matin, et parfois des commerçants se plaignent que je regarde sans acheter.
En plein dimanche après midi, je me mets à découvrir un échantillon plaisant qu'il ne m'est pas possible d'acquérir, je suis visiblement attiré au point de ressortir l'appareil depuis longtemps rangé (la bourse en est à son dernier jour). Alors fait de plus en plus régulier, dans le quart d'heure qui suit la pierre est achetée. Ben si, je sers à quelque chose.
Et je rentre bredouille. Snif.