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fossile47

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Tout ce qui a été posté par fossile47

  1. Héhé. scout d'un jour, scout pour toujours...
  2. le cadre est magnifique.
  3. Info activolcans : L'éruption de l'Eyjafjöll semble maintenant terminée. Le dernier bulletin du NORDVULK indique en effet que la quantité de cendres produite hier était très faible et que le panache était essentiellement formé de gaz. Les chutes de cendres se sont arrêtées et ils n'ont pas noté de réelle activité explosive, mais un dégazage beaucoup plus passif. Source : NORDVULK. On va maintenant passer aux choses sérieuses. Le géant katla va peut être nous montrer de quoi il est capable. Si eyjafjoll ne décide pas de faire des siennes dans les jours à venir.
  4. J'ai eu la chance de rester sur les webcams jusqu'a minuit et demi. Activité effuso-explosive observée. des projections de lave fréquente, surtout après minuit, l'émission d'un panache très chargé en cendre et quelques éclairs rouges. La coulée de lave semble toujours alimenté, peut être a-t-elle repris son avancée, des explosions étaient visibles à mi pente, liée à rencontre lave-glace. Mais j'ai loupé le bouquet final, vers 1h30, il y aurai eu une belle aurore boréale, conjointe à une puissante explosion de lave. Ce matin, du brouillard ou de la cendre bouche la visibilité.
  5. Salut à toi est . Alors. L'atlantique et ses effets. Tout d'abord, je te conseille de faire un tour sur les forum d'infoclimat (dont je suis membre). Tu auras à faire à de vrais météorologues et climatologues très pédagogues. l'océan atlantique a sur l'europe une influence important. De par son courant appelé Gulf stream, il apporte un air doux et humide sur la facade ouest. L'influence de l'atlantique est régie aussi par un vent appelé Oscillation Nord Atlantique : il est liée au defférences de pression entre la dépression d'islande et l'anticyclone des acores La variation de l'indice ONA est particulièrement importante de novembre à avril alors que la circulation atmosphérique est très variable sous nos latitudes, c'est pourquoi on calcule l'indice en hiver. L'oscillation peut être hebdomadaire ou mensuelle, indicatrice d'une variation dans la trajectoire des systèmes, de la force et de la direction des vents, ainsi que de la zone affectée par des précipitations. Les variations de l'indice peuvent être grande d'une année à l'autre mais on observe clairement sur le graphique des périodes de plusieurs années où l'indice moyen est plutôt positif (1980-1998), et d'autres où il est plutôt négatif (1955-1974). Ce cycle long de 20 à 25 ans donne un effet plus systématique sur le climat. En 2008, le cycle est entré en transition de la phase positive à la phase négative. Un ONA très positif, forte différence de pression, est relié à une circulation zonale d'ouest plus prononcée entre les deux entitées car la différence de pression causant les vents est plus grande. De plus, l'anticyclone plus important sur les Açores fait remonter la circulation vers le nord. Ceci amène de l'air humide et plus frais en Europe. Les étés sont alors frais et les hivers doux mais pluvieux. Par contre, quand l'indice est négatif, la circulation est plus faible et plus au sud donnant des hivers froids et les dépressions se dirigent alors vers le bassin méditerranéen. Si l'indice est très négatif, les étés seront caniculaires et les hivers particulièrement froid. Les précipitations seront déplacées vers la Mer Méditerranée et l'Afrique du Nord. Certains me diraient que ça n'a rien à voir avec ce que cherche Tim 1, mais si nous habitions au quebec, cette ocillation venant des terres, le temps serait plus sec et plus froid en hiver (climat continental) car il ne s'est pas encore charger assez d'humidité. Info démoniaque sur le gulf stream (wikipédia): On a constaté, grâce à des prélèvements de glace en Antarctique, que le taux de CO2 dans l'atmosphère variait avec les températures. Il oscillait en effet de 180 ppmv lors des glaciations à 280 ppmv en périodes inter-glaciaires (1 ppmv est une partie par million en volume c'est-à-dire 1 cm³ par m³ d'air). Les activités humaines ont récemment porté le taux de CO2 dans l'atmosphère à 370 ppmv, niveau jamais atteint depuis un million d'années. Ce taux augmente de manière accélérée et devient exponentielle, si bien qu'en 2050, il devrait atteindre 700 ppmv, et avoir ainsi doublé. Sans oublier le méthane, issu de la digestion des ruminants et des marais, estuaires et rizières, qui est aussi un puissant gaz à effet de serre, qui augmente également rapidement. La température a augmenté de 0,6 °C en 100 ans, à la surface du globe ; et que par dilatation de l'eau chaude le niveau des océans monte. La fonte des glaciers continentaux ne peut induire de montée quantifiable des océans, mais sur l'Atlantique Nord, l'effet de serre est en train de faire fondre les immenses glaciers de l'Arctique et contribue à l'augmentation de la pluviométrie de l'Atlantique Nord[réf. nécessaire]. Ces deux phénomènes réunis sont à l'origine d'un apport d'eau douce sur cette région. Si jamais ce dernier venait à être trop important, comme cela fut le cas au début de la dernière période glaciaire (-11 000 environ avant notre ère : les glaciers fondent en Amérique du Nord, libérant les eaux d’immenses lacs qui refroidissent les courants marins et produisent un refroidissement général du climat terrestre), alors le Gulf Stream pourrait disparaître. En effet, un important apport d'eau douce diminuerait les différences de densité de l'eau entre l'océan arctique et la mer de Norvège. Le lieu de plongée des eaux froides et salées se retrouverait au niveau des Açores ; et le Gulf Stream se replierait sur lui-même n'allant plus au-delà des Açores. La paléoclimatologie a mis en évidence un couplage fort entre température moyenne de l’hémisphère nord et intensité des courants atlantiques[réf. nécessaire]. Le climat passé a connu des baisses brutales de l'ordre de 5 °C en Atlantique, 10 °C en Europe et 15 °C au Groenland couplées à un ralentissement des courants (dont les traces fossiles sont observées par la sédimentologie). Ces changements apparaissent en seulement quelques décennies, suggèrent une très puissante boucle de rétroaction. Le dernier refroidissement de ce type remonte à 8 200 ans environ, et l’étude des sédiments marins laisse penser que c’est bien un apport massif d'eau douce dans l'Atlantique nord qui aurait interrompu (ou fortement ralenti) la circulation océanique. Or, pour Martin Visbeck (Institut Leibniz des sciences de la mer, Département d'océanographie physique à Kiel, Allemagne), les courants de l'Atlantique nord pourraient avoir perdu 30 % de leur force d'ici 2100, permettant des hivers plus froids au nord de l'Europe[réf. nécessaire], qui ne masqueraient toutefois pas le réchauffement en cours en Europe. Conséquences possibles Conséquence sur le froid hivernal. Les simulations de Richard Seager estiment qu'une interruption du Gulf Stream (qui pourrait se produire d'ici 20 ou 200 ans selon certains modèles) n'induirait qu'un changement non significatif ou peu important pour le refroidissement hivernal de l'Europe de l'Ouest par rapport à celui de l'Amérique du Nord. 'Conséquences sur les niveaux marins :[réf. nécessaire]' Le niveau moyen de la mer est actuellement plus élevé d’environ 1 mètre à New York, que sur les côtes européennes, en partie à cause des courants marins. Une réduction de 30 % des courants du nord ouest de l’atlantique impliquerait une baisse du niveau marin en Amérique du nord équilibré par une augmentation d’environ 10 cm en Europe qu’il faut ajouter à l’effet de dilatation et aux apports d’eaux de fonte des glaces. 'Effet boomerang sur le réchauffement ?[réf. nécessaire]' La plongée permanente du courant de dérive nord-Atlantique contribue à annuellement enfouir un milliard de tonnes environ de CO2 atmosphérique dissous dans les eaux de surface de l’Atlantique nord. Ce CO2 pouvant être piégé dans les couches profondes pour des siècles. Si les courants marins ralentissent, les couches supérieures de la mer s’acidifieront plus rapidement et la mer pourrait moins absorber de CO2, voire en relarguer, et ainsi augmenter les taux atmosphériques de gaz à effet de serre, ce qui augmenterait la température de l’hémisphère nord, ainsi que la fonte des glaciers, et par la suite les apports des eaux douces dans l'Atlantique, ce qui ralentirait encore les courants en produisant un cercle vicieux auto-entretenu. Reste à étudier si le Gulf Stream a ou non des impacts indirects sur la croissance et répartition du plancton qui peut par ses émissions indirectement influer sur la nucléation de la vapeur d'eau, c'est-à-dire sur la formation de nuages, lesquels ont aussi une importance majeure en termes de régulation climatique Par ailleurs, outre les phénomènes d'El Niño et La Niña, d'autres courants interviennent. Thierry Delcroix (Laboratoire d'études en géophysique et océanographie spatiales) note que le Programme d'Études climatiques de l'océan Pacifique a constaté que les courants équatoriaux intermédiaires profonds (qui véhiculent environ 100 millions de m³ d'eau par seconde) - 300 à - 1200 mètres) avaient changé de sens en 2000. Le film " le jour d'après " reprends les effets qu'auraient un tel évènement.
  6. Bonjour, depuis quelques temps, je suis à la recherche des principales sources chaudes dans le Cantal. Je cherche sur internet, mais le seule affichée est celle du par de chaudes aigues. en avez vous d'autres à me proposer ? merci à vous.
  7. selon activ, c'est la coulée qui devrait atteindre la vallée d'ici le week end. ca chauffer. Une casade de lave en fin de pente puis des méandres de roches en fusion. passionnant. Il va me falloir une abonement aux cams.
  8. Le sommet sort de l'ombre. Que c'est beau !!! J'ai l'impression de voir le film sur Pompéi (sans Pompéi biensur).
  9. Analyse antivirus terminée. Je cric ou ? La vallée est toute embrumée, peut être par la vapeur d'eau. note d'activolcans : On note, depuis hier matin, le retour d'une sismicité sous le sommet de l'Eyjafjöll avec des secousses dont les hypocentres (foyers) sont localisés entre 20 et 1 km de profondeur et dont la plus récente atteint une magnitude proche de 3. Toutes sont alignées suivant la direction de la fracture éruptive actuelle (sud-ouest nord-est). Les gardes-côtes islandais ont indiqué hier aux volcanologues que le panache montait à plus de 5000m d'altitude, indiquant une augmentation de la puissance de l'activité explosive. Parallèlement, des vols en direction et au départ de l'Irlande ont été annulés aujourd'hui en raison de "concentrations de cendres supérieures aux niveaux de tolérance acceptables fixés par les motoristes d'avion" (citation de l'IAA dans Le Monde). Le VAAC de Londres maintient le niveau d'alerte aviation au rouge ce matin. Outre le son des explosions, les volcanologues sur le terrain ont pu ressentir les vibrations du sol mais indiquent qu'elles ne sont plus ressenties à plus de 4 km de distance. L'amplitude du trémor a, quant à elle, amorcé hier à 15h00 (TU) une baisse. Sources : NORDVULK; IMO; Vedur.is; Le Monde; VAAC de Londres. voici les bières que m'a demandé 1GM :coucou!: A la votre.
  10. fiou ! me revoilà. j'ai pas une minute pour me connecter depuis quelques temps. dernière info Activolcans : Les webcams sont ce matin parfaitement dégagées et permettent de bien voir à la fois le panache marron lié à l'activité explosive sommitale (un panache dense et continue signe d'une activité toujours vigoureuse) et le panache blanc (vapeur d'eau) qui s'élève à travers la langue glaciaire Gígjökull et qui marque la position de la coulée de lave sous-glaciaire qui progresse toujours. Actuellement elle a parcouru plus de la moitié de la longueur du Gígjökull et si son alimentation ne faiblit pas il se pourrait qu'elle émerge au front du glacier d'ici la fin de la semaine prochaine (peut-être en milieu de semaine car elle arrive dans un secteur où la pente s'accentue). Le trémor, qui était stable depuis plusieurs jours, montre une tendance à la hausse depuis hier 18h00 (TU) environ. La protection civile islandaise a mis en ligne la carte de restriction d'accès (en islandais) qui englobe aussi bien l'Eyjafjöll que le glacier Myrdalsjökull sous lequel se trouve le volcan Katla. Le niveau d'alerte aviation est maintenu au rouge par le VAAC de Londres. Sources : Mila.is; Vedur.is; islande2010.mbnet.fr; VAAC de Londres Le panache de vapeur à mi caméra c'est de l'eau chaude ou le front de lave ?
  11. Après Eyjafjoll, d'autres pourraient suivre : http://www.psychomedia.qc.ca/pn/modules.ph...le&sid=7782 Soyez prêts pour des décennies de feux d'artifices, titre un article du New Scientist. Alors que la seconde moitié du 20e siècle a été exceptionnellement calme, l'activité volcanique et sismique sous l'Islande au cours de la décennie passée suggère que cette région entre dans une phase plus active, avec plus d'éruptions et le potentiel de très grosses explosions. "L'activité volcanique en Islande semble suivre une périodicité d'environ 50 à 80 ans. L'augmentation de l'activité au cours des 10 dernières années donne à penser que nous pourrions entrer dans une phase plus active avec plus éruptions, dit Thorvaldur Thordarson, un expert des volcans islandais à l'Université d'Édimbourg au Royaume-Uni.
  12. http://eldgos.mila.is/eyjafjallajokull-fra-valahnjuk/ http://eldgos.mila.is/eyjafjallajokull-fra-fimmvorduhalsi/ http://eldgos.mila.is/eyjafjallajokull-fra-thorolfsfelli/ ca se degage un peu. les images sont très belles.
  13. RRRRRRRRR!!!!!!!! Le mauvais temps pourrait persister jusqu'a jeudi prochain et apporter de nouvelles bourrasques de neige sur le massif. côté activité, il semblerai que les sismographes enregistrent une nouvelle augmentation de l'activité. Sismicité qui perturbent beaucoup les scientifiques, car elle pollue des donnée sur le katla et masquent peut être l'activité du volcan.
  14. Voici de nouvelles infos, pouvant être assez importantes trouvées sur le net. http://tempsreel.nouvelobs.com/actualite/m...importante.html Islande: un autre volcan pourrait provoquer une éruption plus importante REYKJAVIK (AP) — L'éruption de l'Eyjafjallajokul en Islande pourrait provoquer une autre éruption, plus importante, du volcan voisin Katla, créant ainsi un nouveau scénario catastrophe pour le transport aérien, avertissent les scientifiques. Une éruption du Katla serait dix fois plus forte et éjecterait de plus grands panaches de cendres dans les airs. Il est situé à seulement 20 kilomètres de l'Eyjafjallajokul, dans le sud de l'île. Les deux volcans seraient reliés par un réseau de canaux de magma. Le Katla est toutefois recouvert d'une couche de glace de 500 mètres d'épaisseur formée par le glacier Myrdalsjokull, l'un des plus grands d'Islande. Cela représente une quantité de glace plus de deux fois supérieure à celle du glacier de l'Eyjafjallajokul. Le Katla se réveille habituellement tous les 80 ans environ. Il semble cette fois un peu en retard, sa dernière éruption remontant à 1918. Il ne présentait aucun signe d'activité mardi, selon les scientifiques qui le surveillent à l'aide de capteurs sismiques. Les chercheurs restent toutefois sur leurs gardes. Une éruption volcanique peut provoquer l'explosion d'un volcan voisin, et par le passé ont le Katla et l'Eyjafjallajokul ont été actifs en même temps, souligne Pall Einarsson, professeur de géophysique à l'université d'Islande. Les trois dernières fois que l'Eyjafjallajokul est entré en éruption, le Katla a fait de même. En cas d'éruption du Katla, des villageois vivant à proximité devraient être évacués rapidement pour échapper à des torrents d'eau fondue dévalant les pentes du volcan. A Vik, un village qui s'est retrouvé couvert de trois millimètres de cendres après l'éruption de l'Eyjafjallajokul, les 300 habitants auraient deux à trois heures pour gagner un abri si nécessaire. Mais dans d'autres zones autour de la montagne, les habitants auraient moins de 20 minutes pour évacuer, précise Svenn Palsson, le maire de Vik. La couche de glace du Katla est une source de préoccupation car c'est le mélange d'eau froide fondue et de lave qui provoque des explosions et projette des cendres en haute altitude. Une éruption du volcan pourrait ainsi libérer un nuage de cendres qui pourrait ensuite dériver au-dessus de l'Europe et paralyser le trafic aérien. Pour le moment les scientifiques n'enregistrent que de légers tremblements au Katla, qui seraient liés aux mouvements de la couche de glace, mais l'activité de l'Eyjafjallajokull complique l'analyse des données et rend une éventuelle éruption du Katla plus difficile à prévoir. Comme les séismes, les éruptions volcaniques sont de toute façon difficiles à prévoir. "Le Katla peut se réveiller demain ou dans 100 ans, on ne peut pas savoir", déclare M. Palsson. "Tout ce que nous pouvons faire c'est nous y préparer." AP http://www.lemonde.fr/planete/article/2010...40013_3244.html Le réchauffement climatique a-t-il été un facteur déclencheur de l'éruption de l'Eyjafjöll, le petit volcan sous-glaciaire islandais dont le panache cendreux continue d'obscurcir le ciel de l'Europe ? Les chercheurs ne le pensent pas. Le glacier qui le recouvre, l'Eyjafjallajökull, est de taille trop réduite, et la couche de glace – entre 200 et 300 mètres – trop peu épaisse, pour qu'une variation de cette calotte ait pu avoir une influence déterminante sur la géologie locale. A plus grande échelle, en revanche, la fonte des glaciers menace d'accroître l'activité volcanique. "Une éruption peut être provoquée par une surpression ou par une décompression, décrit Patrick Allard, directeur de recherche au CNRS et volcanologue à l'Institut de physique du globe de Paris (IPGP). Si on allège la charge qui pèse sur le réservoir de magma formé de cristaux et de bulles de gaz, les forces de pression qui s'exercent sur lui se relâchent. C'est comme si on ôtait le bouchon." Avec ses quelque 130 volcans actifs, l'Islande constitue un terrain d'observation privilégié. Carolina Pagli, géophysicienne à l'université de Leeds (Royaume-Uni), et Freysteinn Sigmundsson, volcanologue à l'université de Reykjavik, ont publié, en 2008, dans la revue Geophysical Research Letters, une étude sur le plus grand glacier islandais, le Vatnajökull, qui s'étend sur plus de 8 000 km2, au sud-est de l'île, où il coiffe plusieurs volcans, dont le Bardarbunga, le Grimsvötn et le Kverkfjöll. ACTIVITÉ PLUS INTENSE Depuis 1890, cette calotte a perdu environ 10 % de sa masse. Et le niveau du sol autour du glacier s'élève actuellement de 25 millimètres par an. Les scientifiques ont calculé que, du fait de l'affaiblissement des contraintes pesant sur le manteau et la croûte terrestres, la production de magma souterrain a augmenté d'environ 1,4 km3 en un siècle. Un volume suffisant pour que se produise, tous les trente ans, une éruption comparable au dernier grand événement volcanique enregistré sous le Vatnajökull, qui avait éjecté, en 1996, près de 0,5 km3 de magma. "Du fait du retrait des glaciers, on peut s'attendre, dans le futur, à une augmentation de l'activité volcanique", concluent les auteurs. Interrogé après le réveil de l'Eyjafjöll, M. Sigmundsson confirme cette crainte : "Il pourrait y avoir des éruptions soit un peu plus importantes, soit plus fréquentes en Islande dans les prochaines décennies." Selon sa collègue, des zones volcaniques comme le mont Erebus en Antarctique, les îles Aléoutiennes en Alaska, ou la Patagonie en Amérique du Sud, risquent, elles aussi, de connaître une activité plus intense. C'est ce qui semble s'être produit voilà dix mille ans, au début de l'holocène, lors de la déglaciation de l'Islande qui a coïncidé avec un regain de volcanisme. Mais à un rythme beaucoup plus rapide qu'aujourd'hui. Entre superstition et prémonition.... impressionnant non ?
  15. Si le type d'éruption a changé, peut être que nos bons islandais sont entrain de changer de lieu les caméra pour nous faire profiter du spectacle. Ils ont toujours essayé de trouver le meilleur emplacement tout au long de l'éruption. Ils vont pas s'arrêter là.
  16. ha, et qui est ce personnage, Grimsvötn ?. Donc si je comprends bien, nous serrions sous la menace de deux autres volcans ? Un laki après laki ? On n'a pas fini de voir des gens coincés aux aéroports. Surtout si les vents de nord continuent à être aussi récurants que ces dernier mois. Les webcams sont introuvable. Peut être sont elles en train de changer de place ? Le type d'éruption a changé. Des coulées de lave ont été observées. Dépêche du 19 avril 2010 : Le journal en ligne Iceand Review vient de mettre en ligne un article indiquant des coulées sont en train de se mettre en place, confirmant notre bulletin émis plus tôt dans la journée. Source: Iceland Review. Dépêche du 19 avril 2010 : Le volcanologue Olgeir Sigmarsson, du Laboratoire Magmas et Volcans, actuellement coincé à Copenhague, a mis en ligne des résultats préliminaires de l'analyse de la composition des différentes laves prélevées lors de la première phase éruptive (20 mars-12 avril) et de la seconde (14 avril, actuel). Ces résultats conduisent les spécialistes à penser que l'éruption en cours serait liée à un mélange magmatique entre le basalte primitif émis lors de la première phase (mars-avril 2010) et de la dacite (lave qui avait été émise lors de l'éruption de 1821-1823 et dont des poches stagnaient sous l'édifice) formant une roche intermédiaire de composition andésitique. Les volcanologues ont noté dès le 15 avril que la composition du mélange des deux magmas devenait de plus en plus basique (la composante "dacite" s'efface en quelque sorte) indiquant que la poche de dacite est "évacuée" par l'éruption. Or cette dacite, du fait de sa très haute teneur en gaz, est l'un des deux composant qui donnent à l'éruption sa très forte explosivité, avec le contact glace-lave: moins de dacite conduit donc à une explosivité plus faible (mais si l'intensité de l'éruption est stable, comme le suggère le trémor), ce que semble confirmer la présence aujourd'hui d'une panache sensiblement moins vigoureux. Par ailleurs l'information concernant la présence de coulées de lave (donc de lave fluide, basique) si elle n'est pas encore vérifiée, est donc vraisemblable. Vous trouverez tout le descriptif sur le site du LMV LMV. Source: Olgeir Sigmarsson/LMV. Dépêche du 19 avril 2010 : A prendre au conditionnel: on nous a informé il y a quelques instants qu'une effusion (coulées sans activité phréatomagmatique associée) serait en cours au sommet de l'Eyjafjöll, de manière simultanée à la production du panache. Cela reste à confirmer et à suivre. Source: comm.pers. Dépêche du 19 avril 2010 : L'éruption se poursuit: le panache est toujours bien alimenté et l'amplitude du trémor est toujours élevée. Le Laboratoire Magmas et Volcans, pôle d'excellence de la Région Auvergne, met en ligne sur son site web officiel le suivi satellite du panache de cendres, grâce au service HOTVOLC. Ils indique en outre que le panache a été repéré grâce au LIDAR ce matin au dessus de Clermont-Ferrand, à une latitude de 3000m. A regarder de près. Sources: LMV; Mila.is; Vedur.is. L'éruption explosive semble - pour le moment - terminée. Les voyageurs vont bientôt pouvoir regagner leur domicile, avant les prochaines bouffées de cendre. Il est temps de faire le point : Le NORDVULK a mis en ligne quelques précisions concernant les volumes émis et débit de l'éruption phréatoplinienne en cours sur l'Eyjafjöll. Depuis les 72 dernières heures l'éruption a émis au total 140 M3 de cendres (volume non compacté, correspondant à un volume compact de 75 millions de m3 environ) répartis sous trois formes: 10 millions de m3 dans les Jokulhaulps; 30 millions de m3 coincés au sommet dans les cavités glaciaires; 100 millions de m3 dans le panache de cendres. Le débit du panache est estimé à 300 M3/sec correspondant à 750 tonnes/sec de cendres. Les webcams se dégagent actuellement (14h14, heure française) et permettent de voir un panache toujours aussi important et bien alimenté. Les vents sont de nouveau presque ouest-est. Source: Mila.is; NORDVULK EUROCONTROL, l'organisme qui gère l'ensemble des vols européens, indiquait sur son site web que plus de 63000 vols ont été annulés depuis le début de l'éruption. Voilà pour ce que j'ai comme info, toute récoltées sur activolcans.
  17. Je trouve certaines affirmations des volcanologues un peu rapide. Ils disent que cette éruption est bientôt finie, alors qu'ils ont même pas été capable de prédire quoi que ce soit auparavant. La zone d'activité a changée 3 fois de lieu jusqu'a présent. pourquoi ça s'arrêterai maintenant Parcontre, ils craignent maintenant pour un réveil du Katla, qui ne prévient pas plus de quelques dizaines de minutes avant le réveille. La fête n'est pas encore finie. Et les problèmes aériens non plus.
  18. les images sont de toute beautée. Les webcams sont un régal. http://eldgos.mila.is/eyjafjallajokull-fra-thorolfsfelli/ http://eldgos.mila.is/eyjafjallajokull-fra-valahnjuk/ http://eldgos.mila.is/eyjafjallajokull-fra-fimmvorduhalsi/ bonne soirée en cours et à venir.
  19. Les nuages de cendres représentent un risque majeur pour les avions à réaction, les cendres pouvant endommager les réacteurs. Selon le ministère des transports, la zone de précaution aéronautique définie par le centre londonien de veille volcanique en collaboration avec le centre de Météo-France s’étendra sur le nord de l’espace aérien français à partir de 20h00. Par mesures de sécurité, les aéroports de Calais, Merville, le Touquet, Dieppe, Cherbourg, Amiens, Lille, Valenciennes seront fermés à partir de 17h00. Les aéroports de Brest, Lannion, Deauville, Morlaix, Quimper, Rennes, Caen, Strasbourg, Vatry, Reims, Metz, Beauvais, Pontoise, Toussus-le-Noble d’Orly, Roissy Charles de Gaulle et le Bourget seront fermés au plus tard à 23h00. L'image ci jointe donne un appercu sur ce qui nous attends demain. Voici aussi un moyen de connaitre l'évolution des vents et du nuage de cendre. Le reste de la cendre pourrait atteindre le reste de la france et peu-être l'espagne dans la semaine qui viens. autour du H (anticyclone), les vents tournent dans le sens des aiguilles d'une montre, et dans les sens inverse des aiguilles d'une montre autour du T (depression). http://www.meteolafleche.com/modeleecmwf.html http://www.meteolafleche.com/modelegme.html http://www.meteolafleche.com/modeleukmo.html http://www.esrl.noaa.gov/psd/map/images/en...u_alltimes.html http://www.meteolafleche.com/modeleusaf.html Reste à savoir combien de temps ca va durer cette activité.
  20. Ca c'est un débat comme je les aime. Avec de vrais engagements, de bons arguments et d'une véritable opposition du pour et du contre. Je n'ai fait que restituer un info trouvée par hazard sur le net et on se retrouve avec une vraie bataille.
  21. Le beau temps devrait revenir sur le massif d'ici la fin d'après midi, et cette nuit ce sera bien dégagé. tous à vos canapés.
  22. magnifique coucher en lot et garonne.
  23. La Lune est aussi une belle pouliche de 3 ans que mes parents m'ont offert pour mon annif. Avec 4 mois de retard, mais ça vaut le coup.
  24. > J'étais déja intervenu il y a quelques mois à ce sujet. Je pense qu'il serai simpa d'aller voir dans les musées et bibliothèques de la région. > Je ne suis qu'un apprenti scientifique de salon et je pourrai donc pas apporter de réponses très fiables. > Mais si des chambres magmatiques vieilles de 6 000 à 10 000 ans sont encore en cours de refroidissement avec encore possiblement du magma liquide, alors une chambre magmatique de 1 500 ans, même la plus petite soit-elle, doit laisser des traces dans les gradient thermiques des sous-sol de la région. > Après, le site du BRGM indique que de nombreuses éruptions de l'est du massif central ont été forcées. > Il est aussi indiqué sur un site dont j'ai perdu la source, qu'un violent séisme s'était produit dans la région à la même époque. > Aurait-il permis, en ouvrant une faille, aux gazs présents dans une chambre magmatique quazi solide de s'échapper, emportant avec lui quelques lambeaux de magma que sont ces scories ? > Cette hypothèse tient-elle la route ? J'attend aussi les avis de nos scientifiques.
  25. Info trouvée sur http://www.maxisciences.com/terre/la-terre...ue_art6657.html Pour une partie de la communauté scientifique, au vu des changements provoqués par l’Homme, la Terre serait désormais entrée dans une nouvelle ère géologique. A cause de la pollution, de l’augmentation considérable de la population, de l’urbanisation, de l’utilisation d’une grande partie des énergies fossiles, l’Homme a métamorphosé la Terre d’une façon telle qu'elle sera ressentie pendant plusieurs millions d’années. C’est du moins la théorie avancée par un groupe de scientifiques, comprenant notamment Paul Crutzen, prix Nobel de chimie. Les dégâts causés par l’Homme entraîneront, toujours d’après ces scientifiques, la sixième extinction de masse de l’Histoire de la Terre. Celle-ci provoquera la disparition de milliers d’espèces végétales et animales. De nombreuses espèces ont d’ailleurs déjà été rayées de la surface de notre planète depuis le début de l’ère industrielle, qui a commencé au XIXe siècle, notamment le tigre de Bali, le crapaud doré, le grand pingouin ou le dauphin de Chine dernièrement. Appelée "Anthropocène", du grec ancien anthropos qui signifie "être humain", cette nouvelle ère serait la première à avoir été façonnée par une espèce vivante. Les chercheurs réunissent en ce moment des preuves, afin que le nom de cette époque soit officialisé et que l’Holocène lui laisse place. Les chercheurs prendront en compte tous les changements de la planète dus à l’activité humaine, ses conséquences sur la biodiversité et bien sûr, les impacts de la pollution et de l’extraction des minéraux. Ils espèrent présenter leurs recherches d’ici trois ans à l’Union internationale des sciences géologiques, qui décidera si, oui ou non, nous sommes entrés dans une nouvelle ère géologique
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