C'est un piège que de vouloir préter à des organismes des caractéristiques qui servent à décrire les humains.
Quelle est la probabilité pour que des évolution qui ont divergé il y a des centaines de milliers de millénaires, possèdent, malgré cette divergence, les mêmes caractère ? C'est clairement ce qui est appelé de l'anthropomorphisme. Un peu comme ceux qui prêtent des émotions telle que colère, frustration, joie, félicité à leur animal de compagnie. Il faudrait définir de nouveaux termes pour rendre compte des états mentaux de nos animaux et non projeter nos propres émotions sur des organismes très différent d'un point de vue psychique.
Quel sens cela aurait si on cherchait à appliquer aux végétaux les caractères qui définissent les vertébrés ?
L'acacias sent les molécules dans l'air il a donc un sens olfactive. Il voit la lumière il a donc la vue. Il réagit aux contraintes mécanique de son environnement : il a donc les sens du toucher etc.... . La nuit les feuilles s'abaissent la nuit et se relèvent le jour, peut on en conclure que les végétaux dorment car ils ont sommeil ?
Il faut respecter le sens des mots sinon on est perdu, en tout cas moi je suis complétement perdu si on admet que l'eau ou les cailloux ont une conscience.
Si je me réfère aux définitions ( qui ne sont pas les miennes ) données ci dessus, alors il faut avoir un système nerveux pour avoir une conscience ( il faut des processus cérébraux ).
Ensuite un système nerveux ne suffit pas. Il faut qu'il permette de ressentir, de percevoir son monde intérieur et extérieur.
Mais ce n'est pas encore cela la conscience d'après ces définitions.
Il faut avoir une réflexivité sur ses propres sensations. C'est à dire prendre du recul sur les choses. Une sorte de "pensée détachée", sous entendu détachée de notre peceptions.
Donc pour moi il est clair que les cailloux et végétaux n'ont pas de conscience.
Ce que je trouve intéressant c'est de se détacher de sa condition humaine et d'envisager le monde du point de vue de la nature tout en sachant que la nature n'a aucun point de vue. Nous avons une certaine difficulté a ne pas anthropomorphiser le monde dans lequel on vit. Enfin, c'est un autre débat là.
PS : Dernière remarque : la conscience est un des objets d'étude des sciences cognitives qui fait d'énormes progré grâce à l'avancée des techniques d'imagerie cérébrale. Jusque là, la conscience était un thème visité par les philosophies, les mythes et les religions. Elle commence à être visité par la science et je préfèrerait toujours le point de vue de la science à tout point de vue métaphysique.