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Belles images et une excellente aide à leur apporter en hiver ! Si vous ne le connaissez pas déjà, ce site géré par le Muséum de Paris et la LPO est très utile et bien fait : https://www.oiseauxdesjardins.fr/ Utile pour faire connaitre la fréquentation de vos mangeoires. J'en suis depuis plusieurs années maintenant. 39 espèces emplumées recensées chez moi !

La dernière série de photos de Mouchou n'est guère compatible avec une amazonite.

Quelles sont les dimensions de cet os ?

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La question a été abordée plus haut sur ce sujet, il s'agirait d'un traitement électrolytique ( le plus souvent ) qui élimine le chlore et ses combinaisons de la météorite, c'est lui le pire ennemi des météorites métalliques. Difficile sinon impossible de savoir la recette appliquée pour une "Campecito" donnée. Elles voyagent beaucoup ici-bas depuis quelques décennies. En tout cas, là, il n'y a pas de placage d'un autre métal. Elles demeurent bien stables ensuite dans des conditions standard de conservation. Régime sans sel de rigueur !

Trouvaille de ce dimanche dans le Toarcien moyen de Lozère. Comme je ne m'intéresse plus guère qu'aux Dactylioceratidés et aux pathologiques, cette découverte d'une magnifique Mucrodactylites mucronatus quasi-complète, de belle taille (36 mm = grand individu adulte) et pathologique fait ma joie pour la semaine qui commence ... La pathologie affecte la chambre d'habitation peu après le début de celle-ci. Il s'agit d'un enfoncement avec fracture du test affectant le flanc gauche et le ventre sur au moins 2 points distincts (morsure ?). L'organisation des côtes primaires et secondaires est fortement affectée sur toute la section mais surtout sur le ventre, pendant 1.5 cm de longueur. La coquille s'est ressoudée avec une sur-épaisseur due au maintien en place d'une écaille de test sur le sommet du flanc gauche. Quand l'ornementation reprend un caractère de normalité (ici: des côtes perpendiculaires à l'axe de croissance), les côtes secondaires ont disparu, et la chambre d'habitation montre une inflation discrète à ce stade, constante jusqu'au terme de la partie conservée. Il ne manque qu'environ un sixième de tour à cette coquille. Flanc gauche Flanc droit Début de la pathologie: Suite 1 Suite 2: Disparition des côtes secondaires et inflation:

Pour être certain que c'est une météorite métallique, il faudrait faire le test du nickel. Des kits existent à présent dans le commerce, par exemple à l'usage des personnes allergiques, qui peuvent peut-être donner une réponse dans ce cas car ils sont réputés très sensibles (les tests). L'aspect de ce spécimen est toutefois compatible avec celui des "Campecitos"= les tout petits fragments de la chute de Campo del Cielo, commercialisés après un décapage/sablage plus ou moins poussé des oxydes qui les recouvrent. Cela leur donne plus ou moins l'aspect de "pépites de fer".

Hello, pour moi ces nouvelles informations tendent à confirmer une pegmatite cuprifère. Les différentes nuances de vert sont liées à une imprégnation plus ou moins forte du quartz et du feldspath par des minéraux secondaires du cuivre: malachite ou peut-être chrysocolle pour les plus probables.

Comme elle est très minoritaire en faible imprégnation dans les morceaux de grès, ce n'est pas la trace de la malachite, mais celle du grès.

Belle ratiche ! Du Plésiosaure ?

Yes! Milles excuses Pour ma dent, un grand chantier de travaux publics à Essey-les-Nancy m'a été évoqué par la personne qui me l'a fournie, mais je ne me rappelle plus lequel. Cela remonte à une vingtaine d'années au minimum. Peut-être le TGV ? De toutes façons, il n'y a plus que de telles occasions pour accéder au Toarcien bien frais dans cette région. Bien vu: des os et des écailles de poissons. Le découvreur de ma dent désignait ce niveau particulier comme un "bone bed", et un niveau-repère dans le Toarcien inférieur local. Il a livré, entre autres vertébrés, plusieurs éléments squelettiques et dents de Dorygnathus banthensis. Mais pas de squelette de ce ptérosaure en connexion comme il en a été découvert dans la région de Holzmaden. A Nancy, ce n'est pas dans du schiste-carton, mais une argilite relativement friable: mon spécimen a sa gangue consolidée au Paraloid B72.

Bonjour, ce n'est pas un coquillage mais un ichnofossile: les traces fossilisées d'un animal marin fouisseur : https://planet-terre.ens-lyon.fr/ressource/Img38-2003-04-14.xml

Pour revenir au sujet, une dent d'un ptérosaure toarcien, Dorygnathus bathensis, Essey-les-Nancy (Toarcien inférieur), 25 mm de long :

Houlà, gare aux confusions ! Sachez identifier vos interlocuteurs, leurs droits et compétences: -anciennes carrières: elles "relèvent des régimes de droit commun, notamment de la police municipale du maire et de la responsabilité du propriétaire du sol" (statut de propriété privée). L'Etat n'a rien à voir là-dedans. Une propriété privée peut appartenir à un particulier, une personne morale, ou bien une collectivité territoriale, ou à l'Etat... dans tous ces cas, les notions de "domaine public" et de "patrimoine privé d'une collectivité" sont à bien comprendre:https://www.collectivites-locales.gouv.fr/competences/biens-relevant-du-domaine-public-biens-relevant-du-domaine-prive -parc naturel régional= établissement public local (EPL) géré par un syndicat mixte ouvert. Aucune délégation de gestion de l'Etat ici. Il repose sur l'initiative locale et sa gestion est exclusivement locale. https://fr.wikipedia.org/wiki/Parc_naturel_régional_de_France -forêt communale= patrimoine privé d'une commune, elle peut en déléguer la gestion à l'ONF, ou pas, c'est entièrement son choix de propriétaire. L'Etat n'a rien à voir là dedans. Ne vous inquiétez pas, ils l'ont. Pas eux

*1 avec @ice tea en imprégnation dans le grès triassique (carbonaté). https://planet-terre.ens-lyon.fr/ressource/mine-cuivre-Chessy.xml

Le brut des lapidaires n'a vraiment rien à voir avec ce que recherchent les minéralogistes amateurs et/ou les collectionneurs "de cristaux".

Bon, ben personne n'a d'opinion sur Aletai, on verra donc à l'expérience. Une météorite métallique dont des spécimens sont aisément disponibles sur le marché depuis plusieurs années est le fer de Muonionalusta (Norrbotten, Suède), classée IVA of (comme Gibeon, à laquelle elle ressemble fort) : https://en.wikipedia.org/wiki/Muonionalusta Ici, un exemplaire de 167g:

Une roche est un ensemble de minéraux différents. Ici c'est vraisemblablement une pegmatite, donc un assemblage quartz/fedspath/mica dominant. Les tests permettent d'en être plus sûr. On a déjà HCL négatif, et une densité un peu élevée. Une pegmatite cuprifère ? Pour identifier une roche, il faut identifier ses composants, du moins les principaux, ceux qui se voient à l'oeil nu pour commencer. C'est pourquoi le test de dureté doit être fait sur chaque composant de la roche: celui qui se distingue suffisamment de ses voisins par la couleur, l'éclat, la texture, la transparence/opacité. Pour faire le test de dureté: https://fr.wikipedia.org/wiki/Échelle_de_Mohs Rayable à l'ongle, au cuivre, au verre, à l'acier, au quartz, cela nous mène jusqu'au degré 7 de l'échelle de Mohs et concerne la très grande majorité des minéraux courants. Petit matériel utile: un ongle, un fil de cuivre (genre câble), un éclat de verre suffisamment anguleux et pointu pour rayer, une aiguille d'acier (ou une pointe de couteau), un morceau de quartz anguleux.

Une période fournie en tempêtes d'ouest et vraiment extraordinaire pour ce site !

Bonjour, les photos manquent de netteté mais pour plusieurs d'entres elles, clairement il ne s'agit pas d'os mais d'ichnofossiles: des traces fossilisées laissées par des organismes fouisseurs (coquillages bivalves ou des crustacés) dans les sédiments marins.

Wow, du terrestre dans le Callovien des VN, c'est encore plus rare que dans l'Oxfordien !

Effectivement, c'est la probabilité et la localité n°1, mais cette roche reste un beau cas pratique à identifier pour Mouchou en l'absence de cristaux bien définis.

Hello Serge, hello Amédé, en Lozère nous avons réveillé un certain intérêt en faisant suivre cette proposition d'animation aux foyers ruraux. En février, et comme toujours en hiver, ils sont très actifs (et réactifs) et beaucoup ont sauté sur l'occasion. Il y a des points communs entre la Lozère et la Creuse...

Donc en matière d'apprentissage, les tests seront bienvenus. Le tout cuit dans le bec d'internet c'est pratique, mais pour apprendre, c'est par là: