icarealcyon

Quel avis ? Il s'agit de trois pierres. Bon OK, j'ai lu votre présentation. Il est toujours utile de rappeler qu'il faut réaliser au préalable quelques tests: -réaction à HCL (acide chlorhydrique: se trouve en supermarché, en appliquer une goutte sur le caillou, au besoin avec un coton-tige, noter se qui se passe, essuyer et rincer sous l'eau courante) ; -dureté: pour l'évaluer, essayer de rayer avec l'ongle, une pièce de cuivre, un morceau de verre, une pointe de couteau, à faire sur chaque élément de la roche (si sa taille le permet) noter le résultat; -parfois, on vous demandera d'évaluer la densité; pour cela il y a des tutoriels sur le site; S'agissant de roches, donc généralement le résultat d'un mélange de minéraux, il faut se dire qu'une identification purement visuelle est parfois possible dans certains cas bien caractéristiques (votre grès par exemple, et encore, on n'entre pas dans les détails du grès ni sa classification) mais c'est loin d'être toujours le cas, sans ces quelques tests de base: dureté, réaction à l'acide, densité .

Bonjour, cailloux soudés sur une plaque de rouille, par la rouille. Anthropique, rien de fossile.

Je ne suis pas très sûre que cette technique d'inclusion dans une résine soit efficace sur le long terme. Même en emprisonnant les chlorures, ils continuent d'agir. Brenham est une très belle pallasite, hélas notoirement instable. Enfin, c'est comme pour tout, il y a des bons et des mauvais...morceaux, impossible de savoir sur lequel on tombe, sauf quand c'est trop tard. A moins d'un des traitements curatifs/préventifs récemment mis au point pour les métalliques...J'ignore s'ils ont été tentés sur les mixtes. En plus de l'oxydation, il y a le phénomène de déchaussement /fragmentation des olivines et des sulfures qui en est la conséquence. C'est pourquoi, à part Esquel et Seymchan, je ne convoiterai plus jamais de pallasites.

Un petit caillou en provenance de la surface bien pilonnée de l'astéroïde 4 Vesta: NWA 17328, une howardite (pas encore parue au Meteoritical Bulletin) à la lithologie particulièrement variée, une vraie brèche de régolithe avec quelques rares et très petits points de métal natif.

Les galets ont par définition beaucoup voyagé, ils ont suivi des cours d'eau parfois à régime torrentiel, surtout dans ces régions, qui peuvent les avoir drainé des zones à basalte assez lointaines. Aucune météorite dans ce lot. Le second est un basalte à vésicules remplies de minéraux secondaires blancs (calcite ou zéolites). De telles roches peuvent éventuellement répondre à l'aimant, surtout s'il est très fort, comme ceux au néodyme. Le premier est probablement (simple visuel, n'ayant eu aucun détail de votre part tels que densité, dureté, trace..) une sorte de jaspe ou silice très chargés en fer, donc probablement assez dense. Le troisième a une texture de grès. Le quatrième a une texture de gabbro.

Hello Gaël, j'ai une dalle à empreintes de pas du Mas d'Alary, extraite dans les années 80 des déblais de la couverture dans la mine COGEMA. Sakmarien rouge. Aurais-je été irradiée ? D'après le très intéressant document que tu as mis en lien ci-dessus, non...

C'était un enduit organique (lichen). Certains montrent même une fluorescence rouge-rose aux UV longs. Le chlore de la Javel l'a éliminé.

Bonjour, simples galets effectivement, du basalte bien terrestre ...

La sugilite est plutôt anecdotique en Namibie par rapport à celle exploitée chez le voisin sud-africain... Pour celle ci-dessus, hétérosite ou purpurite possibles aussi. C'est du massif. Cairncross et Von Besing ne les citent pas dans leurs inventaires. Quelques rares occurrences de sugilite en cristaux à la mine Wessels, RSA. Une petite nouvelle de Bergsig Farm 167, Erongo, où l'on retrouve, de manière plus nette que précédemment posté, le faciès "gitterquartz": quartz légèrement fumé, tourmaline foitite d'un beau bleu violacé translucide à transparent, muscovite jaune, fluorine cuboctaédrique à coeur "root-beer" et ultime croissance vert printemps, parfois violette, semis de minuscules cristaux prismatiques blanc opaque sur le tout (sur des spécimens extraits à Farm Davib Ost il y a une quinzaine d'années, de tels petits cristaux blancs "saupoudrants" avaient été identifiés comme de la micro-topaze). Sans omettre quelques dépôts d'hyalite çà et là, fluorescente en vert fluo. Le cristal d'orthose dissous, qui a servi de base à l'épitaxie de quartz, a laissé un creux profond, où la muscovite et la foitite ont pu croitre librement. Ce caillou -un flottant- est donc assez complexe :

+1 pour micaschiste !

Quand vous la mettez une nuit dans de l'eau de javel, il se passe quoi ?

Il faudrait les comparer avec ceux trouvés à Fox-Amphoux et exposés au musée de la commune. C'est très probablement de l'os. La personne qui vous les a donnés peut-t-elle vous dire d'où ils viennent ?

Bonjour, je n'en pense rien. Les terres cuites antiques sont généralement altérées à l'affleurement et elles peuvent devenir poreuses. Les laves poreuses absorbent également l'eau, même la ponce finit par couler. La porosité d'un matériau ne représente pas pour moi un critère d'identification ou de discrimination naturel/anthropique assez probant ici. J'ai remis la main sur quelques tessons antiques gaulois dans mes archives. Ils ont été trouvés dans une tourbière, un milieu acide donc. Le site date du 2è-3è siècle avant JC. Il s'agit de poterie donc d'un matériau cuit plus pur, fin et compact que vos échantillons, ce n'est pas directement comparable. Mais tous ils bullent finement, et longuement quand ils sont immergés. Même ceux qui ont conservé une engobe .

Bonjour, c'est une morceau de gneiss usé par le transport par l'eau, rien de taillé ici. Cette roche tend à se casser naturellement (clivage) en donnant des morceaux allongés aux surfaces relativement aplaties.

+1 avec les collègues, ce n'est pas taillé.

C'est chouette d'en voir de la terrestre !

Questions aux connaisseurs de la minéralogie du Maroc (dont je ne fais pas du tout partie) y aurait-t-il eu des occurrences signalées de smaragdite dans ce pays ? Parce que certains gros plans des enclaves vertes de cet échantillon m'y font sérieusement penser. Perso, je ne pense pas du tout à une variscite dans le cas présent (qui est régulièrement confondue avec la turquoise verte dans le sud-ouest des USA). Il va bien falloir quelques tests, parce qu'en pur visuel il y a pas mal de possibilités ...

Merci @Ricaille pour cette merveilleuse image du Soleil d'équinoxe, qui se fait décidément rare ces temps-ci dans le Sud !

Bonjour, le fossile est authentique (voir la texture de surface visible sur les grossissements de vos photos) mais effroyablement massacré au dégagement: yeux démolis, rayures sur le cranidium et un peu partout ailleurs, rayures et trous de percuteur. Il est rare de tomber sur un aussi mauvais travail de dégagement de nos jours...

J'avais dit "béton romain" au vu de la couleur d'ensemble, texture et inclusions de pouzzolane et autres, mais bien sûr il y a les terres cuites pour la construction de bâtiments, contenant plus ou moins les mêmes ajouts, comme celles utilisées pour le pavage par exemple. J'ai trouvé il y a des années des morceaux de matériau très similaire sur les ruines d'Alba la Romaine en Ardèche, bien avant l'aménagement du site. Mais bien évidemment, ça peut être plus tardif, surtout dans le sud où ces usages ont davantage duré ? Pavage du "Marché de Trajan" à Rome (photo wikipedia)

Ce n'est clairement pas une dent.

S'agissant d'un moule interne incomplet de gastéropode, il est très risqué de s'aventurer sur la base de cette seule image sur le terrain d'une identification fine, surtout de type troche ou un pleurotomaire ... sans test conservé et sans vue de l'ombilic (ce qui dans le cas présent n'apportera pas grand'chose de plus, je le crains).

Béton romain ?

Ce qui est super pour moi avec ce sujet, c'est de constater que de nombreuses formes de dents, tant chez les poissons osseux que les élasmobranches, se trouvent toujours à la fin du Lias... Mais c'est au Rhétien qu'elles apparaissent

Le quartz raye le quartz...