icarealcyon

Morceau de verre.

Bonjour, fragment de bouteille de verre.

Pas une météorite, mais un résidu de l'industrie métallurgique, bien terrestre. En effet, pas de bulles dans les météorites, métalliques ou pierreuses.

Alors il devrait changer de métier. Quelles sont les dimensions de ce poisson ? Origine probable, Liban

La roche indique que cela provient du Cénomanien, il a glissé du sommet de la falaise. Valve supérieure de bivalve, pas une queue de poisson ! Voir vers les genres Chlamys ou Spondylus.

Une Mucrodactylites mucronatus du Toarcien moyen: une face normale, et une face où ce sont les côtes secondaires qui occupent tout le flanc. L'unique ligne de tubercules (normalement double et située sur la bordure ventrale) est décalée, presque au milieu du ventre. Taille normale pour un adulte, il ne lui manque environ un quart de tour. Les tours internes visibles de la face anormale sont dépourvus de la costulation normale ( côtes primaires droites et tranchantes, régulièrement espacées), à la place, ils montrent des ondulations plus ou moins régulières. L'accident ou la malformation sont anciennes voire de naissance. 20240915_095740.mp4

Cela ne peut certainement pas aider. Une racine oui.

Pas de livre traitant globalement du sujet non plus. Un PDF trouvé... sur Géoforum: Le_chantier_de_fouilles_paleontologiques.pdf

Quel est le diamètre de la carotte ?

Oui

C'est bien une sodalite de qualité moindre, pâle, probablement namibienne, importée massivement par les Chinois pour l'industrie du caillou New Age.

Oui c'est bien dégradé.

En Lozère, sur un site unique, une zone condensée, à fossiles en phosphate couvre les zones à bifrons, variabilis, bonarelli, dispansum, soit un intervalle temporel d'environ 4 MA. Ailleurs en Lozère, il est représenté par environ 60m de marnes. Là, sur une épaisseur d'environ 30 cm, ces marnes succédent à un hard ground comportant lui-même un mélange de faune domerienne-toarcien inférieur, soit 2 à 3 Ma supplémentaires. Comment interpréter ces dépôts? L'hypothèse bordure de bassin? Au dessus d'eux, la sédimentation marneuse est comparable en lithologie et épaisseur à celle des autres sites du département, à part la notoire pauvreté de la faune.

Difficile d'identifier un bivalve sur un moule interne.

Bien d'accord, malgré de très rares exceptions. peut-être des égarées venues du Nord. Voici quelques spécimens du Toarcien moyen qui, comme pour les cas que j'ai précédemment montrés, ont conservé une couche de nacre plus ou moins épigénisée en pyrite et qui a conservé une forte iridescence (> conservation de la micro-structure de surface de la nacre ?). Sur le terrain, de tels spécimens se repèrent de loin malgré leur taille modeste. Je précise que mes spécimens n'ont subi aucun traitement à part le lavage. Ni brossage ni polissage ici. En effet, ces spécimens s'avèrent très stables dans le temps (certains ont été récoltés il y a plus de 35 ans), donc je n'ai même pas eu besoin de les traiter à l'hydrofuge. Leur brillance est naturelle. Des Hildoceras bifrons, tous collectés dans un unique affleurement de quelques mètres carrés: Maconiceras, z à bifrons: Osperlioceras bicarenatus, montrant différentes préservations de différentes couches de la coquille: Des petits Osperlioceras présentent plus fréquemment que d'autres espèces ce type de préservation, mais c'est quand même au maximum de l'ordre de 1 sur 100, face b Toarcien supérieur: Pseudogrammoceras: face b Grammoceras:

Plus il y a du remplissage et plus ça sonne creux. Le mécanisme s'emballe, bientôt l'implosion .

De l'Aptien inférieur de la région de Krasnodar, Nord Caucase, Russie: Nodoshoplites (à d) et Acanthohoplites (à g) Une Hoplites sp de l'Albien du Cap Blanc-Nez, Pas-de-Calais:

Vous avez consulté la carte géologique du lieu de ramassage ? Pour moi, c'est une roche détritique, un grès, avec quelques plages micacées parmi les éléments les plus gros. Nulle croûte de fusion ici, cherchons sur Terre.

Je continue avec quelques spécimens du Domérien aveyronnais (bordure sud-ouest du Larzac), diverses Amalthées: Une Amauroceras présentant une fossilisation mixte, Pyrite/calcite, la chambre d'habitation montre des irisations: Une petite Protogrammoceras:

Les Protogrammoceras sont splendides: belles espèces et préservation au top ! Ils sont bien rares dans le Domérien caussenard, sauf sur de rares spots. Toujours une belle trouvaille ! Je commence avec le cas unique, en ce qui me concerne, d'un spécimen de Pachyceras (ou Goliathiceras) des Vaches Noires, pyritisé avec des restes de nacre, principalement préservés dans l'ombilic et sa périphérie. Récolte de fin 1989/ début 1990 sur l'estran. L'originalité du spécimen réside dans le reflet bleu électrique de cette couche de nacre, plutôt rose pâle quand la lumière ne joue pas dessus. Vraiment pas facile à capturer en photo. Les très belles Cleoniceras malgaches, Albien, répandues à profusion sur le marché et pourtant si chatoyantes quand elles n'ont pas été massacrées par le sciage/polissage légal:

"Sinon, où as-tu vu qu'il s'agissait du Bon Coin ?" -Google lens Sinon, j'ai trouvé presque son jumeau dans le Bathonien du littoral normand. N'étant pas une fana de l'identification-à-tout-prix ( sans jeu de mots de mauvais goût) je me suis contentée du Fischer, qui date un peu (années 80) Pour moi la zone du crochet ne matche pas du tout avec Liospiriferina.

Oui, moi aussi, probablement des pisolithes de fer.

Photos estampillées "Le Bon Coin" ? Houlà ! Un très très gros doute pour la provenance de Gournay en Bray... C'est un brachiopode du Jurassique moyen, qui est absent du secteur, ou alors c'était un vidage de sac. D'après le Fischer (Fossiles de France et des régions limitrophes) il pourrait s'agir de Pseudothubithyris globata, mais les brachios c'est très compliqué. Il y est signalé "dans le Bathonien du Calvados, l'Orne, l'Yonne, la Côte d'Or, La Saône et Loire et le Jura" Une doc utile: https://strata.fr/pdf/strata2014-2.49-terabratulida-almeras.pdf PS: j'espère que vous n'allez pas nous faire identifier tout le lot du vendeur.

Résultat splendide, obtenu par des paramètres de prise de vues bien maitrisés ! De mon côté, avec mes moyens plus élémentaires (appareil photo Canon SX, et la lumière vive de la montagne) je me rends compte qu'il est fort difficile de rendre correctement ce type d'objet, tant les jeux de lumière sont mouvants. Mes objets sont petits, autour de 1 à 2 cm centimètres pour la plupart. Je suis en train de faire des essais dans différents éclairages. J'obtiens mon meilleur rendu en plaçant l'objet en contre-jour, ou dans mon ombre en me plaçant face à la fenêtre.

Oui, ce sujet est différent et ce n'est pas un doublon: il ne sera pas question ici des cas où la conservation des motifs colorés est avérée. Ces cas de conservation, rarissimes, sont fascinants car ils témoignent de conditions de préservation tout-à-fait exceptionnelles. Dans ce fil, il est plutôt question de traiter d'un phénomène qui est bien plus fréquent, mais qui demeure malgré tout marginal sur la plupart des gisements: celui de la préservation de la couche nacrée des tests, certes sous une forme plus ou moins modifiée, une transformation physique et/ou chimique les ayant presque toujours affectés, mais qui aboutit généralement à une amplification des qualités d'irisation. Le cas des ammonites de Bearpaw est extrême. Certains gisements s'en sont fait une spécialité: la Formation Fox Hills aux USA, l'Albien malgache, et chez nous: l'Albien de Bully, du cap Blanc-Nez, et, de manière plus anecdotique et moins connue, le Domérien et le Toarcien des Grands Causses. J'ai également observé quelques très rares cas aux Vaches Noires, à l'extrême base de l'Oxfordien.