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icarealcyon

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Tout ce qui a été posté par icarealcyon

  1. Merci Merci Christophe B Je savais que je me tenais hors des sentiers battus, mais là, je suis comblée
  2. La présence de grands cristaux d'orthose pourrait éventuellement signifier l'existence d'un filon de pegmatite: un granite à gros cristaux, où les divers minéraux pourraient être bien exprimés: quartz bien sûr, micas blancs et noirs, orthose pour les principaux composants; et puis tourmaline noire, apatite, béryl, andalousite, voire grenat, autunite, etc.. pour les minéraux accessoires qu'il serait possible d'y rencontrer. Pas répertorié, mais pas impossible. L'Aigoual n'est pas connu pour ça... plutôt pour ses filons de quartz-calcédoine-agate. On est très loin d'y avoir tout exploré de nos jours !
  3. Bonsoir à tous, en fait il y en a 5 de plus ou moins complets sur ce tronc, mais beaucoup plus avec les individus partiels: au moins 13 ! Dans cette trouvaille, seuls 3 individus offrent une conservation suffisamment fine et complète de leurs 8 plaques avec les granulations de surface bien visibles. Tous les autres sont moins finement préservés Je suis tout à fait d'accord avec Bathollovien pour penser qu'il faut examiner de près les bois fossiles des marnes toarciennes caussenardes ! A l'origine, c'est la découverte d'articles de crinoïdes associés qui m'a fait relever systématiquement depuis ce type de vestige, qu'avant je négligeais. Voici deux autres pièces: -l'une avec zoom sur 4 individus conservés sur un segment de 22 cm de long (le plus grand chiton mesure 15mm) -une pièce sciée et polie comportant le premier individu trouvé, long de 9 mm. Vous remarquerez l'épais enrobage de pyrite !
  4. Pour les chatons actuels : ont ils une carapace en calcite ou bien en aragonite ? Dans les marnes toarciennes d'ici la calcite est conservée mais l'aragonite toujours dissoute ou epigenisee en pyrite comme c'est le cas pour les ammonites. Les details de leur conservation tendrait à faire penser que leur carapace était en aragonite.... Desolée pour les chatons, c'est la faute au correcteur automatique de ce foutu téléphone grrr
  5. Bonjour Gael, c'est vrai, d'ailleurs les gens ici l'appellent "jayet". Je voulais dire par là qu'il ne s'agit jamais ici de bois pétrifié au sens "siliceux". L'aspect de ce bois quand il est travaillé en plaques polies est très original d'ailleurs. Hélas je n'ai jamais trouvé d'ambre associé ... je vais consulter ta doc ce soir. Mille mercis pour ton aide! Ainsi qu' aux autres intervenants pour leur intérêt et leur réactivité ! Je vais aussi photographier les autres individus si cela vous intéresse. J'ai donné le meilleur de tous à mon association l'APHPL pour être déposé au futur musée de Mende. Je précise que les autres spécimens sont à la disposition des chercheurs intéressés par leur étude si necessaire.
  6. C'est le même individu sur les 2 photos: il mesure 10mm. C'est absolument certain qu'il sont fossiles et contemporains du bois où il se sont fixés.Ce dernier a été trouvé en place dans la marne intacte, creusée par le ruissellement. Ils donnent l'impression d'être fortement incrustés dans l'ancien relief du bois. La fossilisation en pyrite limonitisée avec dépôts de voiles de calcite, est comparable à celle d'autres organismes présents (petits bivalves).La marne finement feuilletée (typique sz. à porpoceras), encore présente sur le bois, les enrobait comme le reste. Je n'ai fait qu'un nettoyage eau-liquide vaisselle au pinceau-brosse pour les fossiles, et brosse à dent pour les endroits sans chiton). Ils se trouvaient tous sur la face inférieure du bois (celle enfouie). Pas le moindre vestige sur la face supérieure. Ces marnes sont estimées s'être déposées sous une cinquantaine de mètres d'eau...Et la Lozère est actuellement loin de la mer
  7. Bonsoir, vus comme ça, je pense très fortement à un groupe de cristaux de feldspath (orthose). Ce sont de très bons cristaux pour l'Aigoual. Mais on n'est pas au bout de nos surprises dans ce massif !
  8. Je pensais à une salticidae pour l'allure générale et les deux grands yeux frontaux (observés mais pas pris en photo), mais je n'ai pas plus d'info. En tout cas, une coloration intense, qui détonnait dans l'univers des marnes noires ! Immobile bien sage en haut de la pierre, elle levait ses 2 pattes avant à l'approche de l'objectif.
  9. Bonsoir à tous, je suis nouvelle sur le forum, inscrite il y a 3 mois environ. J'ai eu l'occasion d'apprécier l'apport des connaissances des personnes impliquées dans les Sciences de la Terre sur ce forum. Leur réactivité, leur gentillesse. C'est une heureuse expérience. Je ne suis pas une débutante: pour les découvertes qui me posent question, je sais d'habitude trouver le renseignement par moi-même... jusqu'à un certain point. C'est donc au-delà de ce point que je trouve une aide considérable et précieuse ici. En plus du plaisir d'échanger avec des passionnés des mêmes choses que moi...Je vous remercie tous pour ça !!!
  10. Voilà ce que c'est que d'écrire trop vite (et sous le coup de l'émotion) c'est Lagonomegopidae qu'il faut lire !!!
  11. Bonjour Gaël, hé oui, c'est ma seule occurrence parmi des tas de trouvailles de bois fossile dans le Toarcien. Il m'est arrivé d'en trouver avec des articles de crinoïdes associés, moins surprenant car on sait qu'ils se fixaient volontiers sur les bois flottants. Là, pour les chitons, je suis d'autant plus étonnée qu'il s'agit actuellement d'animaux inféodés aux rivages, en tout cas, très faible profondeur d'eau, et du substrat rocheux ...Pas sur des bois flottés...A moins que ce bois soit resté coincé très très longtemps sur un rivage avant d'être embarqué au large par une tempête !
  12. Bonjour à tous ! Après un rude épisode cévenol, j'ai découvert un tronc ou une grosse branche fossilisée de près d'un mètre de long dans les marnes toarciennes (Z à Hildoceras bifrons, sous-zone à porpoceras verticosum). Ce bois avait été dégagé par le ruissellement au fond d'un ravin, donc en place. Je l'ai sorti en plusieurs tronçons. Il est carbonisé, parcouru de veines de calcite et enrobé de pyrite oxydée, très compressé, comme toujours dans ce milieu. Sur la face inférieure de ce bois, plusieurs chitonidae (Placophora) ont été fossilisés en pyrite, dont 5 individus plus ou moins complets. Avec la transformation de la pyrite en limonite, la conservation des chitonidae s'en est ressentie. Toutefois, il en reste encore assez sur les uns et les autres pour pouvoir caractériser ces animaux. Ils mesurent entre 8 et 14 mm de longueur. Mais voilà, je n'ai absolument rien trouvé sur le sujet "chitonidae toarciens", nulle part... Quelqu'un aurait-t-il de la doc ou des éléments de réponse pour identifier plus avant ces intéressants mollusques ? En vous remerciant pour vos lumières !
  13. Une jolie rencontre dans les marnes toarciennes de Lozère; elle y apporte de la couleur !
  14. Le nom de ces montagnes est effectivement dû à la roche qui les constitue, et c'est en hommage au géologue français DOLOMIEU qui, le premier, a établi la composition chimique de la dolomie: un mélange à proportion variable de carbonate de calcium (calcite) et de carbonate de calcium et magnésium (dolomite). S'il n'y a pas de fossiles conservés dans la dolomie des Grands Causses à cause de la dolomitisation du calcaire, on peut trouver des endroits où les deux minéraux ont cristallisé en cristaux visibles, et toujours séparément.
  15. Il s'agit très probablement de calcaire dolomitique -ou de dolomie tout simplement, l'aspect sableux-brillant est caractéristique, ainsi que les couleurs à la rayure. Il s'agit de calcaire ayant incorporé une quantité variable de carbonate de magnésium, le tout ayant recristallisé, qui explique la dissolution différentielle des grains donc l'aspect sableux et brillant. Il n'y a pas de fossiles dans cette roche, la dolomitisation du calcaire à un stade précoce de formation a empêché leur préservation. Dans les Grands Causses, ce dépôt date du jurassique moyen (Aalénien supérieur-Callovien ) soit environ de 170 à 165 MA.
  16. Verdict d'un spécialiste des araignées fossiles (Merci une fois de plus Gael!): c'est un membre de la famille crétacée des Lagonomegopedidae, qui s'est éteinte avant le Cenozoique. Leurs immenses yeux latéraux posterieurs sont une "caractéristique unique chez les araignées"☺
  17. Je suis bien d'accord avec toi Gaël... J'ai aussi lu les différents débats sur le sujet sur le forum... Quand j'ai commencé à constituer une collection d' inclusions de l'ambre birman, en 2014, j'étais totalement novice. C'est un si vaste domaine que je le suis toujours, et plus que jamais. Bien contente quand j'arrive à identifier une bébête au niveau de la famille !! En quête de doc, vers cette époque j'ai acheté 2 livres de G. POINAR: "What bugged the dinosaurs" et "Lebanese Amber". J'ai bien compris qu'il forçait le trait, s'agissant de livres grand public, façon documentaires télé US. Celui sur l'ambre du Liban avait le mérite de présenter quelques familles d'arthropodes présents au crétacé inférieur, mais très sommairement, et l'autre insistait bien trop sur le morbide pour mon goût. Depuis, je recherche à l'occasion des articles sur Researchgate, mais étant de profil "non academic", il est rarissime que j'y aie accès.
  18. Et trois autres de la même provenance, trouvés en 2008/2009. Béryl aigue-marine sur orthoclase, avec tourmaline noire, et opale hyalite, Erongo, Namibie. Béryl aigue-marine sur orthoclase, avec tourmaline noire, et opale hyalite, Erongo, Namibie. Béryl aigue-marine sur orthoclase, avec tourmaline noire, et opale hyalite, Erongo, Namibie.
  19. Voici une petite pièce de Hohenstein, Erongo, Namibie: béryl aigue-marine sur orthoclase, avec tourmaline noire, et opale hyalite hautement fluorescente !
  20. La couleur noire sur le premier échantillon est certainement due à des oxydes de fer (goethite-limonite) qui forment une pellicule plus ou moins usée sous et sur les cristaux de quartz. De tels oxydes sont extrêmement fréquents dans les gisements à sulfures Galène-Pyrite-Chalcopyrite-Blende. Les taches bleues et vertes sur le second échantillon qui parait être du quartz compact, sont vraisemblablement des produits d'oxydation de la chalcopyrite: azurite et malachite, avec peut-être un peu de cérusite (produit d'oxydation de la galène) avec linarite (produit secondaire de la chalco et de la galène) en association. C'est plus aisé de distinguer la linarite de l'azurite, s'il y a des cristaux identifiables à la binoculaire, en l'absence d'autres examens possibles. En cassant un petit bout, il est fort probable que tu trouveras des petites mouches de chalcopyrite, dorées, et gris argent de la galène noyées dans le quarz !
  21. Petites nouvelles de ce deux tiers de fémur: il est entre de bonnes mains chez Ronan ALLAIN au MNHN
  22. Pauvres oiseaux de maintenant qui doivent composer avec la résine et surtout les misérables humains... En France, existe-t-il des paléontologues professionnels travaillant sur l'ambre birman, et s'intéressant plus spécialement aux arachnides ?
  23. La roche encaissante me parait être calcaire, à cause de la patine, donc, moi je dirais des concrétions siliceuses branchues (silex ou plus vraisemblablement chailles) ou fossiles d'éponges (là je suis moins sûre...). Cela ressemble aux calcaires sénoniens à silex du Pic de Bure (Dévoluy) ou certains de l'Urgonien du Vercors....
  24. Ils ne sont pas rares, et pour la stabilité dans le temps , ils sont de meilleur pronostic que bien des ammonites pyriteuses. Mes découvertes d' il y a 25 ans n'ont pas bougé ! Pour les trouvailles sur l'estran il faut bien les dessaler quand même par précaution. Bonne récolte ☺
  25. L'étude systématique de grandes quantités de brut recueilli dans son sédiment représente bien l'unique chance de détecter- et préserver- ce type de pièces, entre autres parce qu'elles sont relativement plus grandes, souvent fissurées, parcourues de veines de calcite, de pyrite corrodée...Sur le marché ordinaire de la burmite, sauf miracle, elles seraient abîmées par le polissage ou simplement détruites. D'autres merveilles seront mises au jour ainsi. Heureusement que les grandes institutions sont sur le coup. Au début de la reconnaissance de l'âge crétacé de la burmite (vers 2000 je crois, la datation radiométrique ayant été réalisée en 2012: Age constraint on Burmese amber based on U–Pb dating of zircons par Guanghai Shi, David A. Grimaldi , George E. Harlow , Jing Wang , Jun Wang , Mengchu Yang, Weiyan Lei , Qiuli Li , Xianhua Li), l'American Muséum of Natural History a acheté à un mineur 70 kg de brut, provenant d'une même recherche, dont les 3100 bio-inclusions ont été intégralement recensées et étudiées. Un bon aperçu de la fréquence statistique des différents arthropodes présents. Il n'y avait pas de vestige de vertébré dans ce lot. (Fossiliferous Cretaceous Amber from Myanmar (Burma): Its Rediscovery, Biotic Diversity, and Paleontological Significance pat D. GRIMALDI, M ENGEL, P; NASCIMBENE, American Museum Novitates, mars 2002). C'était un bon début, mais quel chemin parcouru depuis !!! A propos de l'ambre crétacé charentais, je suis bluffée par les techniques développées afin d' étudier les inclusions présentes dans l'ambre opaque ou trouble: scanner ultra-sensible et imprimante 3D, pour produire le modèle agrandi des insectes inclus. J'en ai vu un exemple lors d'une exposition de l' APHPL à Mende: une guêpe qui paraissait faite de métal argenté, d'une longueur d'une douzaine de cm environ, avec une extrême finesse des détails. Magnifique !!!
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