Je vous retourne la politesse.
Il n'y a pas que mon expérience perso. Laquelle -soit dit juste comme ça en passant- inclut professionnellement une vue approfondie des activités de plusieurs Parcs Nationaux, sur plusieurs décennies, si, si.
Alors, plutôt que d'évoquer mon ignorance du sujet, il vaut mieux passer son tour.
L'expérience, c'est également celle de toutes les personnes qui, ici en Occitanie, chaque année, vivent les épisodes cévenols et méditerranéens et apprécient leurs conséquences. Plus de 300 mm de pluie en 24h, la Lergue en crue, sur des terrains meubles ( les pélites permiennes), c'est juste une bricole. Une anecdote. Petit problème: ça revient plutôt régulièrement dans le coin. Alors, le "taux d'érosion" des sols, c'est difficile à évaluer. Ou alors à la très grosse louche. Au godet de bulldozer, ce serait plus adapté.
Quand l'A75 a été construite, dans les années 90, les pouvoirs publics n'ont pas eu des pudeurs d'effarouchées pour découper, terrasser, remodeler des centaines de mètres cubes de rougier permien le long de 20 kms de chantier dans ces terrains (en sous-dimensionnant les buses, au passage).
En cette période d'aridité budgétaire, ces Géoparcs créés à tour de bras, ça me fait bien rire. Du gâchis de fric public, de la science pour neu-neu, du brassage de vent, un emplâtre sur une jambe de bois, c'est tout ce qui me vient à l'esprit. Parole de quelqu'un qui connait plutôt bien le sujet. Rajouter des normes aux normes, ça on sait faire, à un niveau de compétition.