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cascaillou
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c'etait il y a bien longtemps, un gros cristal de schorl incrusté dans un granite, sur une plage bretonne. Pas de marteau ni burin. Meme pas de silex pour essayer de grater la pierre. Ca c'est un instant de solitude. pardon, mesdames et messieurs les nudistes, vous n'auriez pas un marteau...oui je vois bien que vous n'avez rien sur vous, mais un marteau, dites, hein, vous avez pas un marteau...LOOL, yavait meme pas de jolie nudiste a qui demander un marteau. C'etait trop nul.
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plaque d agate couche de soleil
cascaillou a répondu à un sujet de geger dans Forum Minéraux et Minéralogie
je sais que ce que je vais dire va faire du mal a certain, mais les agates bleu/vert/rose fluos sont colorées artificiellement. Desolé. M'enfin ca reste joli, c'est le principal. -
et si sans en etre bien conscient tu te rapprochais d'un but en galopant...hein, hein, t'y as pensé a ca, ngrmff ...bon ok jpose la "cigarette" et je sors, il est temps d'aller au taff
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les mineraux hygroscopiques: lors de la recolte, placer immediatement les echantillons dans des sachets hermetiques a zip (ou dans des petits sacs plastique que l'on fermera par un noeud) Ensuite, a peine de retour, les placer au plus vite dans un joli bocal muni d'un couvercle bien etanche, dont on assurera l'etancheité a l'aide de mastic silicone (evitez d'en mettre a l'interieur du bocal, parceque je ne sais pas si ce truc a tendance a capter l'humidité en sechant), puis on paufinera en scellant a l'exterieur avec de la paraffine. Ainsi on pourra toujours contempler son tresor a travers le verre, tout en le preservant des variation hygrometriques (variations de l'humidité ambiante). Penser a choisir un bocal tout juste assez grand pour contenir le specimen, ce afin de limiter au maximum le volume d'air restant dans le bocal (c'est important). On ne placera surtout pas le bocal en plein soleil (je dirai meme qu'un lieu bien ombragé est nettement préferable, en tout cas les rayons du soleil direct sont a eviter a tout prix). Eventuellement, fabriquer un cache en papier a enfiler sur le bocal pour le rendre opaque et eviter que la lumiere extreieure puisse penetrer de dans (ce cache aura l'avantage d'etre retirable a volonté pour contempler le specimen). D'autre part, on conservera le bocal dans un lieu frais (surtout pas dans une piece surchauffée ni a coté d'un radiateur). Pour une conservation optimale (a vous de voir), on pourra placer le bocal etanche dans le noir complet et au frigo (ainsi le specimen sera protegé de l'air, de l'humidité, de la lumiere et de la chaleur). Voila, ca c'est deja la base, le minimum vital pour l'echantillon. Jusqu'ici, les indications données ne peuvent a priori pas nuire a l'echantillon. A partir de maintenant par contre ca devient un peu plus 'experimental' (ne suivez pas les indications qui suivent yeux fermés, procedez d'abord a des tests): Pour les mineraux hygroscopiques qui sont sensibles a l'apsorption d'eau (et donc aux atmospheres trop humides), on pourra ajouter un absorbeur d'humidité dans le bocal (ex: sachet dessicateur de granules bleues de gel de silice, lesquelles ont l'avatage d'etre chimiquement neutres) Les granules dessicantes ne doivent surtout pas toucher le specimen! Ca peut etre une bonne solution, notemment pour certains mineraux solubles dans l'eau, mais attention, si l'atmosphere devient trop seche, certaines especes risquent de souffir d'une perte de leur eau. Pour ceux qui sont sensibles a la perte d'eau (donc aux atmospheres trop seches) on pourra au contraire humidifier prealablement le bocal. L'eau ne doit pas toucher le specimen! il s'agit simplement d'humidifier l'interieur du bocal avec de la vapeur d'eau avant de le fermer (biensur ne placer pas l'echantillon dans le bocal pendant que vous y faite entrer la vapeur brulante). Mais attention, un exces d'humidification sera souvent desastreux, ces mineraux etant souvent aussi solubles dans l'eau! Cela dit, il est je pense difficile de definir exactement comment un mineral hygroscopique va reagir a ce genre d'additifs, donc mieux vaut pratiquer au prealable des essais sur de petits specimens sans grand interet...pendant ce temps, gardez tout simplement vos beaux specimens dans des bocaux etanches scellés sans rien ajouter dedans, ce qui de tout facon reste a mon avis une tres bonne option pour les conserver. Enfin certains mineraux hygroscopiques ne suportent ni les atmosphere humides (sensibilité a l'absorprtion d'humidité de l'air), ni les atmospheres seches (perte de leur eau). C'est notemment le cas de la melanterite (sulfate de fer II hydraté). Pour ces derniers il ne faudra surtout rien ajouter dans le bocal. Pour des mineraux aussi delicats l'etancheité du bocal doit etre parfaite, et le stockage dans le noir et au frigo est preferable a celui dans une vitrine. Remarque: une personne du forum a mentionné que des echantillons de melanterite placés dans des bocaux etanches dans une vitrine ont mis des mois a changer. Toutefois, peu apres ma mesaventure avec la melanterite, j'avais vu un marchand qui en exposait de magnifique cristaux sur une bourse dans des bocaux transparents scellés, je l'avais interrogé et si je me rapelle bien sa reponse il avait parlé de placer quelques gouttes d'acide sulfurique dans les bocaux (pas sur le specimen) avant de les sceller disant que ca aidait la melanterite a se conserver. Peut-etre le traitement est-il aussi valable pour la chalcanthite (sulfate de cuivre hydraté), a voir... (je vais essayer de faire des test sur les quelques echantillons que j'avais pu sauver a l'epoque, si j'obtient des resultats notables, je vous les communiquerait) Si cela fonctionne, alors je me dis que dans la meme optique, peut etre que ca reviendrait au meme de placer dans le bocal un echantillon de la roche mere d'origine (generalement sulfureuse, degageant une forte odeur acide et soufrée, probablement signe d'un degagement dacide sulfurique), cela pourrait peut-etre permettre de recréer artificiellement dans le bocal la meme atmosphere que dans la mine ou l'on a trouvé la melanterite (biensur cela suppose de recolter des echantillons d eroche mere a quelques centimetres au plus de l'emplacement initial d ela melanterite, et de les placer de immediatement dans des sachets etanches afin qu'ils ne se denaturent pas en perdant leur humidité originelle). Une autre solution que j'ai entendu evoquer au sujet des mineraux hygroscopiques est de vider completement le bocal de son air avant de le sceller (car cette air est porteur de molecules d'eau). Pour cela j'avais entendu parler de placer de la glace carbonique (aka glace sèche) dans le bocal, laquelle fond, liberant ainsi une grande quantité de CO2. Le CO2, plus lourd (dense) que l'air va alors expulser tout l'air du bocal, que l'on se depeche ensuite de fermer pour ne plus le rouvrir (le bocal ne contient alors plus d'air mais seulement du CO2). J'ai trouvé cette technique dans un livre consacré au mineraux et donc je pense qu'elle doit etre valide. Evidemment, acquerir et manipuler de la glace seche c'est pas forcement simple mais peut-etre y-a-t-il moyen d'utiliser dans le meme but de l'anhydride carbonique, c'est a dire le contenu des extincteurs dits 'a neige carbonique'? L'option la plus simple c'est encore de conserver l'echantillon immergé dans un bocal rempli d'huile a rabord (assurez vous de chosir une huile pure, incolore, sans additifs, et qui ne va pas jaunir avec le temps car vous ne pourrez plus nettoyer le specimen une fois la maneuvre effectuée) Une personne du forum dit avoir proceder ainsi et affirme que ses echantillons ne se sont pas alterés depuis des années. Ca me semble une tres bonne option. La meme personne nous signale qu'elle a aussi tenter de placer des echantillons dans des bocaux en y ajoutant un sachet dessicateur mais ils changent de coloration. A noter que j'ai trouvé les indications suivantes sur le web: "un tres beau specimen de melanterite a ete trouvé par l'equipe du museum machintruc. Le specimen a tout de suite ete enduit de 'shellac' (gomme-laque) puis a ete ensuite placé dans une atmosphere humide a l'interieur d'un dome de verre hermetiquement clos" Cette citation m'etonne quelque peu car si la melanterite est sensible au manque d'humidité, elle est aussi sensible a l'exces d'humidité, la manoeuvre me parait donc risquée (a moins d'arriver a recreer precisemment l'hygrometrie qu'elle aprecie dans le bocal, ce qui ne me semble pas evident). Ca peut etre une bonne solution (si un musée le fait apres tout!) mais je recommande vivement de faire au prealable des essais avec des petits echantillons sans importance. Enfin, on notera que cette methode suggere notemment l'utilisation d'un enduit/vernis protecteur hydrofuge Bien entendu il faudrait un produit dont la composition n'inclu pas d'eau ni de substances risquant de reagir avec le mineral, comme par exemple en en captant l'eau lors du sechage. De mme ce produit ne doit pas etre succeptible d'etre attaqué par les emanations issues du specimen (oxydes de soufre/acide sulfurique). Le produit doit etre chimiquement neutre et de bonne qualité afin de ne pas jaunir/s'opacifier avec le temps. Toutefois, un produit inadapté risquant de faire plus de mal que de bien, cela suppose donc a nouveau de faire des tests sur de petits echantillons. Si vous choisissez d'utiliser un enduit, assurez vous de l'appliquer de bien l'appliquer uniformement et sur toute la surface de l'echantillon. L'echantillon devant etre bien sec et propre avant application, ca risque de compliquer la chose etant donnée la nature meme des mineraux hygroscopiques que sont la chalcanthite (et la melantherite). Personellement, je pense que l'utilsation d'un enduit/vernis protecteur n'est pas souhaitable pour des mineraux hygroscopiques aussi sensibles que la melanterite et la chalcanthite, d'autant que si le produit devait un jour se reveler inadapter, il serait bien difficile de l'oter avec un solvant qui ne detruirai pas en meme temps le fragile mineral. Un autre article trouvé sur le net suggere de placer les echantillons de melanterite tels quels dans le frigo (pas dans des bocaux), en placant dans un autre coin du frigo une casserole d'eau distillée: Cet article explique que: "placer la melanterite au frigo permet d'eviter ou du moins de ralentir enormement sa deterioration, cependant les frigo ont tendance a dessecher les specimens, d'ou la casserole d'eau visant a maintenir une certaine humidité dans le frigo. D'autre part mieux vaut ne pas placer la melanterite dans une boite hermetique contenant aussi un petit recipient rempli d'eau et placer le tout au frigo car alors l'humidité dans la boite risquerait fort de devenir excessive et de detruire le specimen." Sinon, pour info: que ce passe-t-il si on ne fait rien pour preserver un beau specimen de malanterite qui est d'un magnifique bleu-turquoise bien transparent? Tout d'abord elle se decolore (le bleu perd en intensité), puis rapidement ca couleur change en un vert kaki/jaunatre, tout en perdant peu a peu sa transparence pour devenir vaguement translucide. Si on ne prend toujours aucunes mesures, elle commence ensuite a se couvrir de petits spots blancs, ca devient de moins en moins translucide, puis une pellicule blanche se forme sur toute la surface (a ce stade c'est devenu carrement opaque), puis la meme transformation s'opere en profondeur, et le specimen finit par tomber en miettes, et on se retrouve finalement avec un petit tas d'une poudre ressemblant a du platre. ...oui, je viens de vous decrire l'atroce agonie de ma regrettée stalactite de melanterite lool Maintenant, au sujet de la chalcanthite: Certains collectionneurs choisissent de conserver leurs echantillons de chalcanthite dans des bocaux hermetiquement scellés dans lesquels ils ajoutent des sachets desicants. A noter cependant que l'on a constaté que certains specimens de chalcanthite semblent naturellement resistants a l'absorption de l'humidité de l'air, cette resistance semble liée a la pureté du specimen, et particulierement a l'absence de fer parmis les impuretés. Conclusions: Pour les mineraux hygroscopiques, du moins pour les cas de la melanterite et de la chalcanthite, la methode du bocal scellé (sans ajout d'eau ou de dessicant) me semble la plus fiable ...avec sans doute aussi celle de l'huile. Le placement du bocal scellé dans le noir, au frigo est recommandée (conditions de conservation otpimale) ...bien que l'on puisse decider de placer le bocal dans une vitrine (située a l'ombre et sans eclairage electrique) afin qu'il soit admirable de tous. Apres, si on est pret a prendre des risques, ou a sacrifier quelques petits echantillons pour faire des tests je dirai que: *la melanterite est surtout sensible a la perte de son eau mais aussi a l'apsorption de l'humidité de l'air. Cependant, au vu de la 'methode du museum' decrite precedemment, il est possible qu'elle prefere une atmosphere legerement humide a une atmosphere trop seche, peut-etre meme peut elle en beneficier? (tant que le degré d'hygrometrie n'est pas excessif) Et donc on peut peut-etre tenter d'humidifier legerement l'air du bocal (a l'aide de vapeur d'eau) avant de le sceller. Dans ce cas, peut-etre ne vaut-il mieux pas placer le bocal au frigo mais tout simplement dans un endroit frais (a force, avec le froid du frigo, la condensation de l'eau riquerait de former des goutellettes que le specimen absorberait, ce qui finirai par le detruire) *la chalcanthite serait surtout sensible a l'exces d'humidité mais aussi dans une certaine mesure a la perte de son eau. Cependant, puisque certains collectionneur preconise l'usage d'un sachet dessicateur pour aider a la conservation, on peut supposer qu'elle prefere une atmosphere seche plutot que legerement humide. Et donc on peut peut-etre tenter de placer un sachet dessicateur de granules bleues de gel de silice dans le bocal avant de le sceller. M'enfin ces methodes me paraissent hasardeuses car ca me semble vraiment pas evident du tout de reussir a trouver le taux d'hygrometrie precis qui n'est ni trop elevé ni trop bas pour le specimen (sachant que si c'est un poil trop sec ou un poil trop humide, ca va pas forcement se voir tout de suite, mais a un moment ou un autre le specimen va en souffir et meme si l'on pourra alors changer la methode de conservation afin que ca ne s'aggrave pas, les dommages deja causés ne seront a priori pas reversibles).
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Des solutions a la photosensibilité: A noter que pour certains mineraux, la reaction a la lumiere n'est pas vraiment problematique car elle est reversible, le noircissement de l'argent par exemple n'est pas un gros probleme puisqu'un passage au bac a ultrasons (ou a l'acide chlorhydrique dilué je crois) pourra lui rendre son eclat d'origine Pour ce qui est des mineraux photosensibles et dont la reaction a la lumiere est irreversible: on les placera dans un boite opaque pour les proteger de la lumiere. Maintenant j'y ai reflechi, pour ceux qui ne veulent pas de boite moche au milieu de leur vitrine, il reste une solution magique: le film-miroir-sans-tain (film autocollant, en vente chez castorama et compagnie). Vous vous procurez une jolie boite (ou cloche) en verre ou plastique transparent. Vous tapissez de film miroir-sans-tain sauf la face inferieure (dans le cas d'une cloche de toute facon il n'y a pas de base). Vous placez la boite (ou la cloche) sur une base en bois dans laquelle vous amenagez une cavité ou vous placez un petit systeme d'eclairage relié a un interrupteur. Ainsi, la majorité du temps, vous aurez une boite/cloche refletant la lumiere exterieure comme un mirroir (donc sans que l'on puisse voir le specimen qu'elle renferme), et contrairement a une simple boite opaque, ca presentera l'avantage de ne pas faire moche au milieu de votre belle vitrine (en fait ce sera meme plutot joli de voir les mineraux de la vitrine se refleter sur la boite)...et une fois l'interrupteur allumé, la lumiere a l'interieur de la boite devenant plus intense qu'a l'exterieur de la boite, l'effet miroir sans-tain s'inverse: le mineral devient visible a travers le verre/le plastique, et a l'interieur de la boite vous aurez un effet 'mirroirs magiques' qui repetera le specimen a l'infini, c'est plutot sympa...j'en ai des chouettes idées desfois hein ;-)
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J'etais assez jeune quand je decouvrai dans ma mine de fer a moi une stalactite de toute beauté, parfaitement transparente et d'un tourquoise intense...ivre de cette decouverte je passait un bon moment a la detacher soigneusement, puis a l'emballer avec precaution pour la redescendre au village (zallé etre epatés les vieux!) Identification du caillou? bof, rien ne presse me suis-je dit. Sauf que de retour de vacances je deballe ma trouvaille pour l'identifier bouquins a l'appui...imaginez le traumatisme quand je decouvrit que mon tresor n'etait plus qu'un vulgaire tas de platre! Sniff...le choc passé, tres mécontent, je me met a chercher dans mes bouquins en serrant les dents, verdict sans appel: 'melanterite, sulfate de fer hydraté, mineral de neoformation dans les mines, attention hygroscopique' ...trop tard. Et donc je reclame une discussion sur le probleme afin d'eviter a chacun de devoir souffrir un jour ce genre de deconvenue douloureuse: Quels sont les mineraux qui necessitent un entretient particulier et en quoi consiste cet entretient? Citation (source: geopolis): "La couleur des minéraux peut aussi se modifier d'elle-même par réaction naturelle, plus ou moins longue, à l'air et la lumière. Les minéraux qui réservent ce type de surprise sont bien connus des collectionneurs avisés, mais pas nécessairement des débutants. La photosensibilité (sensibilité aux radiations lumineuses) a le malheur de décolorer ou d'opacifier quelques-unes des plus belles espèces minérales. Il est à craindre, presque toujours, que les minéraux tels que la proustite, le cinabre, la cuprite, la vanadinite, le réalgar, si prisés pour leur rouge vif ou profond, s'assombrissent ou changent de teinte (comme le dernier cité). Quant à la superbe vivianite au bleu-vert lumineux, elle est condamnée à devenir opaque et noirâtre. Pis encore, sous l'action de l'humidité de l'air (la déliquescence), maintes espèces vont aller jusqu'à se désagréger. La marcasite dorée, pour ne citer quelle, se couvrira insensiblement d'une croûte blanchâtre qui, comme un chancre, l'attaquera en profondeur. Enfin, "last but not least", il faut redouter que certains minéraux soient particulièrement solubles. La brochantite ou la chalcantite, si présentes sur nos bourses actuelles, se décomposent entièrement dans l'eau. En conclusion, un minéral doit être bien connu, quant à ses propriétés et handicaps, afin de ne pas réserver de mauvaises surprises. Pour qu'il survive intact (ou presque !), il faut qu'il soit en mesure de résister aux attaques chimiques pernicieuses, sans oxydation, sans altération ou, alors, en dernier recours, qu'il soit conservé avec les précautions ad hoc. Dans l'obscurité ou sous cache protecteur. Voir une pièce se dégrader, c'est assister à une agonie. D'autant plus pénible que la pièce a été de qualité. Je pense à une creedite violette, complètement pâlie, ou à un minéral d'argent, peu à peu terni. La question de la fragilité des pierres et en connexité, de leur conservation, de leur maniement, de leur entretien, mériterait une exploration bien plus approfondie. Nous n'avons fait qu'effleurer le sujet. Beaucoup de choses restent encore peu connues, volontairement ou pas. On apprend sans cesse. Je viens de me laisser dire que les jolies pallasites (météorites mixtes métal/minéral) avaient parfois un comportement bizarre, perdant leurs grains d'olivine sous l'action de l'oxydation de leur matrice de ferro-nickel. C'est un négociant qui me l'a appris. Je lui rends honneur." Autre citation (source: un site commercial): "Toutes les specimens de tobernite présentés ici sont stabilisés (ne se dégradent pas dans le temps). Le traitement que j'ai effectué, sur toutes les pièces n'est pas visible, et n'apparait pas dans l'UV. Si les pièces ne sont pas traitées, elles se dégradent petit à petit et finissent par tomber en poussière au bout de quelques années. Grâce à ce traitement, depuis 1997, aucune ne s'est dégradée." (il semble que cela s'applique aussi a l'autunite) Et donc, dans un premier temps je souhaiterai que nous essayions d'etablir ici une liste complete des mineraux presentant des difficultés de conservation significatives (expliquez en quoi consiste le probleme). Dans un deuxieme temps, il faudrait definir pour chacun d'entre eux le ou les traitements(s) preventifs (chimiques ou non) ainsi que les conditions de conservations appropriées, ce afin d'eviter toute deterioration du specimen au fil du temps. Ca peut paraitre fastidieux, mais quand on y pense les mineraux posant ce genre de problemes de sont a priori pas tres nombreux, la liste a dresser ne doit pas etre trop longue. Et ca me parait d'autant plus important d'apporter des eclairssissements sur le sujet que rares sont les ouvrages mineralogiques (guides d'identification compris) qui fassent systematiquement etat des probleme de conservation liés a un mineral donné...et dans les rares cas ou un probleme est mentionné, la solution n'est pas evoquée (hors pour certaines especes il est essentiel d'etre au courrant a temps, la deterioration pouvant survenir tres tres rapidement, il faut savoir réagir le plus rapidement possible apres la recolte du specimen) J'espere que ce sujet motivera un certain nombre de gens d'experience qui seront y apporter de bonnes reponses. Merci a eux.
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Comment debusquer des mineraux in situ? La theorie et les astuces pratique.
cascaillou a répondu à un sujet de cascaillou dans Forum Minéraux et Minéralogie
'allé hop fluorite rose sur sceptre de morion j'ai dit!' -
Trimouns : vos meilleures pièces de minéraux
cascaillou a répondu à un sujet de smoky dans Forum Minéraux et Minéralogie
en ce cas...si les gens sont sympa, ya pas de raison de ne pas la jouer cool aussi. Auriez vous des contacts a me suggerer quant aux autorisations? etant situé a quelques dizaines de minutes de l'exploitation vous pensez bien que ca fait logtemps que j'aimerai aller voir ce qui s'y passe...evidemment j'avais deja effectué la visite guidée et acheté des pierres aux mineurs mais ce n'est pas la meme chose que de tapper soi-meme sur du rocher. Au passage, les octaedres de chalcopyrite que vendent les mineurs sont parfois tres esthetiques car perchés sur de joli gangues de microgranules blanches brillantes, ce qui donne vraiment un beau contraste. -
Trimouns : vos meilleures pièces de minéraux
cascaillou a répondu à un sujet de smoky dans Forum Minéraux et Minéralogie
lool, message recu -
Trimouns : vos meilleures pièces de minéraux
cascaillou a répondu à un sujet de smoky dans Forum Minéraux et Minéralogie
alors je comprends pas, j'ai essayé pendant des années d'avoir une autorisation d'acces au site de Trimouns (ne serait-ce qu'aux anciennes zones d'exploitation qui ne seraient desormais plus en travaux) mais ya jamais jamais jamais eu moyen! (pourtant je me rapelle, j'en avais passé des coups de fils, et j'avais parlé a un tas de responsables de ci ou de ca, pas moyen!) Comment vous avez fait??!! -
Vos découvertes de minéraux les plus récentes
cascaillou a répondu à un sujet de lionel63 dans Forum Minéraux et Minéralogie
ca me tue ce que vous arrivez a trouver... sinon... quartz, fluorines, calcites et autres classiques aisement identifiables mis a part, pour ce qui est de l'identification des pieces, vous arrivez a faire ca a l'oeil ou alors vous procedez de facon plus scolaire (determination de la trace, dureté, eclat, cassure, etc...puis consultation d'un guide des especes)? -
Comment debusquer des mineraux in situ? La theorie et les astuces pratique.
cascaillou a répondu à un sujet de cascaillou dans Forum Minéraux et Minéralogie
non, la mine que j'evoque n'est pas celle de rancié, c'est une ancienne exploitation locale de toute petite envergure, il faut etre du coin pour connaitre (c'est vraiment paumé). rapport au dioxyde de carbone (et non pas monoxyde) qui stagnerai dans des galeries (risque d'asphyxie), je suppose qu'une bougie pourra aussi bien servir de temoin (non?): si elle arrete pas de s'eteindre c'est pas bon signe (je demande parceque je m'eclaire avec une lampe frontale electrique (a leds), mais pour l'economiser, j'emporte souvent aussi une bougie coincée a l'interieur d'une canette decoupée, celle-ci pourrait donc me servir d'indicateur de CO2 a priori) Sinon, autre idée, on doit pouvoir se faire un testeur 'maison' a l'eau de chaux non? Mais de toute facon, le probleme du dioxyde de carbone ne concerne que les grottes calcaires et les mines/carrieres souterraines situées en terrain calcaire, non? (Le CO2 s'y formant par action des eaux de ruissellement acides sur le carbonate de calcium CaCO3 présent dans les roches calcaires). Ou bien est-ce que ca peut concerner n'importe quelle mine? Quoi qu'il en soit c'est clair qu'avec l'humidité les eventuels etayages doivent etre assez pourris, pis tout ces blocs de quartz efondrés a l'entrée des galleries ca n'a rien de rassurant. -
Il me semble que la gravité permet de creer des systemes de mouvements perpetuels (qui biensur ne créent pas de l'energie mais simplement en fournissent sans qu'on leur en apporte soi-meme), mais encore une fois je n'ai pas essayé de realiser de tels montages et je reste dans le domaine de la credulité (exactement comme lorsque je lis un article sur le fonctionnement d'iter).
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Comment debusquer des mineraux in situ? La theorie et les astuces pratique.
cascaillou a répondu à un sujet de cascaillou dans Forum Minéraux et Minéralogie
Sinon, j'ai quelque questions au sujet d'un cas plus personel: une ancienne mine de fer des pyrennées que j'ai longtemps frequenté depuis tout petit (tres pittoresque d'ailleur, dans un coin reculé lugubre et escarpé, indiana jones et son temple maudit n'a qu'a bien se tenir) Hormis l'apparence tres instable de la mine (l'est elle vraiment ou s'agit-il d'effondrement anciens stabilisés depuis?), l'atmosphere y est extremement humide (infiltrations par les parois, qui transpirent tant et plus, eau qui goutte au plafond, grosses flaques dans les galleries), odeur poignante de ferraile, de souffre et acide sulfurique au point que ca peut te coller a la peau des jours durant jusqu'a avoir pris un bon bain, tres forte oxydation (meme la pierre rouille la bas: teneur en fer tres elevée, la pluspart des minerais ramassés sur place sont d'ailleur bien magnetiques). On observe aussi de gigantesques blocs quartz massif (bleu-gris) qui se sont decrochés au niveau de certaines entrées de la mine. Je ne me rapelle pas precisement ce qu'il en est quant a l'etayage (si ca m'a pas marqué, c'est que ca doit pas etre des masse étayé a mon avis) Qu'en pense les speleo ici presents? Le souffre (vapeurs sulfuriques?) ou d'autres gaz peuvent-ils poser probleme...bien que je n'ai jamais rien remarqué, mais c'est peut-etre aussi parceque j'ai toujours eviter de m'engouffrer dans certaines galleries mal ventilées, et que meme pour ce qui est des galleries en apparence 'saines', je ne suis jamais aller tres loin dedans. D'autre part, etait-ce completement deraisonable de taper un peu du burin dans cette mine au vu de sa condition generale (ou cela est il impossible a definir sans avoir vu la mine en l'etat, mon descriptif etant trop approximatif)? Ah l'inconscience de la jeunesse...erf -
Comment debusquer des mineraux in situ? La theorie et les astuces pratique.
cascaillou a répondu à un sujet de cascaillou dans Forum Minéraux et Minéralogie
peux tu m'expliquer la facon dont tu utilise le marteau de geologue? je n'ai jamais reussi a detacher quoi avec cet outil (ou alors des petits morceaux de pierre pas trop dure d'une 10aine de centimetre au plus) ...pas assez de puissance de frappe (trop leger, et puis le burin c'est quand meme le seul outil qui me permettre de vraiment bien orienter la puissance d'un coup dans une direction voulue pour obtenir un resultat precis). Sinon, rapport au danger inherents a certains terrains, ce serait peut-etre bon d'evoquer ici quelques signes visuels observables qui indiqueraient qu'une gallerie -mine ou carriere souterraine- est trop instable pour risquer de s'y aventurer? Est-ce possible d'anticiper sans le concours de relevés geologiques reguliers (du style prise de mesure reguliere de l'ecartement des fissures)? Comment savoir si un eboulement est recent (et donc succeptible de se reproduire incessemment sous peu) ou si l'eboulement est ancien et que la gallerie est a peu pres stabilisée? Je me trompe ou pour la pluspart (sauf speleologue/geologue vraiment experimenté) c'est surtout une question de chance et de feeling? nota bene: je ne suis pas entrain de parler ici je de descente a l'arrache dans des puits verticaux, je parle de marche a pied dans des galleries horizontales pas trop accidentées (ce qui est deja bien assez dangereux comme ca). Sinon c'est evident que dans l'absolu, on ne devrait jamais s'aventurer dans des galleries souterraines sans le background qui va avec (experience speleo..) -
Comment debusquer des mineraux in situ? La theorie et les astuces pratique.
cascaillou a répondu à un sujet de cascaillou dans Forum Minéraux et Minéralogie
merci pour tes reponses et precisions. Je confirme: Les zones d'eboulements recents et les lits de torrents sont des endroits ou il ne vaut mieux pas trainer ...dans le meme genre les vielles mines parfois sur le point de s'effondrer ca crain bien aussi (d'autant que l'on part dans l'idée d'y piocher!) En meme temps ca me semble implicite, mais c'est sans doute parceque dès tout petit on me disait souvent 'attention, pas bien aller dans le torrent asseché, parceque le barrage en amont peu ouvrir les vannes a tout instant'...et la c'est la noyade assurée. C'est une bonne chose donc de l'avoir souligné. -
Comment debusquer des mineraux in situ? La theorie et les astuces pratique.
cascaillou a répondu à un sujet de cascaillou dans Forum Minéraux et Minéralogie
donc en resumé, quelques pistes de prospection pour les novices: 1)affleurements naturels: on s'interessera evidemment aux affleurements naturels que sont les parois rocheuses, les falaises les moraines (amas de débris minéral transporté par un glacier ou par une nappe de glace), les tartiers (aka pierriers =grands éboulis rocheux visibles un peu partout en montagne), on inspectera aussi les effondrements récents (prudence!!) explorer le lit des rivieres (tout particulierement le lit des torrents assechés, on y voit plus clair), berges des rivieres Autres suggestions? (a vous de completer) 2) les affleurements artificiels: l'avantage c'est qu'ici des gens se sont chargés pour nous d'abattre d'enormes quantités de roches. les mines (a ciel ouvert comme souterraines), les carrieres et leur front de taille, et bien entendu les terils et terre-plein (zones de rejet) de ces exploitations... les affleurements rocheux artificiels et talus/tranchées en bordure des routes et des chemins (lors de la construction de la voie en question, il a fallu tailler /creuser un passage a travers les roches, le travail est donc prémaché!) notemment on s'interessera au chantiers recents ou en cours, comme par exemple les travaux routiers et ferrovieres (construction d'aqueducs et de ponts, percée d'une voie a travers le roc, construction de tunnels) Champs recemment labourés (des pierres enfuoies dans le sol etant alors remontée a la surface), taupinieres Autres suggestions? Quels indices peut-on observer? Des veines dans la roche (avec parfois des micro-cristaux visbles le long de ces veines) Des teintes inhabituelles (roche rouge-orangée, brune/noiratre, verdatre)=zones d'oxydation Des pegmatites (generalement, des roches de type granitique dont les elements constitutifs sont de grands cristaux de taille supérieure à 20 mm, les elements constitutifs du granit etant bien evidemment des granules de quartz, de feldspath et de mica) La rencontre de deux roches differentes (ex: veine de basalte au milieu d'une zone granitique) Des poches/fissures avec de l'argile dedans Je cite a nouveau: "vous remarquerez que la roche change d’aspect ou de couleur, qu’elle est recoupée par un filon, ou bien qu’elle est recoupée par une fracture ouverte. C’est sur ces anomalies (de petites dimensions en général) qu’il faut se pencher. En effet, au contact de deux roches ou des filons peuvent se concentrer des minéraux. Les filons de quartz ou de calcite (blancs), de minéraux ferrifères (noirs ou ocrés), de baryte (blancs ou ocrés), de fluorine (souvent verts ou violacés) renferment peut-être des cristaux intéressants." Bien entendu, plus on se promene, plus on a de chance de decouvrir des zones interessantes. Apres, les anciennes mines et carrieres sont souvent indiquées sur les anciennes cartes d'une region (symbole sur la carte: un marteau et une pioche entrecroisés en general) Apres il est vrai que les lieux-dits portent souvent des noms significatifs de leur passé minier exemple: carrieres-sur-seine, machintruc-les-mines, etc... Je pense que le reperage des exploitations et chantiers dans une region donnée est une chose importante je pose donc deux questions importantes (assayons d'y apporter des elements de reponses supplementaires): *Qui/que consulter pour connaitre la liste complete des mines et carrieres abandonnées ou exploitées dans un zone geographique donnée (exemple: ariège, ile-de-france)? *Qui/que consulter pour connaitre tous les grands travaux d'amenagement en cours ou prevus dans l'année dans une region donnée (tunnels routiers ou ferrovieres, construction de routes majeures ou ralongement d'autoroutes, viaducs et ponts...)? merci :-) Pour ce qui est du materiel de terrain (le choix des bons outils c'est important): Je pense que le minimum c'est une massette avoisinant les 2kg, et 3-4 bons brurins, avec des angles bien aiguisés sinon ca donne rien! Pour les burins, on peut en voir une tres bonne selection au lien suivant (un plat tres large, un plat large, un plat fin et un à pointe légèrement arrondie): http://www.atelierlatrouvaille.com/nouveau...e/Image/ERC.jpg Pour des travaux plus important on pourra utiliser une masse avoisinant les 5kg et une barre a mine (de bonne qualité, bien aiguisée) Personellement, je n'ai jamais compris a quoi pouvait me servir mon marteau de geologue (c'est bien pour faire des petits prelevement de roche a mon avis mais certainement pas pour exploiter des mineraux a meme le roc, mais peut-etre que j'ai tort?). C'est un outil qui m'a toujours semblé a peu pres inutile (merci de m'eclairer). D'ailleur je recommande d'eviter de s'encombrer de materiel inutile, ca devient vite tres chiant. Ne pas oublier les gants et les lunettes de protection, et le casque pour les coins a risques d'eboulement. Et, of course, la besace avec des morceaux de tissus pour emballer les specimens. Si on se fait des randonnées de plus d'une journée, un ptit carnet et un crayon pour ne pas risquer d'oublier le lieu precis ou chaque specimen a ete prelevé, ca peut servir aussi (parcequ'on peut en visiter un paquet de lieux differents en une journée de marche!) Pour finir, je vous invite a decouvrir cet accessoire pour burin absolument merveilleux qu'est la poignée pare-coups, c'est cette piece en plastique (que vous pourrez observer sur la photo qui va suivre) que l'on enfile sur le burin afin de ne pas s'eclater le pouce en cas de ricochet de la massette (ca m'a bien souvent evité de me faire tres mal dans des instants d'acharnement intense sur des blocs de quartz massif recalcitrant) image: http://www.ideesmaison.com/upload/Image/brico/gen/burin.jpg ne sous-estimez pas cette precieuse invention! -
Comment debusquer des mineraux in situ? La theorie et les astuces pratique.
cascaillou a répondu à un sujet de cascaillou dans Forum Minéraux et Minéralogie
c'est vrai, si t'as un niveau de connaissance elevé tu peux proceder ainsi: choisir un mineral precis et reperer les endroits ou tu es succeptible de le trouver. Maintenant moi je parlais de conseils pour debutant, c'est a dire a l'inverse: reconnaitre des contextes geologiques connus pour leur eventuels teneur en mineraux, quels qu'ils soient. Donc savoir differencier les principaux types de roches,e t les principaux contextes (zones d'oxydation....), meme tres grossierement c'est jamais inutile (et puis si on est passionné, je dirai meme que ca va de soi de s'y interesser), donc peut-etre que quelqun se sentira le courage de nous faire un topos illustré sur ces sujets (si personne ne se motive, je vais essayer de m'y coller, m'enfin je pense que quelqun de plus experimenté et surtout dont les connaissances en geologie ne remontent pas a des lectures vielles de 6 ans fera sans doute ca bien mieux que moi). Et puis comme l'a dit lomdumtblanc, les anciens n'avaient sans doute souvent pas la moindre experience des sciences de la terre et de la chimie, ce qui n'empeche pas qu'ils ont du a un moment ou un autre beneficier des 'trucs et astuces' de leur ainés plus experimentés afin de pouvoir commencer a traquer le caillou, des astuces d'ordre quasi folklorique peut-etre, mais neanmoins fonctionelles. Donc si quelqun se rapelle vaguement de conseils aussi bete que 'grater l'argile dans une fissure', qu'il n'hesite pas. Sait-on jamais, si par hasard un debutant croisait un jour une poche de se genre, ca lui permettra peut-etre une petite decouverte, c'est toujours ca de pris. Quand j'etais tout jeunot par exemple, j'aurai gagner a etendre dire que chercher des affleurements en bord de route pouvait etre interessant, ou encore que creuser au niveau de veines dans la roche pouvait donner des resultats...pendant longtemps je ne savais rien de tout cela (et pourtant c'est si bébete!), et pendant logtemps je me suis principalement contenté de ramasser ce que je trouvait au sol, ne sachant trop ou tapper concretement: qu'importe, j'etais tres heureux comme ca, mais ca ne m'aurait pas fait de mal non plus de m'attaquer a unes de ces nombreuses veines de calcite qui pullulent dans la region. ...apres je suis tout a fait d'accord aussi sur le fait qu'il faut farfouiller partout et avoir les yeux partout lors de ses promenades: c'est toujours un plaisir que de se demander qu'est-ce qui se cache derriere quoi, et on peu souvent faire des trouvailles inatendue et inesperées. C'est d'ailleur ainsi que j'ai fait la decouverte quand j'etais mome des tresors que peuvent receler des veines de calcite, pour ce que j'y trouvait, a savoir, quelques tout petits cristaux de calcite mal formés qui me comblaient deja de joie, et c'etait bien justifié, ca brillait! En effet, a force de scruter le sol pendant des années, j'ai finit par tomber par hasard sur quelquechose d'inattendu (en bordure d'une aire d'arret en pleine montagne): des ptits blocs de pierre orangée avec des ptits cristaux brillants et colorés dessus (emerveillement!), apres 30 minutes a en chercher d'autres parmis les eboulis (eh oui, j'avais pris l'habitude de ramasser ce qui est au sol loool), je regarde en amont: un mini affleurement d'ou s'etaient visiblement detachées ces pierres, je grimpe pour m'en approcher et je constate qu'il y pleins de petites veines dans la pierre et que certaines de ces veines sont parfois fendues en de petites fissures tapissées de micro-cristaux, burin et massette a la main (jles avait toujours dans ma poche droite a l'epoque) je commence immediatement a travailler le caillou, et apres quelques sueurs je decouvre plein d'autres petits cristaux de calcite bien scintillants, bonheur! Tout fier, je remportait avec moi mon tresor. Comme quoi, si l'observation permet a un gamin de faire des trouvailles (a son niveau certes), ca doit valoir aussi pour les plus vieux. -
Comment debusquer des mineraux in situ? La theorie et les astuces pratique.
cascaillou a répondu à un sujet de cascaillou dans Forum Minéraux et Minéralogie
je ne suis pas d'accord, il ne s'agit pas de s'ateler a une etude indigeste et tres poussée: un petit cours sur la reconaissance des roches ca ne mange pas de pain et on aura beau dire, savoir reconnaitre les principales roches c'est utile! De meme, ma suggestion de donner une definition, une description et quelques photos de pegmatites, zones d'oxydation, filons hydrothermaux etc me parait faisable ...il ne s'agit pas de tranformer un neophyte en geologue competent en l'espace de 10 lignes certes, mais lui donner quelques bases qui finalement lui permettront deja de lire mon petit guide (tres simpliste!) sur les mineraux qui parle de 'filons hydrothermaux' en sachant au moins vaguement a quoi ca correspond, avoir le minimum de definitions (et les photos qui vont avec!!) pour etre a meme de lire un guide de poche a la con c'est quand meme souhaitable. D'autre part, a partir du moment ou un debutant aura appris a reconnaitre une pegmatite, on pourra lui donner des conseils tels que 'rencontre basalte + pegmatite = bon pour les mineraux' ou encore 'fouillez les veines blanchatres traversant des pegmatites' , conseils qui n'ont rien d'absolu certes (rien ne garanti qu'on va trouver quelquechose), mais sans que cela touche a de la geol de haut niveau, ca reste de tres bonnes astuces, facilement applicables par un debutant qui ne saurait vraiment pas du tout ou chercher et se sentirai perdu. De vagues pistes quand a quels types de coins fouiller et quel bout de caillou chosir pour cogner du marteau. Donc finalement j'apelle a ce type de conseils faciles (qui n'ont rien de tres scientifique, c'est juste des 'tips') et a quelques definition/descriptifs des principales roches et contextes geologiques (mes cours de geol de lycee, que je n'arrive pas a retrouver, incluaient notemment un bon guide pour apprendre a reconnaitre les roches, et apres une semaine toute la classe savait en differencier un bon nombre, comme quoi c'est faisable) -
Mes connaissances theoriques se limitent a quelques lectures de livres et revues sur les mineraux et au cours de geologie aux lycee. Quant a mon experience du terrain, elle se resume a toutes ces années d'enfance a taper sur des cailloux aux abords de mines pendant les vacances d'ete (c'etait la saison heureuse de la massette et du burin). Je ne me suis jamais orienté vers des clubs pour la bonne raison que j'aime vadrouiller seul dans la nature. Le trip expedition, c'est pas trop mon truc. Je vais donc inaugurer un sujet de debutant tatonnant: comment debusquer des mineraux in situ? Autrement dit, au dela de l'experience personelle acquise ou non, a quels indices geologiques preter attention? Il serait utile de definir dans un premier temps les indices a 'grande echelle', et par la suite les indices a 'petite echelle'. C'est a dire d'une part les indices visuels lointains (ex: lors d'une randonnée en montagne, comment reperer de loin des pans de montagne plus interessants que d'autres a visiter?) Et d'autre part les indices visuels proches, une fois sur le site (ex: je suis dans une carriere, je cherche des indices qui me suggereraient d'inspecter une paroi plutot qu'une autre, ou meme une zone precise ou taper du marteau) Je choisi volontairement d'evoquer des questions 'bateau', et ce dans l'idée qu'au fil de la discussion puissent faire surface des 'regles geologiques theoriques' ou des 'trucs et astuces de la pratique' que les uns ou les autres peuvent eventuellement ignorer (d'ou l'idée d'y evoquer meme les choses les plus basiques, que la pluspart, mais peut-etre pas tous, considerent comme allant de soi). Le 'flair' in situ est une aptitude certes tres liée a la pratique mais dont on peut neanmoins degager quelques grandes lignes (lesquelles, et c'est dommage, font souvent defaut au debutant lors de ses 100 premieres sorties!). Biensur les clubs sont aussi la pour ca, mais une ebauche de documentation ecrite, ca servira toujours aussi. Ainsi, l'idée est qu'a travers les conseils heteroclites de chacun, on aboutisse a une petite base de donnée de terrain sur laquelle un debutant pourra eventuellement s'appuyer lors de sa prochaine virée dans la nature. Pour ceux qui en douteraient, je ferai remarquer que meme si pour ce qui est d'exercer son oeil, rien ne vaut le temps et l'experience, ca peut tout de meme grandement faciliter les debuts que d'avoir eu acces au prealable a quelques conseils d'ordre general, histoire d'avoir une vague idée quant a la direction ou regarder. Et donc, afin d'etoffer le sujet je vais tenter d'ouvrir quelques voies de discussions possibles...a vous de les developper ou d'en trouver d'autres. Pour commencer, j'ai un petit guide des mineraux ou pour chaque mineral il est suggeré un contexte classique pour l'espece, voicis les differents contextes evoqués: *roches plutoniques, pegmatites, gites pneumatolytiques *filons hydrothermaux *zones d'oxydations *roches et gites d'origine sedimentaire *roches et gites d'origine metamorphique *roches et gites d'origine volcanique Pour chacun d'entre eux: Comment ca se visualise de loin (differents aspects)? Et a quoi ca ressemble de pres (different aspects)? D'autre part, que peut-on attendre de chaque contexte? (tres grossierement) ...definition geologique, descriptif general et photos variées a l'appui ca servira toujours!!! Ensuite, quelles 'astuces' peut-on citer concernant chacun de ces contextes? Par exemple, je sais qu'on trouve plus facilement des choses sympa aux abords de zones a pegmatites que dans un bassin sedimentaire (ou le choix est plus reduit), mais j'ai aussi pu lire qu'une veine de basalte au milieu d'une pegmatite, c'est encore plus de chances de faire des trouvailles interessantes: en effet, la rencontre 'inatendue' des elements constitutifs de chacune des deux roches a pu permettre la formation de mineraux peu communs. Ce genre de connaissances theoriques, on a beau dire, c'est tres utile meme si ca n'a rien d'absolu. Dans le meme ordre d'idée, que dire des veines que l'on peut observer dans les roches? Que nous indiquent-elles? Peut-on aussi parler de teintes inhabituelles suggerant la presence d'elements particuliers? Et a propos des fentes alpines, avez vous des remarques pratiques? Voila par exemple quelques conseils glanés sur le web: "De temps en temps, vous remarquerez que la roche change d’aspect ou de couleur, qu’elle est recoupée par un filon, ou bien qu’elle est recoupée par une fracture ouverte. C’est sur ces anomalies (de petites dimensions en général) qu’il faut se pencher. En effet, au contact de deux roches ou des filons peuvent se concentrer des minéraux. Les filons de quartz ou de calcite (blancs), de minéraux ferrifères (noirs ou ocrés), de baryte (blancs ou ocrés), de fluorine (souvent verts ou violacés) renferment peut-être des cristaux intéressants." "Toujours en montagne, si vous trouvez une cavité rocheuse dans laquelle s’est concentrée de l’argile, prélevez un bloc de cette argile pour le laver. Vous y trouverez peut-être des cristaux de quartz, de gypse ou d’autres minéraux." "Les promeneurs avertis apercevront les veines de quartz. Il suffit de creuser autour et lorsqu'on trouve de l'argile, cela signifie que le quartz n'est pas très loin. Le quartz se trouve toujours dans l'argile." Ce sont des conseils/remarques de terrain interessantes, qu'un debutant ne devinera par forcement si on ne le lui en parle pas (meme apres un grand nombre de sorties). Et ces connaissances ne peuvent que l'inciter justement a exercer son oeil a reperer et identifier des elements precis de son environnement geologique lors de ses promenades. C'est toujours mieux de mettre quelques chances supplementaires de son coté plutot que de partir a chaque fois en promenade sans avoir la moindre idée de quoi chercher (notemment les ptit jeunes qui seront heureux de tapper un peu moins souvent au mauvais endroit). Je pense donc qu'une compilation de 'trucs et astuces' et la mise en place de 'pistes geologiques' serait tout a fait secourable. Alors caillouteurs experimentés et un peu moins experimentés,a vos claviers!
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Donc tout ce qu'on peut lire un peu partout sur l'invention de Stanley Meyer ce serait du pipo? Sur?
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si ca ne tient pas debout scientifiquement parlant (c'est fort possible, c'est d'ailleur la question que je pose), je gagnerai a que l'on m'explique en quoi cela n'est pas realisable ...apres s'etre renseigné tout de meme sur le dispositif electrolytique particulier impliqué, qui depasse de loin la pile 9V que j'evoque dans mon exemple bateau
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alors je vous invite a decrouvrir un site sur les nouvelles energies: http://quanthomme.free.fr/ et tout particulierement la section suivante du site: http://quanthomme.free.fr/energielibre.html dans cette section, vous decouvrirez entre autre le moteur a eau (ou plutot a hydrogene), la machine de John Searl et bien d'autre choses interessantes dont on se garde bien de nous parler a la télé quand, en reponse a l'inquietude des gens quant a l'avenir de la planete, on nous annonce la mise en vente d'une toute nouvelle 'essence propre', en réalité a peine moins polluante qu'une essence classique et surtout toujours aussi rentable...ou alors quand on nous parle de colza (la bonne blague!) histoire de noyer le poisson: je dis ca car non seulement, contrairement aux a priori, le colza pollue, mais surtout c'est completement irrealisable puisqu'ils faudrait en couvrir integralement la surface de la planete si l'on voulait se servir de l'huile de colza comme carburant pour tous les vehicules actuellement en service! C'est de l'intox pur et simple. Si je n'ai pas les connaissances necessaires au niveau electromagnetique pour pouvoir valider ou non l'experience de john searl, le principe du moteur a eau est du niveau brevet des colleges: l'electrolyse de l'eau. On prend donc de l'eau (n'importe laquelle!) que l'on place dans un recipient (verre par exemple) On connecte un fil electrique a chaque borne d'une pile 9V. On immerge les extremités de nos deux fils dans l'eau (H2O). On observe alors un degagement gazeux au niveau des deux fils: du dioxygene (O2)pour l'un, et du dihydrogene (H2) pour l'autre. L'equation bilan de l'electrolyse est la suivante: 2 H2O -> 2 H2 + O2 Hors le melange de dihydrogene et de dioxygene produit est explosif (de meme que le melange dioxygene/essence), il suffira donc d'une etincelle pour declencher l'explosion, et ce melange peut donc permettre de faire fonctionner efficacement un moteur a explosion moyennant quelques modifications structurelles relativement simple. D'ailleur, il me semble qu'a volume egal, la reaction est bien plus energetique dans le cas de l'hydrogene que dans le cas de l'essence, donc a priori on y gagnerait. Voila l'equation bilan (explosion du melange H2/O2): 2 H2 + O2 -> 2 H2O On constate que le seul produit formé lors de cette reaction c'est...a nouveau de l'eau: non polluant! Un certain Stanley A. Meyer aurait deja experimenté un tel moteur sur une voiture (vu a la telé australienne apparemment). Bien entendu il lui a d'abord fallu inventer un dispositif d'electrolyse amelioré afin de degager rapidement un maximum d'O2 et de H2 a partir d'un volume d'eau donné. On notera aussi que l'energie degagée par le moteur est suffisante pour faire rouler la voiture normalement, tout en réalimentant la batterie qui sert a l'electrolyse. Une autre specification importante: le gars se serait debrouillé pour qu'a un instant donné, la quantité d'hydrogene produite par l'electrolyse n'excede pas le strict necessaire pour actionner les pistons du moteur en ce meme instant (rendement du dispositif electrolytique lié a la pression sur l'accelerateur de la voiture): il n'y a donc pas de stockage dangereux d'hydrogene, rendant le systeme parfaitement sur et en realité bien moins dangereux qu'un reservoir d'essence. Par contre il n'est a mon avis pas allé jusqu'au bout de la chose puisque l'eau produite par le moteur est evacuée par le pot d'echappement, ce qui oblige donc a refaire le plein (et donc a consommer peu a peu l'eau de la planete, ce qui n'est pas souhaitable, meme si le moteur accepte tres bien n'importe quelle eau)... Hors si on regarde nos deux equations bilan (electrolyse et explosion) on constate que l'on part d'une quantité d'eau donnée, et que l'on recupere au final exactement la meme quantité d'eau ->pourquoi ne pas creer un simple systeme de recuperation qui reinjecterai rapidement cette eau dans le reservoir (qui est le siege de l'electrolyse), ainsi on peut supposer qu'a partir d'un simple plein, la voiture pourait rouler indefiniment: energie non poluante, perpetuelle et donc completement gratuite!!! C'est peut-etre une idée naive que j'ai la, mais ca me semble tellement simple (et sain!) que ca doit etre faisable. Et le plus interessant dans tout ca, c'est que si ca peut faire rouler une voiture, ca peut aussi etre installer dans les foyer comme source d'electricité (lumiere, chauffage), sur le principe meme d'un groupe electrogene a essence. Bon maintenant ca serait plus interessant si quelqun etait capable de faire les recherches et les calculs necessaires quant a verifier la faisabilité de ce projet de generateur perpetuel a eau (pour les vehicules mais surtout aussi comme source d'energie individuelle dans les foyers). Ce qui me trouble c'est qu'on ne nous en ai jamais parlé: Est-ce parceque le petrole (et tout ce qui s'y rattache) est un marché juteux? (un carburant gratuit ca derangerait beaucoup de monde) Est-ce parceque l'idée que tout un chacun aie chez soi une source d'energie autonome (non payée a l'etat) derange, parcequ'alors il deviendrait tres difficile d'exercer un réel controle sur les populations? Est-ce un manque de connaissances scientifiques qui me fait croire a l'impossible, ou y-a-t-il de l'avenir la dedans? Votre avis?