CLERGUEMORT

ça n'a pas traîné... même pas le temps de le laisser refroidir... ça pose quand même question non ?

bonjour une petite baryte sur calcite en provenance de la carrière mais assez ancienne (1980 environ) version pile et face

c'est vrai quoi, quelle écriture de cochon !!! déjà à cette époque, les jeunes ne savaient plus écrire. merci Jean Claude, effectivement en ayant cette suggestion et en regardant bien on peut retrouver schorlit dans le 2e mot de la 1ere ligne, puis épidote (que j'avais vu), pistazit et xxxxschorlit. Dommage entre temps j'ai jeté l'étiquette.

bonjour merci pour l'explication Greg, les 2 étiquettes étaient ensemble, avec l'épidote qui est sur la photo. Il y en a donc une qui ne va pas avec le caillou. Je n'avais pas déchiffré l'étiquette en teuton (j'avais juste vu Bourg D'oisans et le premier mot de la 2e ligne qui semble être épidote). Reste l'autre étiquette qui est la bonne et qui est la petite soeur de l'étiquette de l'axinite de mineralfred. Et pour celle-là j'aimerais bien connaître son pédigree . bonne journée à tous.

Très intéressant cette étiquette !! je recherche vainement son père mais je crois que nous avons réunis les 2 soeurs... si quelqu'un à une idée sur les origines, ce serait génial

je cite Jean et Jacqueline SARCIA (les gisements d'Uranium du Nord Limousin - 1962) sur les minéralisations du filon Henriette : " La pechblende saine rempli la fracture à partie égale avec un complexe pyrite-marcassite et melnicovite ... Les autres sulfures galène, chalcopyrite et blende n'apparaissent qu'au microscope.... Les filons de ce type ne sont pas hématisés, ni dans leur corps ni aux épontes. Vers la surface la minéralisation s'oxyde sans grande dispersion.... la minéralisation supergène comporte peu d'espèces par suite de la rareté des ions métalliques autres que l'uranium dans le filon vierge. Ce sont essentiellement des gummites terreuses, quelques rares espèces plombifères -curite et renardite - et de l'uranotile alpha accompagnés de phosphates de la famille autunite-uranocircite. La chalcolite est rare.

tu peux rajouter très peu connu sur les sections sondages, topo, génie minier de CEA puis de COGEMA : PARADE (J.) et al. Le MAC (Magasin Atelier Central) de Limoges "Des techniques et des Hommes" Guiollard éditeur, Biarritz, 2005, 102 p.

réponse à JLOUI sur La Crouzille : La Crouzille c'est déjà le nom d'un hameau situé sur la commune de Saint Sylvestre (Hte Vienne), c'est proche de ce hameau que fut découvert le premier gisement de pechblende du Limousin qui sera exploité par la mine Henriette à partir de 1948. A partir de là, le CEA a créé une division minière qui porte le nom de ce hameau où se site la mine Henriette appelé parfois (à tort) mine de la Crouzille en raison de sa situation gégraphique. La division minière de la Crouzille comprend donc toute une série de sièges miniers souterrains et à ciel ouvert dont le premier fut Henriette mais pas le plus important. Pour ne citer que les plus importants par leur production, il y a eu Margnac (qui comprends plusieurs puits et mines à ciel ouvert, Fanay, le Fraysse, Bellezanne, le Brugeaud, ainsi que toute une série de petites mines satellites dispersées dans un rayon d'une vingtaine de km amis aucune ne s'appelle mine de la Crouzille.

le sujet me parait concerner le post des gisements d'uranium, je te réponds sur cet autre fil, sinon on va se faire eng...

les exemplaires sont les mêmes pour tout le monde, il n'y a qu'une seule édition, et les indications de première et quatrième de couverture sont sans ambiguïté (l'ordre des noms étant alphabétique comme le veut la règle).

bonjour ma remarque concerne une biblio mentionnée page 178 : 2e référence, manque juste le nom de l'auteur principal et le nom de l'éditeur.

dommage que certaines références biblio soient incomplètes ou tronquées

PEX = Permis d'Exploitation équivalent de la concession mais à durée plus réduite accordé généralement pour 5 ans deux fois renouvelable.

N’ayant pas la prétention de tout savoir, même à mon âge, ayant aussi tendance à me méfier de la mémoire humaine et des « on m’a dit que », surtout quand les faits remontent à près de 60 ans… je fais davantage confiance aux documents écrits, à savoir pour les infos qui suivent, le PV de la 169e réunion du Comité à l’Energie atomique du 5/09/1957 et notes annexes, le rapport du Conseil Général des Mines (novembre 1962), un rapport de la Direction des production du CEA 1965). Entre novembre 1954 et aout 1955, G. Auger (entrepreneur de bâtiments à Maison-Alfort - et non pas serrurier) et quelques associés industriels lorientais, entreprennent la prospection du secteur de Guern, aboutissant à la découverte d’indices dont Quistiave. Le groupe de prospecteurs bénéficia effectivement des connaissances du Frère Le Bail qui détermina notamment, et c’est son grand mérite, le secteur de prospection et identifia les échantillons. · Le 23 février 1956, G. Auger sollicite un PER pour Uranium qui ne lui sera pas accordé · Le 9 novembre 1956, G. AUGER cède ses droits et son stock de minerai à la SEMA en échange de 400 actions. Selon les propres termes du rapport du Service des Mines, « G. Auger n'est plus qu’un simple actionnaire de la SEMA » · En 1957 les travaux sont entrepris par la SEMA sur Quistiave, sous régime du PER puis sous régime du PEX de Quistiave à partir de 1962. ils cesseront en 1964. La SEMA (Sté d’Etudes minières armoricaine) · Actionnaires initiaux (1956) X. Kerhuel administrateur directeur puis PDG - G. Perchet et Dhellemes - Crédit Industriel de l’Ouest - Banque Régionale de Bretagne - Kaolins d’Arvor - E. Guillerot - Ets Marcesche - Sté Rhin-Rhône - Ets Streichenberg - Fils Chervet SA - Ets Laudren et Cie. · Par la suite (1961), Péchiney - St Gobain et CFMU acquiert 34% des actions chacune, 31% restant aux petits actionnaires Dans un rapport CEA Direction des Productions, il est précisé : «les travaux de la SEMA sont exécutés sous la direction technique de la CFMU avec participation de Pechiney St Gobain. Les faits, rien que les faits, pas d’interprétation.

je confirme ce que dit Serge, à ma connaissance, et selon ma doc disponible et assez exhaustive, aucun gisement ou concession pour Sb portant le nom des "Anglar". Encore moins sur Mérinchal ou Montignat que j'étudie actuellement plus précisément dans la perspective d'un article pour une revue. N'y aurait-il pas une faute d'écriture qui pourrait donner la mine des Anglais ? auquel cas nous la connaissons tous, ou presque tous... mais ce n'est pas en Creuse.

bonjour faudrait peut être éviter d'inventer des "belles histoires". Quistiave à été exploité par la SEMA (Sté d'études Minières d'Armorique) cette société avait pour principaux actionnaires la CFMU et Péchiney Saint-Gobain. Ces sociétés n'avaient pas besoin d'un prof d'école privée comme "conseiller scientifique" (fonction fantaisiste que je n'ai jamais rencontré dans aucun organigramme des mines d'uranium françaises, y compris chez les privés), elles avaient en leur sein toutes les compétences requises. D'autre part, il ne risquait pas de conseiller grand chose à Quistiave à la fin des années 1960 la mine ayant cessé son activité en 1962 ! Certes il y eu de belles pechblende à Quistave mais de là à dire que ce furent les "plus belles" c'est ignorer les gisements de Bauzot (71) ou d'Henriette pour ne citer que ces deux là qui fournir non pas les plus belles mais ce qu'il est convenu d'appeler plus prosaïquement des échantillons remarquables.

bonsoir même réponse que pour le Tarn, essaye de te procurer l'inventaire minéralogique de l'Aveyron publié par le BRGM en 1977, c'est une bonne base pour faire du terrain.

En droit minier, les haldes, terrils, résidus de traitement sont dissociés du sol. Le sol est un bien immobilier (il appartient au propriétaire du terrain), le terril lui, est un bien mobilier qui reste propriété et sous responsabilité du concessionnaire si le terrain est concédé, ou de l'Etat si la concession est orpheline. Si les administrations considèrent que le terril présente un risque de sécurité ou de pollution, l'Etat peut contraindre le concessionnaire (Société des mines de Chessy en l'occurence) de remettre en état le terrain, de confiner ou d'évacuer les matériaux voire d'en interdire l'accès par la création de servitudes.... voilà le rapport avec la question de savoir à qui appartient le trou commencé, qui a le "droit" de creuser etc... un DREAL un peu pointilleux pourrait facilement mettre tout le monde d'accord...CQFD

histoire de sortir de la cour de récréation et de répondre au souhait de jpzax, une "petite" azurite qui ne doit rien au terril ni à l'AMAC, mais seulement aux mineurs et a un collectionneur de l'époque ainsi que quelques cuprites sur gangue sympa aussi ces cuprites maclées et leur étiquette de la Freiberg Academy écrite de la main de Wilhem Maucher (1905 environ)

bonjour le titre du post c'est "spécimens de Chessy", je pensais qu'il s'agissait de spécimens minéralogiques pas de spécimens ethnologiques.... triste discussion, bien piêtre image d'une association, je pense qu'il serait temps de clore cette discussion infantile de cour d'école. bonne journée à tous Si vous voulez calmer le jeu on pourrait mettre sur le tapis la légitimité pour une association de posséder un terril par rapport au code minier, ça pourrait en refroidir quelques uns.

Excellente démonstration Smoky à chacun sa façon de jouer à la roulette russe ... mais pas nécessaire d'encourager les autres à y jouer