CLERGUEMORT

bonjour à tous petite question concernant cette fluo qui vient très probablement du Morvan (identifiée comme Maine) pourquoi pas Lantigné opu l'Argentolle ? mais j'ai des doutes que pensez vous de cette gangue de quartz calcédonieux qui parait peu courante et sans doute spécifique d'un gisement. Qui a déjà vu ce faciès. A noter des petites inclusions noires (genre crottes de mouches) dans la fluo Echantillon récolté dans les années 70 sans doute. Merci d'avance

une pièce exhumée d'un carton lors de ma crise de classement hivernale. Version pile et face truffée de galène, pyro, cérusite et wulfénite.

c'est cela merci

une dernière, avec son histoire. Cette pièce décorait la vitrine de Noël d'un quincaillier d'Alès, ceci en 1972 ou 73. A chaque fois que je passais devant cette vitrine je laissais des traces sur la vitre. Un jour le commerçant intrigué me voyant stationner de longues minutes devant la vitrine vint me demander la raison de cet émerveillement (sans doute pensait-il que j'étais en admiration devant je ne sais quelle écumoire ou cafetière en émail, je ne me rappelle absolument plus du contenu de la vitrine d'ailleurs). Bref je lui confiai donc ma vénération pour la fluo de Fontsante. Je lui demandai s'il la vendait, il me dit non mais me proposa de passer le voir après les fêtes lorsqu'il refera la vitrine, ce que je fis, et lui achetai pour la somme de 30 F !

ensemble de cristaux de forme phallique

association fluo baryte

suite même circonstances que précédemment petite pièce flottante avec cristaux de galène

suite... un bel octaèdre parfait saupoudré de quartz, échange avec un mineur en 1972 ! j'étais allé y faire une virée pendant les vacances, en stop !

Bonjour à tous il y avait longtemps que je ne m'étais pas branché comme contributeur sur le forum. Le temps limousin merdique de ce week end (je ne peux même plus surveiller la copulation des béryls sur la colline de Chanteloube, elle est dans le brouillard) temps propice au rangement et au référencement en retard de quelques caisses oubliées, me voici justement dans Fontsante. Je vous fais profiter à cette occasion des photos (vite faites) pour illustrer mon catalogue. Tout d'abord une de mes préférées, d'une perfection et d'une pureté incroyable, un échange avec un collectionneur célèbre de la région de Nice, micromonteur et marin de profession me semble t il (avec un nom italien), si quelqu'un peu m'aider à retrouver son nom, ça me permettrais de tracer le pedigree de la pièce en catalogue. Merci

Déjà en 1902 et depuis on écrivait ASPEICH dans les rapports concernant la mine. Par contre sur les vieilles cartes et même localement on écrivait aussi Aspeigt. Sûrement une histoire linguistique béarnaise.

une petite merveille très difficile à photographier comme ça, les cristaux sont d'un vert très profond dans les cavités de l'hématite. également un bloc de près de 2 kg qui reste à trimer, ça fait près de 40 ans qu'il attend ... bon j'arrête pour l'instant, a+

j'ai l'impression que les malachites de Ferrières font beaucoup rêver... à juste titre, à l'époque, à 16/17 ans, je ne mesurais pas la chance de trouver de telles petites merveilles, heureusement j'étais déjà fan des minéraux métallifères et je laissais avec plaisir mes coins à quartz et calcite en échange de petits secteurs du type de Ferrières et d'autres (j'échangeais pas mes cailloux mais j'échangeais des gisements...). Heureusement j'ai beaucoup conservé. Alors vite fait avec mon petit numérique de poche au coin de mon bureau, quelques photos des échantillons à portée de main. Faudra que je retrouve les photos (NB) des sites à l'époque, je sais que j'ai ça qq part.

GAGNÉ !! il y avait aussi de superbes mica muscovite palmés et des tourmalines énormes, le jour où j'arriverai (dans le cadre du catalogage de la collection)à cette strate, je posterai quelques clichés, tout comme ceux des cristaux de malachite de Ferrières trouvés là aussi dans les années 68/70. Quant aux indices de Cu de Béost, ce ne sont vraiment que des indices,... des comme ça la liste est longue en vallée d'Ossau : on trouvait également quelques mouches de chalco avec la magnétite d'Aste Béon, à Barthèque au dessus de Laruns avec blende, galène et Cu gris, avec pyrite et pyrrhotite dans le secteur de la Sagette Herrana (près du téléphérique d'Artouste), secteur de Bious toujours associé aux filons BGP, vallée du Bitet... et si l'on passe en vallée d'Aspe il y en a tout autant et même plus.

les exploitants de l'indice du Cézy, car il s'agit bien d'un indice, ont utilisé les installations mises en place par les exploitants des mines d'Arre, si Serge était monté au Cézy je pense qu'il se souviendrait du chemin plutôt raide au départ. Là par contre il y avait de jolis petits cristaux de chalcopyrite, je dois avoir ça au fond d'une boite.

Dans le Pays Basque, mais pas Arbouet... devinez, découvertes 1970 et 71.

Dans la foulée du post et comme je suis en train de cataloguer ma collection, (je suis dans les fluos pour l'instant) ci joint quelques échantillons des Pyrénées d'un autre temps que les moins de 20 ans ne peuvent pas connaître ... Mine du Pourtalet (64), découverte 1971 !! un petit cube pas cubique et un gros cube (trouvé dans la soute à munitions pour les initiés).

C'est probable, si tu n'a pas trop crapahuté pour y arriver, c'est le seul réel gisement de Cu répertorié dans la vallée. C'est au fond d'un vallon qui prend naissance au niveau du village de Bielle, il y a 7 à 8 km de petite route et environ 20 mn de marche sur un chemin forestier. Au fait Serge, as tu reçu mon envoi ?

Salut Eric, ce n'est pas quelques centaines de tonnes de cuivre mais une centaine de tonne de minerai trié dont 18t de 1866 à 1867 et le reste entre 1889 et 1902 (Sté Anglaise). A 8/10 % de Cu/tonne de minerai ça donne tout au plus 8 à 10 t de Cu métal. Ca fait peu de chose au regard des travaux relativement importants réalisés (plusieurs centaines de m) sur 3 niveaux dont le plus profond à 31 m ainsi que des installations extérieures importantes (bâtisse des mineur, centrale hydroélectrique de 220 CV, compresseurs, atelier de triaage et concassage.la Sté n'a jamais fait le moindre bénéfice, elle fut mise en faillite en 1902.

ci dessous un morceau "type" du minerai d'Aspeich. Calcaire dévonien avec veines de calcite minéralisées en chalcopyrite et enduits de malachite.

bonjour Jean j'ai beaucoup traîné dans ce coin quand j'étais jeune, j'y allais en vélo depuis Pau les jeudi et WE dans les années 1970/80. L'intéret de cette mine méconnue réside principalement dans son histoire. Coté minéralo, mis à part quelques fragments de chalcopyrite, quelques enduits de malachite et de petits cristaux d'ankérite, je n'y ai jamais rien trouvé de sexy. Il y a (avait) je n'y suis pas retourné depuis plus de 10 ans, 5 ou 6 galeries ouvertes dont quelques une avec des puits. L'une d'elle possédait encore un bure (puits intérieur) équipé avec son cuffat et un treuil. Une petite centrale fournissait de l'électricité pour l'éclairage de certaines galeries (isolateurs encore en place au toit des galeries) et de quelques outillages et treuils. Là encore, c'est ce que j'ai connu lorsque j'avais 18 ans (il y a donc 35 ans), le tas de cailloux le plus propice se situait au dessus de la mine, en bordure de la falaise qui domine les entrées de galeries. Tu y accède en suivant le chemin à partir du plateau de la mine face à la batisse en ruines (anciens bureaux et logements des mineurs). Ci dessous quelques photos (1976) de la galerie qui se trouve au point le plus bas. Je me demande d'ailleurs si elle n'a pas été murée pour réaliser un captage d'eau. En tout cas c'est une très belle balade.

les coordonnées correspondent exactement à ceux de la carte IGN 25/1000 ALES 1-2 Je ne connais qu'un seul puits des Nonnes,il était situé sur l'emplacement du Camp des Nonnes entre les Taillades et l'Impostaire. Le bâtiment qui abritait la machine a été démoli il y a seulement 3 ou 4 ans.

les coordonnées correspondent exactement à ceux de la carte IGN 25/1000 ALES 1-2 Je ne connais qu'un seul puits des Nonnes,il était situé sur l'emplacement du Camp des Nonnes entre les Taillades et l'Impostaire. Le bâtiment qui abritait la machine a été démoli il y a seulement 3 ou 4 ans.

Y a guère de doute ce sont des levés faits par le géomètre des houillères, compte tenu du secteur réduit, il s'est limité aux 6 derniers chiffres, tu rajoute un 3 devant et ça colle 3215,302. A priori il n'est pas sous le crassier des Nonnes (mais sans doute pas loin) car la dalle était visible en 1975.

Trou du Mulet, entendu parlé mais jamais vu aucun doc technique précis, faudrais que je fasse des fouilles archivistiques dans ma doc. Puits Mourier, 2 m de diamètre, foncé en 1846, coordonnés X : 733.625, Y : 215.302, Z : 219.06. En 1975, il était fermé par une dalle de béton.

Pas de polémique non plus c'était juste pour info, il est également à la librairie de la Grand Combe et sur internet.