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Jeando80

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Tout ce qui a été posté par Jeando80

  1. La Trouv*** j'ai testé à la pose, c'est très bien. Depuis 4-5 ans que j'utilise ce produit, ça à l'air de toujours se tenir et cela ne suinte pas, c'est assez positif. Mais sur le long terme et au décollage, je ne sais pas encore ce que ça vaut! Merci en tout cas de ton retour Greg.
  2. J'avais hélas remarqué... Je n'ai jamais réussi à enlever complètement ces "traces de gras" sur plusieurs pièces d'anciens propriétaires, même avec l'acétone (c'est au verso, mais bon...). Après peut-être y a-t-il eu des progrès dans la composition des mastics/Patafix depuis? Quelqu'un a-t-il une expérience positive avec, et éventuellement une marque à recommander?
  3. Une pierre prise au pif: (ça faisait déjà un nombre déraisonnable de cailloux à l'époque de celui-ci ...)
  4. Perso, j'utilise le Tipp-Ex® aussi, y compris sur des surfaces poreuses (et même des chapeaux-de-fer). Mais également je prends tout en photographie pour archiver sur mon ordi. Quid des mastics amovibles pour minéraux, pour coller de petites étiquettes avec le numéro?
  5. Bonsoir @icarealcyon! Tu as tout à fait raison, devant ce type de jolies petites rosettes à Ojuela, il convient d évoquer ces 2 arséniates hydratés voisins, l’un de zinc (köttigite) et l’autre de fer (parasymplesite). Par contre il n’est pas du tout aisé d’en faire la différence visuellement, les 2 espèces forment une série, et leur cristallisation est très similaire; de plus leurs cristaux sont souvent recouverts de produits d altération jaunâtres ou de goethite. Même les négociants expérimentés s'y perdent, et les identifications sans analyse sont plus que sujettes à caution. Ici j’écrirais donc simplement sur l'étiquette : série köttigite/parasymplesite!
  6. Olivénite, malachite, azurite et compagnie... Mine de Tsumeb, Tsumeb, Oshikoto, Namibie 85x47x39mm Une des faces, complètement recouverte dans son quadrant inférieur gauche de petits cristaux d'olivénite vert olive à l'éclat adamantin. Portion supérieure de la première zone d'oxydation. Détail de la même face, avec deux petites lames centimétriques d'azurite, des globules verts pâles d'un des nombreux arséniates de cuivre habituels (probablement de l'arsentsumébite), et quelques concrétions botryoidales de malachite en vert foncé. De l'autre côté, l'olivénite se fait beaucoup plus riche et mieux exprimée, entourant quelques mamelons de malachite d'un vert terreux (au sein de petits cratères laissant imaginer des phénomènes de dissolution dans l'environnement karstique de la surface de la première zone d'oxydation). Détail de la face précédemment présentée, où l'on distingue la riche cristallisation d'olivénite sous forme d'aiguilles rayonnantes, sombres et brillantes. Quelques petits globules en surface, d'un vert tendant sur le turquoise: une autre génération de malachite. L'olivénite -Cu2(AsO4)(OH)- a été décrite dans chacune des trois zones d'oxydation de la mine de Tsumeb, bien que ce membre terminal riche en cuivre de la série adamite-olivénite y soit bien moins "fréquent" que le membre intermédiaire, la zincolivénite. Les spécimens les plus spectaculaires proviennent néanmoins de la portion supérieure de la première zone (dans les 100 premiers mètres d'après l'observation du directeur Wilhelm Klein en 1938), souvent en association avec de la malachite, de l'azurite, voire de la rosasite, et sont surtout reconnaissables par leur riche et fine cristallisation aciculaire rayonnante (une pièce exceptionnelle, de près de 25 cm, constellée d'aiguilles de 15 à 20 mm est répertoriée dans la collection de Kegel -rachetée en 1950-, conservée maintenant avec plusieurs autres au Smithsonian Museum of Natural History). Des cristaux mesurant jusqu'à 5 cm de longueur sur 1 cm de largeur, terminés, mais dont le niveau de la découverte est hélas inconnu, sont par ailleurs les plus beaux décrits à ce jour pour l'espèce. Les analyses ont montré dans certains cristaux très sombres d'olivénite la présence significative de fer. Enfin, je ne peux pas ne pas parler encore ici des belles associations d'olivénite et d'amalgame d'argent de la troisième zone d'oxydation (avec un peu de chance peut-être un jour en collection?), et de beaux cristaux d'olivénite à la base du célèbre spécimen holotype d'andyrobertsite/calcioandyrobertstite (de feu William Pinch), une véritable icône du monde minéral! (je vous laisse le lien, ce rarissime cristal -quasi unique!- de cet arséniate hydraté de cuivre et de cadmium, force à la contemplation: https://www.mindat.org/photo-230609.html)
  7. Puisqu'on s'amuse bien avec @jojo38, j'ajoute que ton cuivre natif , il a un air américain (lac Michigan). Jojo, pour ma culture personnelle, pourrais-tu nous dire pourquoi tu cites Cozzo Disi (cela me va très bien avec l'enduit bitumineux!) plutôt que Cianciana par exemple (un peu de bitume parfois, mais par touches très légères) et si tu sais si l'on peut les distinguer selon la matrice (aragonite, célestine...)?
  8. Je n'ai jamais entendu parler ni vu de quelconques fossilisations dans la dolomie, la quartztite et la pseudo-aplite du tube de Tsumeb: le gisement polymétallique était très ancien (le tube s'est effondré dans les couches carbonatées il y a 660 MA et la minéralisation s'est initiée il y a 550 MA)! La matrice ne ressemble à aucune de toutes celles que je connais, et n'est pas brechifiée contrairement à ce que l'on rencontre habituellement dans la première zone d'oxydation d'où venaient la plupart des azurites; on peut à priori exclure cette localité pour le spécimen en question. (et zut je vais encore passer sur le forum pour un monomaniaque de la Namibie...)
  9. De Bombay même! (Malad Quarry pour ce faciès).
  10. Bonjour @jojo38! Ce sont effectivement des pièces que l'on rencontrait déjà dans les années 70-80, et qui correspondent bien à l'époque supposée de la collection (en adéquation avec les autres minéraux présentés).
  11. Bonjour Alkimik. Le 7 est bien un soufre, avec des tâches sombres bitumineuses, très probablement des environs d'Agrigente en Sicile. Et au vu de sa dernière photo, le 16 est également bien une érythrite, de Bou Azzer, Maroc.
  12. Bonjour les copains, j'ai enfin un peu de temps pour compléter, et vu la tournure des débats je veux bien faire le juge de paix pour la numéro 3. Ne vous écharpez donc plus au sujet de l'acétone (et plus généralement il n'est pas forcement besoin de faire des tests potentiellement destructeurs quand il s'agit de belles pièces, typiques d'un gisement et identifiables d'emblée!). Je suis tout à fait d'accord avec Jojo, cela me fait penser à un gypse de Dhahran, Ach-Charqiya (Province de l'Est), Arabie Saoudite. Le sable dans lequel ces roses cristallisent est semble-t-il chargé d'hydrocarbures, d'où la couleur sombre. https://www.mindat.org/loc-252702.html
  13. (au passage, la 2 n'est pas une erythrine; cela pourrait bien être aussi une rhodo gabonaise sous un autre faciès.)
  14. Bonsoir! Quelques unes en vitesse pour faire avancer ton affaire; on réfléchit aux habitus typiques de certaines pièces et à l'époque de la collection (il y a 40 ans) ; pour moi donc : La 1 a une tronche indienne d'apophyllite avec scolécite du Maharashtra, Inde. La 7 est une rhodochrosite, sur manganite (Moanda, Gabon). La 8 une crocoïte (mine Adelaïde, Dundas, Tasmanie). La 9 une wulfénite (Red Cloud Mine, Arizona, USA). La 10 une mimétite (Tsumeb?). La 11 une vanadinite (Mibladen, Maroc). La 12 de l'hématite (ile d'Elbe?). La 13 également une vanadinite marocaine (barillets allongés et goethite noirâtre associée). La 14 est bien un quartz. Plusieurs provenances possibles. Pour le reste je manque un peu de temps pour répondre ce soir , et il faut bien laisser un peu de boulot aux copains du forum!
  15. Bonjour @Géomac. Pour cet uranophane du Shaba/Katanga/Lualaba - Congo Belge/Congo-Léopoldville/Zaïre/République Démocratique du Congo (vive la géopolitique du Congo-Kinshasa! ), le phénomène de fluorescence est très, très faiblement perceptible (rien à voir avec l'autunite et l'uranocircite!), dans le jaune-vert avec les UV longs. (Je n'ai pas encore investi dans une lampe à UV courts, beaucoup plus onéreuse -d'ailleurs si quelqu'un a un modèle à me recommander, en MP pour ne pas faire de publicité, quitte à y mettre le prix du moment que la qualité y est, ce sera très volontiers; cela fait longtemps que je cherche.)
  16. Merci @jean francois06pour ces beaux souvenirs! Une autre Madeleine de Proust, que ma maman me faisait écouter petit sur son vieux tourne-disque :
  17. Bonsoir les maniaques de l'U! On connait la mine de Musonoi pour ses fabuleuses cristallisations de cuprosklodowskite, ses kasolites, vandenbrandeites, torbernites et aussi ses célèbres sélénites d'uranium (marthozite, demesmaekerite et derriksite principalement). Mais pour sortir des classiques, un "petit" nouveau en collection, merveilleux ! Uranophane Mine de Musonoi, Kolwezi, Lualaba, République Démocratique du Congo 120x80x70mm Ce type de cristallisation est parfois étiqueté de façon erronée comme sklodowskite, mais les analyses de spécimens similaires confirment qu'il s'agit bien d'uranophane (Paul de Bondt). La matrice de dolomie rose avec de la malachite altérée est ici typique du gisement. Quelques globules noirâtres d'héterogénite à l'apex de certains cristaux d'uranophane, et quelques cristaux de kasolite orangée çà et là... Sous la cristallisation jaune, une fine couche noire d'uraninite.
  18. Adieu Charlie Watts! Un immense merci pour tous ces moments. Et salue là haut de notre part Brian Jones s'il n'est pas trop défoncé.
  19. Sans oublier leur apparition inattendue dans le mythique Back to the Future Part III, de Robert Zemeckis en 1990!
  20. Linarite Mine de Tsumeb, Tsumeb, Oshikoto, Namibie 71x57x36mm Linarite, en petits prismes allongés d'un bleu royal, recouvrant une brèche carbonatée (constituée de petits cristaux granulaires de cérusite) associée à des tâches de malachite corrodée d'un vert terreux. Ce "vieux" spécimen a très probablement été collecté autour de 1900. A Tsumeb, la linarite -PbCu(SO4)(OH)2- se retrouve exclusivement au niveau de la première zone d'oxydation, tout en surface, essentiellement au niveau de l'affleurement originel, la "Green Hill" (entièrement rasée à l'aube de la Première Guerre Mondiale) et en particulier au niveau de la portion est de cette dernière, plutôt riche en plomb -sa partie ouest était réputée plutôt cuprifère-. La "Green Hill" vers 1900. Les cristaux ne sont pas toujours millimétriques comme ici, des gerbes constituées de prismes de près de 20mm de long provenant de la Green Hill sont répertoriées. La linarite se retrouve souvent associée à de la malachite, de la brochantite, parfois du quartz, plus rarement de la calédonite bleu ciel, voire de la beaverite en encroutement jaune canari. Les cristaux s'expriment la plupart du temps sur une matrice de cérusite granulaire altérée. On connaît également quelques beaux exemples d'inclusions dans des cristaux de cérusite.
  21. Mindat (même si ça vaut ce que ça vaut) signale la rosasite sur Bou Beker, avec plusieurs spécimens en association à du gypse et de la dolomite; j'ai déjà vu aussi par le passé une jolie pseudomorphose après azurite (rappelant la Namibie mais avec des teintes bien moins soutenues, très claires). Après j'ignore si ces pièces ont été vraiment analysées, ou si c'est une dénomination "commerciale". La couleur bleutée m'interrogeait, et je n'ai ici pas la réponse. La malachite me va aussi!
  22. Bonjour Kayou! Je l'avais vu passer sur le compte rendu de Millau. Joli petit spécimen. En association, il s'agit de dolomite et rosasite?
  23. Je n'avais pas vu passer cette triste nouvelle. Je suis catastrophé!
  24. Bonsoir. Couillonerie! Les météorites ne présentent très généralement aucune vacuole. La présence de bulles ou de vésicules est plutôt la caractéristique de scories bien terrestres! (Ce sujet nous a fait réagir et un peu amusés, car c'est typiquement le genre de caillou quelconque qui nous est très régulièrement présenté en identification sur le forum comme "météorite" ; or là, cela a motivé la rédaction d'un article par des journalistes qui visiblement n'ont pas eu la curiosité intellectuelle de se documenter un minimum avant de faire écho aux rêveries de cette gentille britannique ; dans ces conditions, nous pourrions remplir des journaux entiers avec ce que l'on voit passer par ici: déchets de fonderie, alliages métalliques, nodules de pyrite altérée...). Les rappels de base avant d'éventuellement penser à une météorite : https://www.mnhn.fr/fr/recherche-expertise/expertiser-meteorite
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