Ammonite12500

Bonjour, j’ai écrit n’importe quoi. Je voulais dire par là que ce sont les genres d’ammonites qui ont persisté le plus longtemps (du Jurassique inf. jusqu’au Crétacé sup. tout de même!). Anyway, jolies ammonites! Vos Lyto sont toutes sublimes ! Suis jaloux… Merci à tous pour vos participations et commentaires éclairés!

Merci pour votre aide! C’est déjà super. Pour le moment, ça restera ”Oppeliidae Ind.“ tant qu’elle ne sera pas préparée.

Bonjour, de mémoire, avec Phylloceras, il s’agit du genre d’ammonite qui a la plus longue longévité… L. sublineatum est plutôt rare. Si vous avez une photo de votre ammonite, n’hésitez pas à la poster! On en voit pas souvent passer

C’est vrai qu’elles ont un certain charme ! Oui, c’est bien une cornucopia.

Bonsoir, effectivement c’est une L. fimbriatum. L. gr. cornucopia a un enroulement plus rapide et une ornementation avec des côtes longitudinales apparaissant bien plus précocement que chez fimbriatum. L. furcicrenatum a un ombilic plus profond et un mur ombilical plus élevé et ses tours gagnent plus rapidement en épaisseur. Comme ça, vous saurez les reconnaître ;).

Bonsoir, je vais très prochainement acheter un micro percuteur. Je la re posterai quand elle sera préparée mais si vous avez déjà une piste, je suis preneur 🙂 Je l’ignore. Comme dit, je ne connais pas du tout l’âge de cette ammonite. Oui, il y a bien une carène. Merci pour vos retours !

Bonjour, Un grand classique mais le taxon vient d’être révisé. Cenoceras trapeziformis BOHAIN, 2024 Phragmocône à bourrelets latéraux prononcés (=stade annulare) Pliensbachien inférieur, sous-zone à Valdani. Fresney-le-Puceux (14). Diamètre: 5cm. Sciauiceras pseudotruncatus (CRICK, 1921) Pliensbachien inférieur, zone à Davoei Meurthe-et-Moselle.

Bonjour à tous, j’aurais besoin de vos lumières pour déterminer cette ammonite du Népal. C’est sans aucun doute une Oppeliidae mais qu’en est il de l’espèce et du niveau? Pourrait correspondrait au niveau à ”Oppeliidae et Hildoglochiceras“: « Nodules plutôt petits, à patine rouille et surface irrégulière » Diamètre de l’ammonite: 4,5 cm environ. https://www.persee.fr/doc/geoly_0750-6635_2009_mon_166_1 Je n’ai pas pu bien le faire ressortir sur la photo mais les côtes naissent au niveau du bord ombilical où elles sont assez atténuées. Elles gagnent en vigueur vers le milieu des flancs. La section est oxycône, on peut exclure les Taramelliceratinae des candidats potentiels.

Bonsoir tout le monde! Dans ce topic, je vous propose de poster vos ammonites du Toarcien. Le but étant de partager vos spécimens, de s’entraider pour confirmer ou infirmer d’éventuels déterminations dans le cas de demandes d’identifications, de partager de la documentation et de discuter autour de la faune très riche et variée de cet étage. À vos photos ;). Je commence! Mouterdeiceras dubourgi ELMI & RULLEAU, 1995 Famile, sous-famille: Hildoceratidae, Phymatoceratinae Sous-zone à Thouarsense ou à Fascigerum Toarcien supérieur Belmont d’Azergues, Rhône. Diamètre: 8cm. Hildaites planiventris SASSAROLI & VENTURI, 2012 Famille, sous-famille: Hildoceratidae, Hildoceratinae Zone à Striatus Toarcien inférieur Cingoli, Italie. Diamètre: 13,5cm.

Dumortieria cf. striatulocostata victime d’une prédation. En résulte la présence d’un sillon latéral qui n’a pas lieu d’être et une asymétrie dans la trajectoire des côtes de chaque côté du sillon. Sous-zone à Pseudoradiosa, Toarcien supérieur de Belmont (69).

Acrocoelites ilminstrensis (PHILLIPS, 1867) Zone à Serpentinum, Toarcien inférieur. A. ilminstrensis présente d’étroites affinités avec A. oxyconus (HEHL in ZIETEN, 1831) dont la position stratigraphique se recoupe partiellement. Pour Pinard et al. (2014), ces deux espèces représenteraient deux formes extrêmes d’une même espèce dans la mesure où les formes de transition sont abondantes. A. oxyconus se distingue d’A. ilminstrensis par sa section un peu plus comprimée, de forme elliptique et sa forme plus conique (un peu plus ”trapue“) mais, rappelons le, les intermédiaires ne manquent pas! Pour en savoir plus: Weis et al., 2018. Lower Jurassic (Pliensbachian-Toarcian) belemnites from Fresney-le-Puceux (Calvados, France): taxonomy, chronostratigraphy and diversity. Lien: https://www.researchgate.net/publication/323475834_Lower_Jurassic_Pliensbachian-Toarcian_belemnites_from_Fresney-le-Puceux_Calvados_France_taxonomy_chronostratigraphy_and_diversity -Pinard et al., 2014. Belemnites from the Upper Pliensbachian and the Toarcian-Lower Jurassic of Tournadous (Causses, France). https://www.researchgate.net/publication/263881524_Belemnites_from_the_Upper_Pliensbachian_and_the_Toarcian_Lower_Jurassic_of_Tournadous_Causses_France Cotteswoldia costulata (ZIETEN, 1830) D:4,5cm. Sous-zone à Mactra, niveaux condensés. Toarcien supérieur. Bibliographie: https://www.researchgate.net/publication/347240906_Revision_of_upper_Toarcian_ammonites_Lytoceratidae_Graphoceratidae_and_Hammatoceratidae_from_the_Minette_ironstones_southern_Luxembourg Dumortieria gundershofensis (HAUG, 1887) Diamètre estimé: 5,5 à 6cm. Sous-zone à Pseudoradiosa, Toarcien supérieur.

Il y a un certain consensus pour dire que, au delà d’un certain diamètre (je ne sais plus lequel) si les côtes sont toujours masquées par les tours successifs, alors on peut les attribuer aux ultimes formes du genre Hildoceras, les plus involutes: H. semipolitum, H. ameuri et H. snoussi. Quant au sillon latéral, celui ci n’est pas forcément caché chez semipolitum.

Dumortieria multicostata BUCKMAN, 1905 Diamètre: 10cm. Sous-zone à Pseudoradiosa, Toarcien supérieur. Espèce très proche de D. pseudoradiosa dont elle est peut-être issue. Elle s’en distingue par ses tours plus épais, ses côtes plus fortes et plus rapprochées. Leioceras plectile BUCKMAN, 1899 D:56; O:16; E:14; H:? O/D:29% E/D:25% Sous-zone à Comptum de Contini, Aalénien inférieur. Ex-groupe de Leioceras comptum dont l’holotype retrouvé s’avérerait être une Pleydellia… Il serait peut-être plus judicieux du coup de la ranger dans le groupe de Leioceras bifidatum, qu’en pensez-vous? L. plectile est juste une morpho-espèce sans signification biologique.

Bonjour à tous, je reprends le topic ^^ Et j’en profite pour vous dire que presque toutes les déterminations que j’avais proposées il y a des années sont incorrectes et donc de ne pas s’y fier pour identifier vos propres fossiles 😓 Je commence: Dumortieria subexcentrica BUCKMAN, 1902 Diamètre: 4,6cm. Horizon à Tectiforme, sous-zone à Mactra, Toarcien supérieur. Ce niveau n’effleure désormais plus dans la carrière, hélas… Cette morpho-espèce se distingue de D. moorei par l’absence de stade à côtes ”fortes“ dans les premiers tours. À la place, on observe de fines stries très denses et serrées à tous les stades de l’ontogenèse. Il n’est pas évident de reconnaître cette ”espèce“ dans la mesure où il y a beaucoup d’intermédiaires entre les formes du groupe de D. moorei. Pour en savoir plus: https://archive.org/details/amonographammon00buckgoog/page/n283/mode/1up

Du coup, voici quelques autres photos. Entolium corneolum (YOUNG & BIRD, 1828) Calcaire à Zoophycos, sous-zone à Haugi, Aalénien moyen. Un autre de l’Aalénien inférieur. Cotteswoldia gr. mactra Bloc à Walkericeras spp. et Hildoceras gr. bifrons

Calliphylloceras aveyronnense (MENEGHINI, 1881) D:19; O:3; H:8; E:5c O/D:16% H/D:42% E/D:26% E/H:62,5% Toarcien moyen de l’Aveyron. Localité inconnue. C. aveyronnense est une forme à section comprimée de C. nilssoni avec laquelle elle est en synonymie. Calliphylloceras thevenini (MONESTIER, 1921) D:29; O:3; H:15; E:10 O/D:10% H/D:52% E/D:34% E/H:70% Sous-zone à Bifrons, Toarcien moyen de Millau. Espèce du groupe de C. nilssoni caractérisée par ses sillons latéraux peu accusés.

Merci pour votre intérêt ! Exactement ! Sauf qu’en général, les fossiles en pyrite sont surtout des phragmocônes alors qu’à Belmont, on les trouve souvent avec leur loge d’habitation, enfin, quand une pelleteuse ne leur est pas passée dessus bien sûr 😒

Merciiii Avec joie! Mais je ne suis pas certain d’être disponible. Il faut qu’on se fixe une date et un lieu de rendez-vous :). On pourrait se donner rendez-vous à Dallet un weekend, si ça vous convient. Comme ça, je vous montrerai quelques coins et on pourra jeter un œil à vos fossiles ;). Je vous envoie un mp, ce sera plus simple car ce n’est pas trop l’endroit pour en discuter ! Merci !

C’est clair X) Au temps pour moi! Votre site est très intéressant, merci pour le partage !

Esericeras eseri (OPPEL, 1856) Sous-zone à Fascigerum, Toarcien supérieur (Belmont)

Harpophylloceras eximium (HAUER, 1854) Sous-zone à Gibbosus ou à Apyrenum, Pliensbachien supérieur. Millau, Aveyron. Mesures (en mm): Dmax:15; O:4; E: 5; H: 7. O/D: 27%.

En rouge: c’est une Osperleioceras. En vert: c’est une Perilytoceras mais qui n’est pas déterminable spécifiquement à ce stade. En bleu: ce sont sans doute des H. subplanatum (stade ”Maconiceras“). Les femelles présentent parfois cette morphologie au stade juvénile, dans l’absolu, il faudrait que la loge d’habitation soit présente et que les dernières cloisons soient approximées pour pouvoir trancher. En jaune: les H. simulator et praefallax sont considérées comme des centres ou des juvéniles d’Hammatoceras telles H. insigne et sont donc vues comme des synonymes de ces dernières (voir Rulleau, 2009). Lobothyris haresfieldensis (DAVIDSON, 1876) de belle taille. Espèce peu courante. Zone à Aalensis, Toarcien supérieur des environs de Tournemire. Pour en savoir plus: https://strata.fr/pdf/strata2000-2.36-Almeras-brachiopodes_pyrenees.pdf

Bonjour, c’est une magnifique collection que vous avez rassemblée! Content de voir que le forum est toujours actif et que ce topic vit toujours ! Vous avez fait un travail formidable pour identifier tous ces fossiles mais faites attention. Beaucoup de déterminations ne sont plus à jour, des noms ont été mis en synonymie avec d’autres et, pour ce qui est des Dumortieriinae, il y a des erreurs. Je vais me pencher dessus! Costatrochus subduplicatus est le nouveau nom de ces gastéropodes ;). Ici, ce sont bien des semipolitum. Les côtes sont masquées par les tours successifs jusqu’à un stade assez avancé de la croissance, en d’autres termes, ces spécimens sont plus involutes que les bifrons ”typiques“.

Dans l’ordre: Hammatoceras gr. speciosum; Polyplectus discoides et une autre Hammatoceras gr. speciosum.

J’ai oublié la 2: Binatisphinctes ou Okaites (son microconque) du Callovien russe. Bravo! « Ça reste tout de même une très belle ammonite » je plussoie ! Pour les ammonites de Bully, j’espère que vous en avez les moyens parce que ça coûte à présent une fortune 😕