Suivant la source, je trouve 2 formules differentes pour le clinochlore (une variete de chlorite):
(Mg,Fe2+)5 Al [(OH)8 Si3 AlO10 ]
(Mg,Al)3 Mg3 [si3 AlO10 (OH)2] (OH)6
Pourquoi ces deux formules ?
Minéral de la famille des chlorites, typiquement monoclinique et le plus souvent vert, d'où son nom, le clinochlore est un aluminosilicate hydraté. À l'analyse chimique, les pourcentages en oxydes peuvent varier… Il peut contenir Ca, Mn et Cr sous forme d'impuretés.
Idéalement, pour bien rendre compte de la structure du clinochlore, dans laquelle alternent les feuillets de type talc et les feuillets de type brucite, il faudrait écrire : {[Mg,AlVI)3(OH)6].{[Mg,AlVI)3-(OH)2][si,AlIV)4O10]}
Formule IMA : (Mg,Fe++)5Al(Si3Al)O10(OH)8
Les difficultés proviennent de deux types de problèmes :
A) les nombreuses variations dont voici quelques exemples :
• parmi les variétés riches en Cr : la kammererite, la kotschubeïte (rose, rouge, mauve).
• une variété pauvre en Fe : la leuchtenbergite (blanchâtre),
• une variété « prismatique » : la pennine, ou : penninite,
• une variété riche en Fe2+ : la ripidolite,
• une variété riche en Al : la sheridanite, …
le fait que le clinochlore forme une série avec la chamosite : : (Fe+2,Mg,Fe+3)5 Al (Si3 Al) O10 (OH,O)8 que certains n’hésitent pas à considérer comme un clinochlore où Fe3+ prend la place de AlVI des couches « talc » et Fe2+ celle des Mg des couches « talc » et AlVI des couches « brucite », n’est pas fait pour simplifier les choses…
Alors, pour faire plus simple, certains résument le groupe des chlorites à un seul de ses membres, le fréquent il est vrai : le clinochlore ! ce qui amène à des formules chimiques variables !