EricL

Perso, ce que j'aurais voulu, c'est la possibilité d'avoir un URL, comme par ex. celui-ci "https://www.openstreetmap.org/#map=14/45.8037/2.9714&layers=Y", qui spécifie une zone (coordonnées (lat.,long.) du centre, et un facteur d'agrandissement), mais aussi des options, ici le choix de la couche "Y" (courbes de niveaux et ombrage). De mémoire, le géoportail permet aussi cela = "https://www.geoportail.gouv.fr/carte?c=2.976880927131039,45.80987512639405&z=14&l0=ORTHOIMAGERY.ORTHOPHOTOS::GEOPORTAIL:OGC:WMTS(1)&l1=GEOGRAPHICALGRIDSYSTEMS.PLANIGNV2::GEOPORTAIL:OGC:WMTS(1)&permalink=yes". Possible aussi avec des tas d'autres sites de carto, par ex. "https://www.google.com/mars/#lat=18.118006&lon=-134.100428&zoom=7&map=infrared". Bien dommage qu'on ne puisse pas donc avoir ici sur InfoTerre, une API carto via URLs, tant c'est pratique pour transmettre à faible coût un pointeur d'information. Certes, un KML offre aussi des possibilités, mais c'est un niveau de complexité e d'opacité supplémentaires. La capture d'écran donne un résultat final, figé : on perd le lien avec le logiciel = pas possible de retravailler la carto, il faut reprendre à zéro. Ça a son intérêt, mais ce n'est pas ce que je cherche. En ce qui me concerne, c'est à but pédagogique : préparation d'une école de terrain (études de géologie, niveau L2). L'avantage d'InfoTerre n'est pas juste la carte géol., mais toutes ses autres possibilités, infiniment plus riches que les photos sat. (pas toujours très précisément géoréférencées) de gueugueul Earth. Merci à tous d'avoir regardé cette question. -- ÉricL

Bonjour, une fois une carte choisie et configurée sur InfoTerre, la carte géol en ligne du BRGM, je voudrais récupérer un URL donnant la position choisi et la config (couches choisies, ordre et transparences, par ex.). InfoTerre dont le lien d'accès initial est "https://infoterre.brgm.fr/viewer/MainTileForward.do". Tous les systèmes en iigne de carto permettent ça, mais là, je ne trouve pas. J'ai pourtant essayé tous les boutons. Quant à une doc…, je ne sais pas où la trouver ! Apparement, pour sauvegarder un travail, il faut un compte, mais ça ne dit pas s'il sera possible de récupérer l'URL :)(. Merci d'avance de vos éclairages.

Quelle en est la taille ? (l'échelle…) Caillou trouvé seul, ou bien prélevé sur un affleurement ? A priori, on n'est plus sur la zone ophiolitique, la tache vert-sombre sur la carte géologique, cf. le site InfoTerre du BRGM (mais je ne sais pas faire un lien sur la zone ciblée :-(…du coup, je mets une "impression" de la zone : la zone des lacs Robert est légèrement à l'est du centre de l'extrait, alors que Casserousse est, si je me rappelle bien, dans la pente à l'ouest, du côté du virage en épingle qu'on devine en transparence, sous le 'I' et au droite du 'A' de "MARTIN", dans la forêt de St Martin, non ?), mais pas mal en dessous. Après, un caillou, ça roule, ça descend… et pareil pour un bloc. Ça colle quand même plutôt bien avec la densité, et avec la tronche de ces cailloux qu'on trouve dans des zones de « roches vertes » pas trop serpentinisées : de ce fait, peut-être un minéral du cortège ultramafique genre un ¿gros? pyroxène (qui a subi une obduction, tout de même). De mémoire, il y a aussi des chromites, mais elles sont de l'autre côté des lacs Robert, versant Livet ; donc non. Plans de clivage ou une schistosité ?

… et pleurer le jour où on s'aperçoit qu'on est passé à côté d'une achondrite, par ex. une lunaire, une martienne, une HED (Vesta). Certes les probabilités ne sont pas de ce côté, mais enfin, c'est un peu comme le pari de Pascal, n'est-ce pas ? Je pense que le premier test est la présence d'une croûte de fusion.

17290… comme les codes postaux de Charente-Maritime au nord de Rochefort, dans le triangle Landrais-Thairé-Chambon (merci WIkipédia) ? Si c'est le cas, zone de terrains crétacé à jurassique, avec comme roches entre craie tendre et calcaire plus dur… Et donc a priori, forte présomption de nodules de marcassite… Petite confiturée sur les nodules de marcassite : Ils sont souvent assez sphérques, parfois patatoïdaux, parfois agglomérés, le plus souvent comme des boules à la surface mamelonnée (entre "chou-fleur" et "romanesco" :-)) ; objets très denses, de couleur sombre, marron plus ou moins rouille, et si l'intérieur est visible, cela semble radier depuis un cœur. La marcassite est un sulfure de fer. En chauffer un petit bout avec un chalumeau, dégage du dioxyde de soufre, SO2, à l'odeur agressive (toxique : ne pas abuser !). Quand on les garde, il faut un dessicant, sinon, avec l'humidité de l'air, retransformation (lente) de sulfate, sel de l'acide sulfurique : attention aux meubles ! Les nodules de marcassite sont, je crois, le résultat de la croissance longue d'une colonie de bactéries sulfato-réductrices (anaérobies) qui vivaient en profondeur dans la couche crayeuse, et à la surface de leur nodule, récupérant le sulfate de fer contenu dans le calcaire (origine marine), et au minimum, réduisant le soufre (le fer aussi, probablement) pour se faire de l'énergie ; le sulfure de fer est donc leur déchet, qu'ils rejettent "vers l'intérieur" de la colonie, ce qui accroit progressivement le nodule (littéralement un "caca de bactéries", non ?). Je sais que la vitesse de croissance en est très lente, j'ai souvenir d'avoir entendu des chiffres de l'ordre de 100 mille ans au million d'années pour un nodule de 10 cm, mais rien de plus ; à vérifier donc (pas recherché non plus sur le net ; plus tard si…). Si ça n'y ressemble pas, mon explication -> poubelle. Mais satistiquement, ces nodules sont au top 1 des météoratés… (traduction (c) Roger H. pour "meteowrongs").