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Vente et achat de minéraux français et cristaux du monde sur Internet.
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BUT

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  1. Divers métaux cristallisent dans le système cubique. Le ferro-nickel sidérurgique montre fréquemment des formes cristallines partielles.
  2. En dépit de la grande qualité des deux photos ci-dessus, je n'ai pas trouvé de clé de lecture de ce cristal. Ce n'est pas un octaèdre du système cubique; mais cela n'exclut pas complètement le Spinelle, qui peut se présenter sous forme d'octaèdres fortement modifiés par d'autres faces. De même, la présence d'un axe de symétrie quadratique ou ternaire ne saute vraiment pas aux yeux.
  3. Bonjour Peut-être un produit anthropique. Au XXème siècle il y avait des usines électro-métallurgiques (aciers spéciaux, métaux non ferreux et alliages spéciaux) dans toutes les vallées de Savoie à proximité des centres de production hydroélectrique : vallée du Chéran et secteur de Rumilly, vallée de l'Arly avec Ugine et Venthon (en Savoie), vallée de la Maurienne en aval de Modane (nombreuses usines), l'usine des gorges de Chailles sur le Guiers entre Pont-de-Beauvoisin et les Echelles, etc). Quand j'étais gamin, dans les années 1960 et dans la région de Chambéry, les ouvriers ramenaient à la maison des échantillons de minerais et de produits de fonderie, et par le biais des dons on finissait par en trouver dans presque toutes les familles. Sans oublier les fonderies de cloches, spécialité de la Haute Savoie...
  4. Ou Zircon ? L'association a déjà été rencontrée sur quelques localités. Il y a même au moins une localité (à Madagascar) avec Scapolite, Spinelle et Zircon. Ou Dravite ? Auquel cas on devrait voir un axe de symétrie ternaire.
  5. Serait-ce du côté de Quincy qu'est tournée l'émission "Le meilleur pâtissier"?
  6. Et également parfois de l’Anatase de couleur ambrée, avec un faciès très particulier : en amas de sphérules jaune orangé. D’où mon intérêt pour les traces ambrées, où j’avais cru discerner une structure globulaire (deuxième et quatrième photos, côté droit) ...
  7. Si la trace est vert pâle, cela pourrait être du Clinochlore : deux générations de chlorite, d'abord en grands cristaux, puis en paillettes.
  8. Alors la 10 n'est pas du Silex. Pour la 6, je ne vois pas trop. La couleur rouge semble être présente seulement en surface, avec un intérieur qui semble beige au niveau des épaufrures. Peut-être un grès en partie siliceux. Pour la 9 : Quartz.
  9. Bonjour Cela serait utile d'avoir les données suivantes concernant les pétales noirs (en faisant attention que le résultat ne soit pas "pollué" par l'enduit pulvérulent; donc faire les tests à un endroit où cet enduit n'est pas présent) : - Dureté : en particulier est-ce que c'est rayé par l'ongle ? est-ce que cela raye le verre ? est-ce que cela raye la Calcite ? - Couleur de la trace. Il y a également des traces d'un minéral de couleur jaune à ambré sur la partie claire du spécimen; mais les photos ne permettent pas de bien les voir.
  10. Bonjour Pas de vinaigre blanc non plus ? Photos 2-4-5 : galets de roches volcaniques, probablement basaltiques. Photo 1 : galet de Quartz ou de Silex (vérifier que cela raye le verre). Photo 3 : morceau d'Agate, plus précisément veine de Calcédoine dans du Quartz (vérifier que cela raye le verre). Photos 7-8-10 : probablement Silex (vérifier que cela raye le verre). Photo 6 : voir si cela raye le verre ou pas, et si cela laisse une trace colorée sur une porcelaine non vernissée. Photo 9 : voir si cela raye le verre ou pas.
  11. Les masses un peu translucides d’aspect grenu ou microgrenu, à éclat suiffeux, de teinte claire avec des nuances jaunâtre à verdâtre pâle, visibles sur plusieurs photos, pourraient être de la grenatite. Ce qui n’exclut pas la présence d’autres minéraux en cristaux également non automorphes (Diopside, Clinozoïsite, Vésuvianite, etc). L'Hydrogrossulaire se présente souvent sous forme de grossularite massive.
  12. Cela rappelle l'auréole de cornéennes du batholite de Flamanville.
  13. Bonjour Grenat : faces losanges du rhombododécaèdre, avec troncatures du "trapézoèdre" (tétragono-trioctaèdre pour ceux qui ne veulent pas utiliser le terme impropre - mais bien commode - de "trapézoèdre"). Certains des cristaux verdâtres présentés auparavant sont sans doute également des grenats (cf. troisième et quatrième photos de la deuxième série de photographies, en date du 1er juin). C'est moins clair sur les deux premières photos de la même série. Donc si cela provient d’un skarn, probablement Grossulaire-Andradite ("Grandite").
  14. Sculptural. C'est toujours un saisissement lorsqu'on voit ces gypses d'Arignac. On ne s'y habitue pas.
  15. Une longue (et sûrement fascinante) histoire qui porte à la rêverie ... comme celle de nombreuses roches quand on y pense.
  16. Ci-dessous un croquis très explicite illustrant la macle complexe de Phillipsite probablement présente sur le spécimen de Marco (schéma tiré du cours de cristallographie d'Alain Abréal, que je ne saurais assez remercier). C'est une des plus belles macles qui se puisse rencontrer, qui associe douze individus, et combine macle en miroir et macle par interpénétration. A noter que : - le cristal simple de Phillipsite présente une symétrie monoclinique - la macle de deux cristaux simples présente une symétrie orthorhombique - la macle de deux cristaux doubles (quadruplet donc) présente une symétrie quadratique - la macle de trois quadruplets, dans sa forme "fermée" (la plus ramassée, avec quasi extinction des angles rentrants) mime un rhombododécaèdre du système cubique.
  17. Je suppose que la densité fut mesurée sur la totalité du spécimen. La valeur 2,9 est compatible avec un basalte vacuolaire, dont les vacuoles sont plus ou moins remplies de minéraux. Il est probable en effet qu'il y ait plusieurs minéraux sur ce spécimen. Nous pouvons d'emblée renoncer à identifier sur photos les microcristaux blanchâtres ou blanc jaunâtre qui tapissent l'intérieur de toutes les vacuoles, étant donné que leur forme cristalline n'est pas identifiable, et que la plupart des tests sont impossibles à réaliser. Donc nous n'avons guère d'autre choix que de nous concentrer sur les "gros" cristaux blanc jaunâtre translucides, qui forment deux amas, dont l'un présente quelques cristaux idiomorphes bien formés. Les premiers candidats qui me viennent à l'esprit sont: - Harmotome-Phillipsite : voir sur Mindat les photos pour la localité de Fittà / Soave / Verona / Veneto. La forme cristalline correspondrait bien à la célèbre "macle de macles" complexe de la Phillipsite, dont la forme la plus ramassée mime un rhombododécaèdre du système cubique (voir sur smorf.nl la quatrième et dernière forme cristalline de l'Harmotome représentée). - Sinon possible Haüyne : la couleur n'est pas des plus typique mais est cependant dans la palette de l'Haüyne. Avec une préférence pour la première piste, et la localité indiquée (Fittà).
  18. Un croquis pour illustrer les différences de dureté sur un cristal de Disthène (tiré du Buttgenbach / "Les minéraux et les roches"). La dureté n'est pas la même sur les différentes faces, mais diffère également (selon la direction du test) sur la face d'aplatissement des cristaux h1 = (100), qui est aussi un clivage parfait. Au-dessous un extrait de l'article "Disthène" du Fischesser ("Données des principales espèces minérales"), qui montre également la section d'un cristal dans l'habitus le plus courant.
  19. Je me posais exactement la même question : la couleur vert-bleu de certains cristaux est-elle véridique ou mensongère ? Actinolite possible en effet, qui pourrait presque être qualifiée de "Smaragdite". Il y a des choses ressemblantes dans plusieurs localités du Trentin Haut-Adige (secteur de Pfitsch), de Lombardie (Val Malenco), du Piémont et du Val d'Aoste (Champorcher, Champdepraz). Les quelques sections visibles sur les photos ne sont pas hexagonales, ce qui exclut le Béryl. On pourrait également penser au Disthène, qui est en général bleu à gris-bleu, quoique des cristaux tirant un peu sur le vert bleu aient été trouvés, y compris en Italie (d'où la question sur la couleur).
  20. Un ancien collègue géologue m'a expliqué que ces Calcites miel en rayons étaient initialement des cristallisations d'Aragonite dans des cavités karstiques. L'Aragonite - étant instable sur le très long terme dans les conditions normales de température et de pression terrestres - se serait ensuite transformée en Calcite. J'ignore si cette opinion fait consensus, et même j'ai quelques doutes, n'ayant trouvé aucune publication scientifique sur le sujet. Voici par exemple ce que j'ai pu trouver sur un site commercial qui vend ce type de spécimens : "Pseudo-Aragonites also known as honey calcites are referred to as long prismatic pseudomorphoses of calcite after aragonite. The color ranges from colorless, translucent to transparent crystals, through yellowish, yellow, brownish, rusty to dark brown variants, corresponding to the characteristic color of honey. They are often laminated. Dissolving in water honey calcite merges to sinter. Pseudo-Aragonites occur predominantly in the karst areas, creating an impressive decoration of cave walls and its sediments. As unique natural phenomena, these kinds of calcites are protected in caves and their collection is strictly prohibited. However in quarries mining limestone specimens of honey calcites can also be found in karst fissures. Here, the collection is even recommended, otherwise the rare specimens of these unique mineral ends in still hungry jaws of crushers. Our samples come from karst fissures of lime lithographic shales in quarries near Solnhofen in southern Bavaria". Par ailleurs rien sur Mindat, où je n'ai trouvé cette opinion reprise que dans la légende de certaines photos de spécimens (Calcites radiées provenant de la carrière de travertin de Drevenik en Slovaquie).
  21. En effet ces calcites en groupes de cristaux rayonnants, de couleur bière - blonde, brune, ambrée - peuvent provenir de nombreuses localités en France (sans parler de l'étranger). Ci-dessous un spécimen provenant de Civaux (Vienne) dans les calcaires bajociens. J'en ai également trouvé dans le Lubéron.
  22. Prehnite possible en effet. Autre possibilité : un des fameux nodules de Stilbite du Miage. Densité # 2,2 ; mais en revanche la Stilbite ne raye pas le verre.
  23. Je pense que nous sommes maintenant en mesure de faire le point sur le caillou vert transparent de 8 grammes : 1/ Il raye le verre, franchement mais pas facilement : c'est compatible avec l'Olivine (dureté Mohs 6,5-7). 2/ D'après ce que montre la photo, il ne présente que des cassures plus ou moins conchoïdales, sans clivage ou face cristalline qui pourrait nous aiguiller vers un minéral en particulier. C'est compatible avec un débris de verre. C'est également compatible avec un fragment monocristallin d'Olivine non automorphe et fracturé, issu d'un nodule de péridotite. 3/ La densité (2,7) est compatible avec le verre (silice) mais pas avec l'Olivine (typiquement 3,5 à 4; au plus bas 3,3 pour le pôle Forsterite). 4/ Le spécimen a été trouvé dans un environnement comportant - très localement pour ne pas dire ponctuellement - des blocs de basalte à enclaves de péridotite, et nous avons vu sur certaines photos (plus haut dans le sujet) que certains nodules contiennent des grains déjà assez gros d'Olivine (plusieurs millimètres). 5/ La présence de blocs de basalte sur la Montagne de la Gardiole, massif entièrement sédimentaire à dominante calcaro-dolomitique d'après la carte géologique, est étonnante, mais pas inexplicable compte tenu de la présence de basaltes à enclaves de péridotite dans les environs (Agde, Saint-Thibéry). Le basalte a pu être transporté. La présence d'un petit dyke basaltique inconnu des géologues, sur la Gardiole, n'est pas non plus impossible même si improbable. Pour l'anecdote et un peu hors sujet, il a fallu attendre 1976 et l'ouverture d'une piste forestière, pour découvrir un dyke de lherzolite dans le Lubéron. Il y a une dizaine d'années, j'ai trouvé dans un thalweg une grosse scorie d'allure volcanique que je n'ai pas ramassée, ignorant à l'époque la présence de ce dyke (à plus de 5 kilomètres de distance quand même), et pensant à un vidage de sac. Il est donc fort possible qu'il existe d'autres vestiges volcaniques recouverts par les formations de pentes (beaucoup d'éboulis cryoclastiques sur ce versant, malgré la faible altitude). 6/ La présence de débris de verre est quant à elle facile à expliquer (champs de tir sauvages, restes de pique-nique, massif à très forte fréquentation humaine, depuis l'Antiquité). Mais si les objets cassés étaient des bouteilles, une bonne partie des débris auraient présenté des surfaces lisses trahissant leur origine anthropique. Le collègue Pailladin aurait donc compris de quoi il retournait et n'aurait même pas ramassé les morceaux (sauf éventuellement pour dépolluer). Compte tenu de ce qui précède, je ne vois que deux possibilités: 1/ Soit un morceau de verre un peu plus dur que le verre standard des bouteilles actuelles. Hier, en testant deux bouteilles identiques, j'ai réussi non pas à rayer nettement, mais à dépolir l'une des bouteille, en utilisant les petites protubérances situées sur le cul de l'autre bouteille, pour concentrer l'effort. La surface ainsi dépolie est mate et a perdu son brillant, mais les rayures n'accrochent pas l'ongle. 2/ Soit un fragment cristallin non automorphe issu d'un nodule de péridotite, pas exemple Olivine ou Diopside. Mais cela supposerait que la mesure de densité soit erronée. Pour de l'Olivine et pour la France, cela ferait une belle taille. Cependant, lors d'une visite sur le volcan de Beaulieu (commune de Rognes / Bouches du Rhône), lors d'une visite du site sans outils et de durée très limitée (avec jeunes enfants), j'avais trouvé des grains monocristallins d'Olivine jusqu'à 4-5mm et j'estime qu'avec un peu plus de temps et d'acharnement nous aurions pu atteindre 7 à 10mm.
  24. Raye-t-il facilement et nettement le verre, ou juste un peu et difficilement ? Est-ce que la rayure persiste après qu'on a essuyé le verre (en d'autres termes ce n'est pas une trace de poudre d'effritement) ? A vrai dire, j'ai du mal à admettre que cela puisse être un cristal d'Olivine de 8 grammes soit plus de 2cm3 : cela serait gros pour la France ! On dirait que ces nodules proviennent également de la bauxite, non ? Le Jaspe devrait normalement rayer le verre. Il faudrait regarder si le verre raye ou non les matériaux rouge et blanc qu'on voit à l'intérieur du nodule. Et la réaction à l'acide, sur le blanc et le rouge.
  25. Pour faire un test de dureté, une bouteille vide fait l'affaire; inutile de rayer les carreaux des fenêtres ! Les échantillons qui réagissent à l'acide sont très probablement de la calcite. Le spécimen de la photo 1 est bizarre. On dirait presque un morceau de terre cuite vernissée ou émaillée (villas romaine à Loupian et certainement d'autres un peu partout dans l'Hérault). Pour la dernière photo, dans un contexte de basalte à enclaves de péridotite, une alternative au verre serait l'Olivine. Mais la densité de l'Olivine varie typiquement entre 3,5 et 4 en fonction des teneurs en fer et en magnésium. Et l'Olivine raye le verre. Quelle est la taille du caillou ?
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