Quelques-uns des principaux sujets de Géoforum
![]() ▲ Vente et achat de minéraux français et cristaux du monde sur Internet ▲ |

BUT
Membre-
Compteur de contenus
1035 -
Inscription
-
Dernière visite
Type de contenu
Profils
Forums
Galerie
Blogs
Boutique
Tout ce qui a été posté par BUT
-
Minéral de Madagascar à identifier
BUT a répondu à un sujet de marc79 dans Demandes d' identification de minéraux
Bonjour Peut-être Monazite ? Voir sur Mindat, à la page "Monazite group", la forme cristalline n°116 de Goldschmidt. -
Vos découvertes de minéraux les plus récentes (2) !
BUT a répondu à un sujet de le sablais dans Forum Minéraux et Minéralogie
Perle de Céladonite (2mm) et zéolite indéterminée, dans une vacuole d'une roche basaltique. Sandavagur / Ile de Vaga / Iles Feroé. -
Roche rouge en dehors de son environnement
BUT a répondu à un sujet de Ange Nilana dans Demandes d' identification de minéraux
Oui, le gros bloc isolé a une allure bréchique. En outre les cristaux de quartz et de feldspath, visibles dans la rhyolite des deux dernières photos ci-dessus, semblent absents ou beaucoup moins nombreux, autant qu'on puisse en juger compte tenu de la résolution des images après agrandissement. -
Roche rouge en dehors de son environnement
BUT a répondu à un sujet de Ange Nilana dans Demandes d' identification de minéraux
Bonjour. Il me semble distinguer des roches rouges sur la photo du paysage : m'abusé-je? Sinon, de quelle couleur sont les rhyolites locales? -
Dans ce cas particulier, cela relève du bon sens élémentaire. Et peut-être un peu - aussi - d’une certaine conception de la démocratie, de la liberté individuelle et du rapport entre "élite" et "peuple". En effet, le principal niveau fossilifère (qui se trouve à peu près au milieu de la formation), est présent dans la carrière d’Achanarras, se retrouve dans une dizaine de sites en partie Ouest du Mainland Orkney, et encore plus loin au Nord dans une carrière au Sud-Ouest des Shetlands. Au Sud on le retrouve dans plusieurs carrières le long des deux rives du Moray Forth. Il est donc très probablement continu dans cette vaste zone, abstraction faite des rejets de failles. En outre il est relativement épais : 50-60 mètres dans le Mainland Orkney par exemple. Il y a donc de colossales réserves de fossiles, facilement accessibles, pour l’Humanité future. Dans ces conditions ils font la part du feu en autorisant la prospection dans les énormes tas de roches rebutées lors de l’exploitation, tout en interdisant de taper dans la roche en place. Et il semble même qu’ils remuent régulièrement ces tas pour que les prospecteurs aient plus de chances de trouver des blocs productifs (je viens de le lire sur le site "Achanarras Nature Reserve", et cela contredit ce que j’avais lu ailleurs...). Enfin ils encouragent les prospecteurs à signaler quand ils trouvent une espèce rare, et à faire des donations à des musées, mais sans aucun caractère d’obligation. Bref tout cela semble bien pensé pour concilier au mieux les intérêts des scientifiques professionnels, des amateurs, des collectionneurs, des parents qui veulent occuper leurs enfants de façon éducative, des musées, etc.
-
Il pourrait provenir de la carrière de Cruaday hill, Quoyloo, Sandwick, qui présentait l’avantage de donner directement accès au niveau fossilifère. A moins qu’ils n’aient prospecté le pied des falaises, ou de petites carrières familiales en tête de falaise, pour ne pas avoir à décaper la terre végétale. Achanarras quarry est désormais une "Réserve de Nature" et une SSSI (Site of Special Scientific Interest). Mais elle se visite, et il est possible d’y rechercher librement des fossiles, dans les énormes tas de dalles qui avaient été mises au rebut durant l’exploitation. La collecte de fossiles y fut quelque temps interdite, mais elle est de nouveau autorisée, depuis la publication du "Scottish Fossil Code" : c’est une espèce de "Code des Pirates" que les chercheurs de fossiles doivent s’engager à respecter. En pratique la carrière a été surprospectée et il est de plus en plus difficile de trouver des poissons entiers. Les dalles de surface ont toutes été clivées et reclivées, de sorte qu’il faut remuer de plus en plus de matériau pour exhumer des dalles fertiles.
-
Oui le secteur de Thurso est renommé pour sa richesse en fossiles : écailles, dents, poissons complets. Un niveau repère qui sépare les Upper et Lower flagstones est particulièrement riche. Dans le Caithness il sépare les Upper et Lower Caithness flagstones, et fut recoupé dans la grande carrière d’Achanarras qui a livré énormément de fossiles. Le même niveau affleure dans le Mainland Orkney sous le nom de Sandwick fish bed, et sépare les Upper et Lower Stromness flagstones. Ce qui a permis des comparaisons faunistiques. Osteolepis est présent entre autres. Un certain J. Saxon a écrit un livre sur les poissons des Caithness flagstones (1967). Curieusement le même auteur a publié sur la présence de fossiles de poissons anormalement radioactifs, alors que d’autres du même niveau ne l’étaient pas. Il conjecturait que la radioactivité pût être corrélée avec l’épaisseur de l’armure dermique...
-
Isn’it? Du Dévonien à nos jours en trois paragraphes ! Certes j’ai sauté à pieds joints sur la dispersion façon puzzle du continent des Vieux Grès Rouges, aux quatre coins de l’Atlantique Nord. Mais cela aurait nui à l’unité du sujet; en outre le Bassin Orcadien ne fut que modérément impacté par ces péripéties. A part ça vous aurez remarqué le grand beau temps sur les photos : Mai est le mois le moins pluvieux en Ecosse, avec seulement dix jours de pluie.
-
Pour conclure, le nom de la formation mystère : les Caithness flagstones. Ce sont des sédiments essentiellement lacustres, déposés pendant l’Eifelien dans le Bassin orcadien. Ils se présentent comme une alternance de lits de pélites, de siltites, de grès, avec des intercalations de niveaux calcaires et quelques niveaux volcano-sédimentaires. Le mot "flag" devant "stone" renvoit à l’aptitude de ces roches à se débiter en dalles minces (avec possiblement la même étymologie que le terme "flysch", dans un autre pays). Et en effet c’est en raison de son aptitude à fournir des dalles relativement minces, en même temps résistantes et de grandes dimensions (jusqu'à 5 mètres carrés), que cette formation était devenue la "pierre à tout faire" de la région : - dallages, - couverture de toit (lauzes), - clôtures en dalles dressées, - cloisons intérieures des maisons, stalles des bergeries et écuries, - sans oublier les meules et pierres à aiguiser. Leur utilisation comme dallage a explosé au 19ème siècle, avec une utilisation intensive des Caithness flagstones dans toutes les villes d’Ecosse, et dans une moindre mesure dans les villes d’Angleterre. La plus grande partie des dallages de Glasgow et Edimbourg, entre autres, provient du Caithness. Les dalles ont également été exportées dans le Commonwealth, en Europe, sur la côte Est des États-Unis et en Amérique latine. Puis l’extraction s'est effondrée au début du 20ème siècle, pour revenir à un usage local.
-
Aide sur Minéraux dans métamorphisme de Flamanville
BUT a répondu à un sujet de mouchou dans Forum Minéraux et Minéralogie
Il y a deux acceptations pour le mot marbre : 1/ Dans le language courant, le mot désigne toute roche jugée décorative en raison de sa structure et de ses couleurs, et susceptible de prendre un poli miroir (à la rigueur un poli cireux), autorisant son utilisation en statuaire ou en décoration intérieure ou extérieure d’édifices. 2/ Dans le langage technique des sciences de la Terre, l’emploi du mot "marbre" est réservé aux calcaires, calcaires dolomitique et dolomies ayant subi un métamorphisme suffisamment intense. L’emploi du mot marbre dans sa première acceptation est tout à fait légitime dans un contexte non scientifique. Par exemple, si vous visitez la cathédrale de Florence, ou de Pise ou de Palerme, vous pouvez dire que l’intérieur est tout en marbre; même si, parmi la multitude de roches utilisées, il y a certes quelques marbres au sens scientifique du terme (le marbre de Carrare par exemple), mais aussi des granites et autres roches ignées, des roches volcaniques diverses, et même de l’albâtre. Quant à la roche ci-dessus, mon grand-père Pierre, tailleur de pierre de son état, l’eût appelée "marbre", et moi aussi. Maintenant si nous voulons jouer aux "savants", nous pouvons supputer - compte tenu du contexte local et des échanges précédents - qu’il s’agit d’une grenatite (et même une grossularite), parcourue de veines de pyroxénite, avec la possibilité que les plagioclases de cette pyroxénite aient été prehnitisés en partie ou en totalité (comme expliqué dans un des articles évoqués plus haut). Mais il faudrait des vues rapprochées du côté non poli pour mieux en juger; ou encore mieux une lame mince. -
Question de vocabulaire
BUT a répondu à un sujet de Aesir dans Géomorphologie, pédologie et géologie du quaternaire
Selon la région : cluse (Jura), clue (Provence), clusaz (Savoie; prononcer "cluse"). -
cailloux de basalte avec surprenante zone polie
BUT a répondu à un sujet de Acer dans Roche et pétrographie
On trouve facilement des galets éolisés dans les grès vosgiens. Ils ont souvent la forme d'un tétraèdre très aplati aux arêtes arrondies : la grande face reposait sur le sol, les trois autres faces formant une pyramide à trois pans aplatie. Mais il existe évidemment des formes plus compliquées, selon la forme initiale du fragment rocheux. -
Aide sur Minéraux dans métamorphisme de Flamanville
BUT a répondu à un sujet de mouchou dans Forum Minéraux et Minéralogie
Vue la taille des cristaux, aucune mesure d'angles n'est possible pour déterminer des faces cristallines. Une solution serait de faire faire une détermination des paramètres de la maille élémentaire sur un cristal, par diffraction des rayons X. J'ai participé autrefois aux reconnaissances et études géologiques et géotechniques concernant la centrale de Flamanville. A ce titre, j'ai participé au suivi des terrassements et aux relevés des fonds de fouilles, et j'ai vu pas mal de cailloux, ramassés par moi ou par mes collègues géologues, y compris en provenance des galeries sous la mer qui recoupaient des terrains plus variés que les fouilles à terre. Il y a vraiment beaucoup de minéraux, mais ils sont le plus souvent de très petite taille et ne se présentent pas souvent en cristaux idiomorphes bien exposés, et de ce fait ils sont difficiles à tester et à déterminer (sauf les grenats). Une manip. amusante: - Cherchez d'abord sur Mindat : Diopside / Search photos of Diopside / France / Dielette. Vous trouverez deux photos de cristaux qui ressemblent à certains de ceux que vous avez photographiés. - Ensuite cherchez : Grossular / ... / ... / Dielette. Vous trouverez quatre photos de spécimens associant Grossulaire et Diopside. Vous constaterez que les cristaux de Diopside sont très dissemblables sur les deux séries de photos. Etant donné que toutes ces photos ont été insérées dans la base par la même personne, j'en déduis qu'il y aurait deux faciès différents du Diopside. Et votre faciès "Tour de Babel" vient rajouter un peu de complexité. -
En effet, la deuxième série de photos provient de l'île de Mousa. La première série provient des environs de Scrabster en Ecosse (près de Thurso). L'ilôt s'appelle Clett Rock. Et les crevasses et tunnels dégagés - entre deux fissures verticales - par l'action mécanique des vagues en pied de falaise sont sur Holborn Head. La formation-mystère affleure dans le Nord de l'Ecosse, sur la plus grande partie des Orcades, et les bordures Sud-Est et Sud Ouest des Shetlands. Le dallage sous le musicien provient de cette formation (Edimbourg).
-
Epidote malgache??
BUT a répondu à un sujet de Pierre-Tristan DOMERG dans Demandes d' identification de minéraux
En effet. les sections ne sont ni carrées ni octogonales, ce qui élimine a priori la Vésuvianite. J'avais cru distinguer des angles droits (parfois légèrement tronqués) sur certains cristaux allongés des photos 1 et 2. Non, que ce soit dans l'hypothèse Epidote ou dans l'hypothèse Diopside. Je sais qu'il y a beaucoup de localités à Madagascar avec l'une ou l'autre des deux espèces (quelquefois les deux). Mais elles sont pauvrement documentées dans les banques de données que je hante. -
Aide sur Minéraux dans métamorphisme de Flamanville
BUT a répondu à un sujet de mouchou dans Forum Minéraux et Minéralogie
Tout à fait possible. J'ai tranché en faveur de l'Epidote lors de ma réponse mais j'avais également envisagé le Diopside. Il est parfois difficile de discriminer entre ces deux espèces, qui toutes deux sont communes dans les skarns, toutes deux cristallisent dans le système monoclinique, et dont les palettes de couleurs (beaucoup plus variée pour le Diopside que pour l'Epidote) ont une intersection non nulle. En plus la dureté et la densité sont très voisines. En ce qui concerne les formes cristallines de vos photos, le faciès "Tour de Babel" est très rare pour l'Epidote, et je ne l'ai jamais rencontré pour le Diopside. Il est vrai que certains cristaux de Diopside présentent des macles multiples par accolement, qui leur donnent l'apparence d'un empilement de lamelles. Mais les lamelles empilées ont le même contour, et jusqu'ici je n'ai jamais vu des cristaux de Diopside avec de tels décalages entre les lamelles successives. -
Bravo! Le plus gros du travail est fait. En effet la formation à deviner est une subdivision des Old Red Sandstones (ou, pour reprendre la terminologie anglo-saxonne : un "groupe lithostratigraphique" inclus dans le "supergroupe" des ORS). D'autres indices ci-dessous. Un édifice de l'âge du fer construit avec et sur les roches de cette formation. Un peu de flore et de faune locale.
-
Bonjour. Voici un nouveau Quoi? Où? Comment? Il s'agit cette fois de trouver une formation rocheuse qui a revêtu une certaine importance économique pour une région et même une nation européenne, de tout temps et en particulier au 19ème siècle, et jusqu'à la première guerre mondiale. Comme d'habitude d'autres indices suivront dans les prochains jours.
-
Epidote malgache??
BUT a répondu à un sujet de Pierre-Tristan DOMERG dans Demandes d' identification de minéraux
Bonsoir Cela peut en effet être de l'Epidote, mais j'ai un petit doute. On pourrait également penser au Diopside ou même à la Vésuvianite. De fait cela manque de terminaisons : peut-être une terminaison est-elle visible en partie droite de la deuxième photo ? Comment se présentent les sections des cristaux, vues parallèlement à l'axe d'allongement ? -
Bonjour Sur la dernière photo (juste ci-dessus), il y a des cristaux d'allure octaédrique. Est ce qu'ils retiennent l'aimant ?
-
Aide sur Minéraux dans métamorphisme de Flamanville
BUT a répondu à un sujet de mouchou dans Forum Minéraux et Minéralogie
Cette nouvelle photo montre une belle plage cassée en partie inférieure de l’édifice cristallin, qui n’était pas visible, en tout cas pas avec la même netteté, sur la photo précédente. Au vu de cette cassure on peut éliminer la Calcite. C’est probablement un feldspath en effet. Anorthite (calcique) plus probable qu’Albite (sodique), compte tenu du contexte. -
Aide sur Minéraux dans métamorphisme de Flamanville
BUT a répondu à un sujet de mouchou dans Forum Minéraux et Minéralogie
C'est le propre des skarns. Vous pouvez encore trouver (si ce n'est déjà fait) du Sphène, de la Scheelite, de la Molybdénite, du Diopside - Hedenbergite, de l'Anorthite, de la Lawsonite... La veine verte sur la photo 13, et les roches vertes des nouvelles photos ci-dessus (et des photos 27-28) pourraient bien être des pyroxénites. En effet, un trait caractéristique de certains secteurs du skarn autour du pluton de Flamanville est l'alternance de bandes de grenatites et de pyroxénites, ces dernières de couleur vert pâle à gris verdâtre. Ce trait est bien documenté, avec des photographies, dans l'article : "Le skarn à magnétite tardi-hercynien de Dielette (Massif armoricain, France)" par Eric Marcoux, Erwann Lebrun, Elsa Bages. Pour le cristal "Tour de Babel" l'hypothèse d'un empilement de cristaux tabulaires d'Hématite n'a rien d'extravagant, et fait partie des pistes possibles. Je ne l'avais pas envisagée à cause de la couleur et de l'éclat qui ne sont pas typiques de l'Hématite (un des étages de la tour semble même quelque peu translucide en vert huile d'olive, sur certaines photos du moins). Mais on peut tout à fait imaginer que l'éclat et la couleur de l'Hématite soient ternis et masqués par un enduit verdâtre. Il y a malgré tout une objection d'ordre cristallographique en défaveur de l'Hématite : les cristaux tabulaires d'Hématite sont hexagonaux, et tous leurs angles sont donc égaux à 120°. Or sur les photos on distingue un angle très différent de 120°. Bien sûr on pourrait à la limite l'expliquer par une cassure ou une croissance contrariée... Il existe un test décisif pour trancher la question : la trace de l'Hématite sur une porcelaine dépolie (non vernie) est de couleur rouge brun. Dans le cas présent, vue la petite taille des cristaux, ce test sera difficile à mettre en oeuvre. Peut-être faudrait-t-il casser une petite esquille de porcelaine et la frotter contre une aspérité du cristal. Mais à vrai dire ce serait grand dommage de prendre le risque d'abîmer cet édifice cristallin, qui - si c'est bien de l'Epidote - est un faciès rarissime. Personnellement j'éviterais. A fins de comparaison, je joins ci-dessous deux photos d'un spécimen Epidote - Grossulaire - Quartz provenant du skarn de Bozhi Hora, que j'ai eu la chance de récupérer. Voici également la référence d'un article ancien (1965) qui évoque la présence d'Idocrase (Vésuvianite) dans le skarn de Dielette : "Grenatite et Grenats de Dielette (Manche)" par François Dimanche et Pierre Tarte, Annales de la Société Géologique de Belgique, Tome 88, Bulletin n°5, Juin 1965. -
En effet, même certains rhomboèdres de Rhodochrosite sont ombrés en partie ou totalité d'une pellicule grise. Mais l'amas gris noirâtre qui se trouve sous le Quartz jaune, en bas à gauche de la première photo, me semblait potentiellement plus épais.
-
Ou sulfure (Alabandite) ? Très joli spécimen quoi qu'il en soit.