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  1. Bonjour Peut-être noyaux d’Albite et auréoles de Chlorite, une espèce de variolite?
  2. Le jugement de Dieu, aurait-t-on dit au Moyen-Age. C’est vrai que dans les années 1980, quand les minéraux des Maramures sortaient en masse des mines, c’était moyennement intéressant de se donner la peine de faire des faux. Mais en 2017 les mines étaient fermées depuis longtemps.
  3. En effet le gisement de Portezuelo de Pajas Blancas fut découvert en 2003; son intérêt est plus scientifique que commercial, et il n'est pas exploité, à part pour les collectionneurs. Et de manière générale pour l'Amérique du Sud les gisements de Saphirs d'intérêt sont ridiculement peu nombreux. Sinon l'Australie a fourni des Saphirs alluvionnaires en tablette ou en tonnelets (Tasmanie, New South Wales entre autres).
  4. Le cristal bien bleu pourrait être étoilé. A Madagascar, la présence de Corindon avait été détectée déjà du temps de la France, mais la découverte de Saphirs de grande qualité et leur exploitation remontent seulement à la deuxième moitié des années 1990. Pour Ilakaka, la première découverte est le fait d'un Français (J. Delorme / fin 1997). Le temps qu'il obtienne un permis d'exploitation, il y avait déjà cinq mille prospecteurs sauvages sur le site début 1998... Au début les exploitants se sont fait rouler dans les grandes largeurs: des négociants venaient toutes les semaines de Suisse ou des Pays-Bas (entre autres) et emportaient des pierres de qualité exceptionnelle à des prix fort intéressants pour eux. Je ne sais pas où en sont les choses aujourd'hui. Pour l'anecdote, les montagnards des hautes vallées du Cachemire qui ont les premiers descendu "à la ville" des cristaux de Saphir de grande qualité les avaient échangés poids pour poids contre ... du sel.
  5. Chili ? Je propose cette origine parce qu’on distingue - sur un des cristaux - ce qui pourraient être des traces de Boehmite rouge et de modelage éolien. Je laisse le dernier mot à @antakari en tant que très bon connaisseur du gisement.
  6. Suite de mes investigations : - D’après la carte géologique, les terrains affleurant en forêt d’Arne sont les "cailloutis de la Forêt de Chaux”. Cette formation, épaisse de plusieurs décamètres (jusqu'à 100m localement), s’étend sur une aire de 40km par 12-15km entre le cours du Doubs et la bordure Ouest des Monts Jura. Ces cailloutis comportent une fraction importante de roches d’origine Alpine, et ressemblent beaucoup à certaines alluvions repérées dans le Sundgau, au Sud de la plaine d’Alsace. - D’après les géologues et les paléogéographes, ces cailloutis furent déposés par le "Rhin-Doubs", un énorme fleuve qui draina le Jura et une bonne partie de la Suisse actuelle, pendant une "courte" période d’environ 600 000 ans au Pliocène (entre 3,2 et 2,6 Ma BP). A cette époque, pour une raison qui fait encore débat, le Rhin et l’Aar ne pouvaient plus s’écouler vers le Nord à travers le Fossé Rhénan (qui existait pourtant déjà). De ce fait ils ont été capturés par le Doubs, dont la partie Nord du tracé passait non loin. Juste avant sa confluence avec la Saône, ce fleuve traversait un grand lac qui occupait le Fossé Bressan (actuelle Plaine de Bresse), et les cailloutis de la Forêt de Chaux constitueraient le delta du fleuve à son entrée dans le lac. En fait la Saône se jetait elle aussi dans ce Lac Bressan. L’exutoire du lac devait être imposant. - L’Aar et le Rhin traversent tous deux le Bassin molassique suisse sur de nombreux kilomètres. Il est donc tout à fait probable que les cailloutis de la Forêt de Chaux contiennent des galets provenant de conglomérats molassiques. Je tâcherai de mettre une carte explicative si j’en trouve une libre de droits. Il y en a une - d'une grande clarté - à la page 125 du livre "Montagnes du Jura - Géologie et paysages - Vincent Bichet et Michel Campy".
  7. C’est bien réalisé : ils ont réussi à créer une génération de petits cristaux orangés et une génération de gros cristaux rouges; ils ont réussi (je me demande comment) à obtenir des formes complexes polysynthétiques, alors que les cristaux de ferricyanure de potassium de synthèse ont d’habitude des formes simples. Et ils ont même pensé à rajouter localement un enduit gris sur les cristaux rouges...
  8. Bonsoir Fred39 Cause possible : cavitation ponctuelle par le mécanisme de pression-dissolution aux points de contact entre galets contigus, en présence d’un écoulement de la nappe phréatique, et de contraintes élevées dans le dépôt de galets (forte couverture, ou même contraintes tectoniques). On parle de "galets impressionnés", ou "cupulés". Les galets impressionnés sont fréquents dans le Poudingue de Valensole, ainsi que dans les niveaux conglomératiques inclus dans les molasses miocènes péri-alpines (Terres froides, Savoie, Haute-Savoie, Pays de Gex, Sillon molassique suisse, etc). Ces formations étaient localement très épaisses : plusieurs centaines de mètres, voire jusqu'à 2000 mètres. Et en plus, les molasses péri-alpines ont supporté à un moment de fortes épaisseurs de glace (plus de 1000 mètres). Des contraintes relativement élevées ont donc pu s'y développer. Enfin, dans un conglomérat à ciment molassique, les contraintes tendent à se concentrer très fortement sur les points de contact entre galets, parce que le ciment est sensiblement moins raide que les galets. Voir une image de galet impressionné sur: "Géol-Alp Molasse et conglomérats miocènes Galets impressionnés". Les galets impressionnés sont plus souvent calcaires (donc relativement solubles), et l'on peut conjecturer que les cupules proviennent du poinçonnement par de plus petits galets non calcaires (c'est en tout cas une des thèses ayant pignon sur rue). Les cupules se forment suite aux deux phénomènes de poinçonnement-écrasement local et de dissolution-évacuation de la "farine" générée par l'écrasement. Mais la cupulation fonctionne aussi avec des grès à ciment calcaire, et même avec des grès à ciment non calcaire, la cavitation résultant alors du seul poinçonnement mécanique, avec écrasement local et départ de grains. Elle fonctionne même avec des galets de quartz, comme c'est expliqué dans un article de Planet-Terre de l'ENS LYON, à propos des galets impressionnés d'un poudingue triasique basque; mais dans ce cas il y aurait eu des contraintes tectoniques, sans doute sensiblement plus élevées que celles dues au simple poids des terres. J’ignore s’il existe des molasses miocène dans le Jura. Je vais regarder. Mais on peut également se demander si des galets provenant de la molasse de Haute-Savoie, du Pays de Gex ou du Sillon suisse n’auraient pas pu être transportés par les glaciers par-dessus le Jura, et libérés à la fonte des glaces sous forme de placages glaciaires.
  9. Lorsqu'on agrandit l'image, on voit à un endroit, en partie supérieure du spécimen, un encroûtement cristallin gris positionné sur deux cristaux rouges.
  10. Pas sûr. En l’absence de tests, je n’exclurais pas une origine naturelle, vues la forme et la disposition des cristaux, et leur hétérométrie. En outre, on voit aussi des encroûtements cristallins jaune orangé qui pourraient être du Pararéalgar. Mais j’admets que cela manque un peu de reflets jaune orangé sur les gros cristaux, surtout si le spécimen n’a pas été particulièrement protégé de la lumière. Test simple : le ferricyanure de potassium (rouge de Prusse) est soluble dans l’eau, contrairement au Réalgar. Par ailleurs le Réalgar est très tendre (dureté Mohs 1,5-2, rayable à l’ongle), et surtout sectile, alors que le rouge de Prusse cristallisé est fragile. Après il existe des tests relativement simples de détection du soufre et de l’arsenic. Notamment la forte odeur aillacée lors de la fusion ou de la combustion : "Le Réalgar fond facilement en une masse brillante, en dégageant des produits volatils arsénicaux à la forte odeur d’ail". (Encyclopedia universalis)
  11. Association Epidote-Quartz-Magnétite provenant du secteur minier de Dashkesan (Co-Fe) / AZERBAIDJAN. Dans son illustration de Munich 2025, Otto vient de nous présenter le spécimen d’Epidote de Knappenwand surnommée "Die Brücke". Pour lui faire écho, voici une version plus modeste de "pont" d'Epidote : un espace vide à section rectangulaire sépare la cristallisation de Quartz et celle des aigrettes d'Epidote. J'ignore quel était le minéral disparu. La petite grappe de grains noirâtres à l'éclat métallique terni, ressemblant à du caviar, visible au milieu des gerbes de Quartz en partie gauche de la photo, est probablement un sulfo-arséniure de fer et cobalt, peut-être du Glaucodot, ou quelque chose d'intermédiaire entre Mispickel et Cobaltite.
  12. Bonjour Je suis loin de bien connaître les gisements français de Corindon, mais cette trouvaille me paraît très intéressante et de très bon niveau par rapport à ce que j’ai pu voir dans les musées, sur les expositions et dans les banques de données photographiques. Les spécimens français de Saphirs sur matrice, de cette taille et de cette qualité, sont exceptionnels. Compte tenu de la provenance, les cristaux de couleur bleu roi à bleu marine sont des Saphirs. Pour les cristaux qui apparaissent noirs sur les photos, et qui en moyenne sont plus gros que les cristaux bleus, il serait intéressant de savoir s’il s’agit de Corindon opaque et de couleur très sombre, ou bien d’un autre minéral. A cet égard un test de dureté serait bienvenu. Mention particulière pour le gros cristal d’allure grossièrement prismatique en haut de la deuxième photo, qui montre une zonation de couleur et une facturation, perpendiculaires à l’axe d’allongement. Ce genre de zonation est relativement fréquent chez les corindons. Quant à votre dernière question : je garderais la pièce en l’état. Mais je n’ai aucun argument rationnel en faveur de cette option : c’est exclusivement une question de goût et de sensibilité personnelle. Un passionné de taille pourrait par exemple la dépiauter entièrement pour récupérer les fragments de qualité lapidaire s’il y en a... Merci en tout cas de nous l’avoir montrée.
  13. Vinzou! (comme on dit dans l'Ile Crémieu), il faut une concentration maximale pour taper tout ça sans erreur. Bravo le sablais!
  14. Désolé je ne sais pas faire. Mais je trouve que Mindat n'est pas mal agencé, vu que j'ai réussi à l'utiliser sans difficulté.
  15. Bonjour Vu le secteur de la trouvaille en Haute-Loire, il est fort probable qu'il s'agisse d'un cristal naturel, dont le mode de formation n'a pas permis l'expression de faces cristallines nettes, et/ou dont la surface fut usée par le transport. En effet, la dureté du corindon ne l'empêche pas d'être fragile et d'être usé par les micro-impacts en rivière. Si vous allez sur le site Mindat.org, et que vous tapez "Corundum" sur le moteur de recherche, vous arriverez sur une page dédiée au Corindon. Sur le bandeau bleu en haut de page, cliquez successivement sur "Photos of corundum" puis sur "Search photos of corundum", et ensuite faites un filtrage sur le pays en sélectionnant la France, et le lieu en sélectionnant "Haute-Loire". Vous trouverez alors de nombreuses photographies de Saphirs alluviaux trouvés dans ce département. Vous constaterez que certains Saphirs présentent encore des faces cristallines plus ou moins nettes, mais que d'autres présentent au contraire des formes très arrondies comme votre trouvaille. La forme de votre pierre n'est pas incompatible avec un prisme hexagonal, aux arêtes modifiées par de petites troncatures qui lui confèrent dès le départ une section d'allure arrondie.
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