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Bourse minéraux Sainte Marie aux Mines 2025, avec fossiles et gemmes.
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yomgui

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Tout ce qui a été posté par yomgui

  1. Bonjour, Je reviens presque un an après avec cette même bestiole qui me posait soucis, parce que je crois avoir la réponse : Je pense maintenant qu'il s'agit d'une Homoeoplanulites difficilis (Buckman, 1922) macroconque, ou du moins pas loin. Références : COX, B. (1988). English callovian (middle Jurassic) Perisphinctid ammonites, Part 1. PAGE, K. (1991). Ammonites, in Fossils of the Oxford clay. La description correspond, si ce n'est un diamètre cloisonné de 130 mm contre 100 mm à 110 mm chez les auteurs ci-dessus. L'étage correspond, milieu de la sous-zone à Enodatum ("localement abondants au milieu de la sous-zone à Enodatum" d'après PAGE). J'ai pas d'illustration des sutures de H. difficilis mais celles que je distingue sur mon spécimen sont compatibles avec Homoeoplanulites (notamment avec une illustration dans l'étude des Reineckeiidae de CARIOU de 1984). Bref, c'est le meilleur match.
  2. Oui, y a un air de famille. Une surface pleine d'oolithes, avec des serpules sur les oolithes et gastéropodes : En coupe on voit ces surfaces chargées en oolithe par une coloration plus ocre (on ne le voit qu'à la cassure) : A la loupe, des croutes quasi centimétriques, polies on voit les structures concentriques qui me font penser qu'à la base il s'agit d'oolithes séparées : Et toujours des serpules. C'est des séries condensées, je suppose que pour que ces surfaces se forment, le sédiment meuble, vaseux, était régulièrement évacué par un courant plus fort que d'habitude. Mais bon, c'est des suppositions. Je ne veux pas parasiter plus ton sujet ! Guillaume
  3. C'est vrai qu'il y a des similitudes avec l'oolithe du Bugey du Callovien inférieur. La faune notamment avec nombreuses ammonites variées, gastéropodes, oursins irréguliers, brachiopodes, bivalves (pectenidés et huitres, d'autres non identifiables mais un genre conservé avec ses 2 valves en place et que je suppose fouisseur), bélemnites, bryozoaires encroûtants et serpules. De même, repose sur une surface perforée chargée en bivalves et est surmontée d'une série argilo-carbonatée monotone. On peut ajouter les morceaux de bois et les ammonites encroutées de bryozoaires, comme sur la tienne gryph58. Je n'aurais pas de conclusion sur les oolithes et leur formation, mais je pense qu'elles sont formées sur place, du moins chez moi, où elles se sont parfois formées en si grande quantité qu'elles se joignent et forment une large croute épaisse que je ne peux pas imaginer avoir été déplacée. En tout cas je suis jaloux des terriers avec leurs occupants ! Je suis impatient de voir la suite. Si j'en crois les quelques recherches, le terrier peut être creusé par dilution par acide ou mécaniquement suivant l'espèce : http://doris.ffessm.fr/Especes/Lithophaga-lithophaga-Datte-de-mer-2773 http://doris.ffessm.fr/Especes/Pholas-dactylus-Pholade-1430
  4. Bonjour, Superbes les terriers ! ils sont creusés dans un niveau sans oolithe intercalé entre des niveaux avec ? C'est très beau. Bravo !
  5. Salut, oui, c'est ça les "sutures". On a tendance à considérer que des cloisons moins espacées juste avant la loge d'habitation sont un signe de maturité. La dernière ligne de suture peut également être simplifiée. Là dedans, y a des détails sur les caractères adultes et autres : https://www.researchgate.net/profile/Philippe_Courville2/publication/273390993_Les_ammonites_des_cephalopodes_dimorphiques_a_coquille_spiralee/links/55002e4a0cf204d683b3302a/Les-ammonites-des-cephalopodes-dimorphiques-a-coquille-spiralee.pdf Bonne lecture
  6. Vous cherchez spécifiquement le Bajocien ? Je t'oblige pas à me donner des infos sur le Callovien hein ! fais bien comme tu le sens. Je vois dans la notice de la carte de Bourg qu'ils ont trouvé des Hecticoceratinae du Callovien moyen, dont Lunuloceras metomphalum qui pourrait correspondre à tes ammonites. Extrait de Etude paléontologique des représentants du genre Hecticoceras du Callovien du Jura Franc-Comtois, Yves RANGHEARD, Annales Scient. Univ. de Besançon - 2e Série - Géologie, fasc. 14, 1961 : "La coquille est comprimée, discoïdale. L'ombilic est assez large, le rebord ombilical arrondi, la paroi ombilicale abrupte. Les tours sont élevés, de section ogivale. L'aire ventrale, aiguë, possède une carène saillante et étroite. Les côtes internes sont séparées du bord ombilical par une taeniola. Elles sont assez régulièrement espacées, renflées en tubercules allongés, assez saillants, fortement inclinés vers l'avant. De chacun d'eux partent deux côtes externes. Les côtes externes sont nombreuses, serrées, en forme de croissant de lune, concaves vers l'avant. Elles sont accusées, mais sont atténuées à leur origine si bien qu'une petite dépression semble exister entre les tubercules internes et la naissance des côtes externes." Ca ressemble à tes ammonites, mais bon sans certitude, c'est galère les Hecticoceras... (ah et les dimensions sont similaires : de 40 à 60 mm de diamètre)
  7. Salut ! JuGA, tu habites dans l'Ain ? je fouille dans le Callovien du Bugey depuis quelques mois. Je suis d'accord avec Hecticoceratinae du Callovien. En fait, je suis pas certain que ce soit les 2 mêmes, on ne voit pas bien les côtes internes sur la 2ème, elles semblent bien plus fines que sur la 1ère. Et on dirait que les côtes externes de la 1ère deviennent plus concaves. Mais bon, c'est pas pour autant que ce ne sont pas les mêmes. Pour les Hecticoceratinae il y a, entre autres : Tsytovitch X. (1911) Hecticoceras du Callovien de Chezeri // Mém. Soc. Paleont. Suisse. Vol. XXXVII. 82 p. Elmi S. (1967) Le Lias supérieur et le Jurassique moyen de l'Ardèche // Documents des Laboratoires de Géologie de la Faculté des Sciences de Lyon. T.19. 845 pp. Les 2 trouvables sur jurassic.ru Faudrait pouvoir jeter un œil sur la zone ventrale, en tout cas c'est pas Chanasia car pas de sillon latéral. Elles rappellent un peu ce que je trouve au sommet du Callovien inférieur (Hecticoceras du groupe hecticum : H. boginense ou H. posterium) mais aussi peut-être des formes du Callovien moyen. D'ailleurs la roche rappelle les niveaux plus calcaire de l'aternance calcaréo-argileuse qui marque le Callovien moyen dans le Bugey (alternance de marnes et de bancs plus calcaires de 10 à 20 cm d'épaisseur), il est possible qu'on la retrouve aussi vers Bourg il me semble. L'Oxfordien peut être pas loin au-dessus, de même le Bathonien en dessous. Tu as une idée des successions de faciès sur ton secteur ? Si tu as des photos des autres ammonites, même fragmentaires, je suis preneur ! des Reineckiinae peuvent souvent être facilement reconnues et ça confirmerait le Callovien, elles sont très fréquentes vers chez moi au Callovien moyen. Guillaume
  8. Bonjour, A Annonay, c'est du granite de partout à ma connaissance. Je pense pas qu'on y trouve de la calcite, mais je peux me tromper.
  9. Je vois le 1er volume dans la liste des documents des labo de géologie de l'université de Lyon, et les 2 suivants sur le site de strata http://strata.fr/publications.html ça fait un budget... rambertensis pour Saint-Rambert... ça se tient Merci
  10. Merci beaucoup jjnom ! je confirme que tout sort du Callovien inférieur, sans ambiguïté. Sur quels ouvrages tu te bases ? j'ai du mal à trouver de bonnes sources (je pense peut-être m'orienter vers un ouvrage d'Y. ALMERAS). Je trouve aucune info sur R. fuerstenbergensis. Pour celui-ci je m'excuse de la qualité photo, peux pas faire mieux ! Septaliphoria orbignyana ? (cf. COURVILLE n°1) sans conviction... ou proche de Torquirhynchia nov. sp. dans COURVILLE n°2 ? COURVILLE n°1: https://www.researchgate.net/publication/273629564 n°2 : https://www.researchgate.net/publication/273629388 Merci encore.
  11. Bon, j'ai quelques autres bivalves mais je ne suis pas sûr que ça vaille le coup de mettre des photos vu leur tronche. Il doit y avoir du Pectenidae, Pholadomyidae... J'aurais peut-être plus de chance avec les brachio : Aulacothyris hypocirta ? : Aromasithyris ? ou plutôt Dorsoplicathyris dorsoplicata ? : Encore Dorsoplicathyris dorsoplicata ? Rhynchonelloidella varians ? :
  12. Merci à vous, Dans Loriol, j'ai retrouvé de courtes descriptions de Nucula de l'Oxfordien mais sans figuration, mais j'ai pu rater un truc. Oui, malheureusement le crochet, pas pu mettre la main dessus, la coquille s'arrête avant et pas y a pas de moule distinguable dans la marne. Tant pis... j'ai un autre exemplaire, mêmes dimensions et formes générales, mais toujours sans le crochet ! Je garde comme Nuculidae possible...
  13. Bonjour, Je commence avec ce petit bivalve (26 mm x 19 mm x environ 5,5 mm pour une valve). J'aurais envie de dire que c'est un Nuculidae de par sa petite taille, ses stries d'accroissement, sa forme générale. Mes références pour l'instant sont les figurations de DUFF, 1978, Bivalvia from the English lower Oxford clay et COSSMANN, 1924, Extension dans les Deux-Sèvres de la Faune du Callovien de Montreuil-Bellay (les 2 trouvables sur le net), et aussi les figurés disponibles sur le site du MNHN : https://science.mnhn.fr/institution/mnhn/list?image=on&earliestAgeOrLowestStage=Callovien&sort=family+asc&class=Bivalvia&startIndex=80 La face antérieure est érodée malheureusement, je n'ose pas dégager plus la coquille ni tenter de voir l'intérieur, et on voit sur la 2ème photo que la coquille semble avoir subit un léger choc : Sans aller jusqu'au genre ou l'espèce, est-ce que l'option Nuculidae semble valable ?
  14. Aspect charbonneux et friable, ça ressemble à ce que je retrouve et appelle bois. Mais je suis pas un spécialiste. Marrant cette concrétion, on sait d'où ça vient, on dirait que le bois a disparu, sauf le centre, et que le reste a été remplacé, laissant un moule. On en sait plus sur cette pierre de villebois et ses concrétions ?
  15. Bonjour, Pour ce qui me concerne, l'Oolithe ferrugineuse du Bugey est ce que je pourrais appeler mon "contexte géologique" initial. Bon, dire que je maîtrise la strati et tout, c'est un peu exagéré, je reste un débutant mal dégrossi. Bref, au niveau des oolithes ferrugineuses, soit des grains de 2 mm ou moins à structure concentrique, je crois que la première chose à retenir est la prudence pour ce qui est de l'interprétation, les auteurs rappelant régulièrement la multitude de milieux différents où elles sont présentes. Je peux peut-être faire un résumé de ce que j'ai trouvé à ce sujet. Un premier doc : Ultrastructure des oolithes ferrugineuses du Callovien du Jura méridional. (2ème note). de J.P. VERNET et J.M. FERRARI dans Compte rendu des séances de la société de physique et d'histoire naturelle de Genève, vol. 4, fasc. 1, janvier-avril 1969. et dans une moindre mesure la 1ère note, même fascicule, plus portée sur la technique de coupe mince. Il s'agit d'oolithes provenant des "Calcaires d'Arnans" de Chanaz en Savoie, Callovien moyen. Ce n'est donc pas exactement l'Oolithe ferrugineuse du Bugey, Callovien inférieur, mais très proche (pas très loin et la base des Calcaires d'Arnans est de même âge que l'Oolithe du Bugey). Ces oolithes sont en goethite avec une teneur très faible en calcite et en quartz, ces derniers se retrouvant essentiellement dans le nucléus, et aussi quelques paillettes argileuses. VERNET et FERRARI ont pu faire des coupes minces et observer les oolithes au microscope électronique, permettant de préciser : - des fissurations, dont : x des grandes fissures radiales visibles au microscope optique, traversant les cortex successifs, x des fissures plus fines, parallèles aux cortex. - une zonation des cortex, comportant : x une zone vacuolaire à la base de l'enveloppe corticale, peu compacte et résistante, les vacuoles ne sont pas organisées, x une zone poreuse plus compacte, les pores sont alignés et allongés parallèlement aux cortex, x une zone compacte, homogène, fine. "c'est elle qui souligne par sa compacité,..., la structure concentrique des oolithes". Les fissurations proviennent de la contraction suite à l'expulsion des radicaux OH et à la réorganisation des structures cristallines (je cite hein... j'y pige pas des masses). Le concrétionnement primitif s'est fait à priori à partir de gels de fer [Fe.(OH)3] évoluant (vieillissement puis diagénèse) vers des formes moins hydratées ("limonite" puis goethite). La succession de cortex reflète des pulsations des apports en fer, avec périodes d'arrêt du concrétionnement, soulignées par la présence de micro-organismes encroûtants sur les enveloppes corticales externes (zone compacte). La zonation des cortex souligne également une évolution rythmique du concrétionnement pendant les périodes d'apport. 2ème doc : Oolitic iron formations: marine or not marine? de R.A. GYGI, Eclogae Geologicae Helvetiae, vol. 74/1, 1981 (http://www.e-periodica.ch/digbib/view?pid=egh-001:1981:74#244 ) On est dans l'oxfordien suisse, mais le milieu, par la sédimentation et la faune, est très proche de celui de l'Oolithe ferrugineuse du Bugey. Je m'autocite citant Gygi : Sans entrer dans le détail, Gygi suggère que les oolithes ferrugineuses se forment en mer, au niveau où on les retrouvent maintenant, sans transport direct, une plateforme continentale relativement profonde. Le fer, à l'état ferrique, proviendrait du lessivage de la terre, sous un climat tropical pluvieux, à son accumulation sur des grains de minerais d'argile, ou autres, et jetés dans la mer par les rivières où il est réduit à l'état ferreux, dissous dans l'eau interstitielle, ramené à la surface à la compaction des sédiments, réoxydé et précipité en grains fins, à nouveau ramené en zone réductrice par l'accumulation des sédiments, et ainsi de suite, constamment ramené près de la surface. L'agitation de l'eau et des sédiments (vagues, marées, tempêtes) aurait tendances à faire migrer le fer vers les zones plus profondes et plus calmes. Encore une fois, toutes ces histoires de chimie c'est du klingon pour moi, donc mieux vaut lire directement le texte (p. 246). Je ne sais pas si ce modèle est raccord avec la structure mise en évidence dans le 1er doc. 3ème doc : Depositional environments and iron ooid formation in condensed sections (Callovian-Oxfordian, South-eastern Paris basin, France), de P.Y. COLLIN, J.P. LOREAU et P. COURVILLE, Sedimentology (2005) 52. (http://onlinelibrary.wiley.com/doi/10.1111/j.1365-3091.2005.00728.x/full ) payant !! Ici encore, ce n'est pas l'Oolithe du Bugey mais un environnement à priori comparable. Les auteurs précisent ici que le quartz ne forme jamais le nucléus, ce qui est un peu en contradiction avec le 1er doc. Ils retrouvent des foraminifères marins sessiles à la surface externe des cortex, la formation est donc marine. La forme des oolithes, reproduisant celle du nucléus, suggère une formation dans un milieu calme. Elles sont composées essentiellement de goethite. Ils observent 3 nanostructures au niveau des cortex : - une "nanograined structure" avec des grains de 100 nm à 2 µm arrangés aléatoirement (zone vacuolaire du 1er doc ?), - une "nanoflaked structure" avec des cristaux arrangés parallèlement aux cortex (zone poreuse et compacte du 1er doc ?), - une "coalesced structure" avec des cristaux fusionnés, reliques et fantômes de cristaux de calcite (??), structure qui n'apparait que dans des oolithes montrant des cortex à surface irrégulière et détachés les uns des autres. Les oolithes sont ici formées sur place, en milieu marin parfois sous l'influence occasionnelle de fortes tempêtes pouvant être à l'origine d'un transport vers des zones plus distales. Le transport ou non se traduira par des oolithes abrasées, brisées ou intactes, de forme altérée par rapport au nucléus ou non, présence de matériel identique dans l'oolithe et dans la matrice... La minéralogie suggère qu'il n'y a pas eu remplacement et que, dans ce cas, la goethite est de première origine ("is of primary origin"), précipitée en zone oxydante, la faible vitesse de sédimentation (séries condensées) favorisant un long séjour en milieu bien oxygéné. Le nucléus serait formé d'un amas de cristaux de goethite (présence de "proto-ooides"), de type "nanograined structure", structure qui illustrerait donc la précipitation initiale. La structure "nanoflake" proviendrait (gros usage du conditionnel, dans le texte initial et de par ma capacité de compréhension limitée, sans compter la traduction), d'une réorientation des cristaux par roulement de l'oolithe en formation à la surface du sédiment (présence d'encroûtants en surface "nanoflake" mais absence dans la structure "nanograin", cette dernière structure se formant à priori en zone oxydante mais dans le sédiment). Pour la formation des oolithes, en résumé du résumé : - formation d'un noyaux de goethite dans le sédiment, - remaniement par les courants (tempêtes), exposition à l'interface eau-sédiment et arrêt de formation, - léger enfouissement et formation du premier cortex en goethite "nanograined" via l'eau interstitielle, - ré-exposition à l'interface eau-sédiment (tempête), arrêt de la formation et réorientation des cristaux en surface ("nanoflake") par compaction, possible fixation d'organisme une fois le calme revenu, - léger enfouissement et formation du cortex suivant, - etc. jusqu'à un enfouissement plus profond. Voilà où j'en suis, mais ça me dépasse au niveau chimie et minéraux... à garder en mémoire en me lisant ! Maintenant, cela semble cohérent avec le milieu de dépôt, je ne sais pas s'il est possible de faire un parallèle avec des structures plus grosses (largement > 2 mm)...
  16. J'essayerais peut-être le percuteur mais faudra la jouer précis ! déjà à l'aiguille j'ai peur de rayer... HCL bien dilué faute de vinaigre (j'ai que du balsamique), ça allait doucement mais j'ai dû laisser trop longtemps sans surveillance, excès de confiance, et je vois que ça commence à tronquer la crête des côtes... pas bon ça ! Je laisse de côté pour l'instant, je vais surement la laisser comme ça. Déjà, c'est une huître, je prend ça pour une info. Merci quand même, ma faute si ça n'a pas bien marché !
  17. Et non, ça bouffe... flute... un peu trop même... je suis trop c.. ça faisait pas grand chose, j'ai laissé un temps et je là je vois que c'est en fait bien entamé... ça m'apprendra !
  18. ok, je vais tenter doucement demain. J'avais déjà tamponné au coton tige imbibé d'HCl pour essayer de ramollir le calcaire, sans grand succès.
  19. Bonsoir et merci. Qu'est ce que vous entendez par "petit moment", plutôt 1 heure ou plutôt 1 nuit ? Je voudrais pas la flinguer, c'est celle de ma fille...
  20. Bonjour, Elle fait 3 cm dans sa longueur, c'est une huitre trouvée par ma fille, du Callovien inférieur. Je pense que c'est une Lopha. On dirait qu'elle est entièrement en silice, je me demandais si je pouvais pas lui faire un bain dans l'acide pour la dégager ? Huitre fossile callovienne. Huître fossile callovienne.
  21. Bonjour, Jolies trouvailles ! par contre pour une identification plus précise, il faudrait une indication sur leur âge (cartes géologiques au 1/50000 avec notices : http://infoterre.brgm.fr/viewer/MainTileForward.do). J'aime beaucoup le nautile. Guillaume
  22. yomgui

    Callovien du Bugey

    Une autre ammonites, toujours avec l'arrière pensée de préciser l'extension de l'oolithe ferrugineuse du Bugey, cette fois vers Hauteville (Ain). Elle provient de la partie inférieure de l'oolithe. Bullatimorphites BUCKMAN, 1921 : L'ammonite est complète, avec l'ouverture caractéristique du genre. L'ornementation est malheureusement peu visible. La coquille a été fissurée et écrasée, ce qui explique son aspect aplati. D'après COURVILLE et al. (1999) (https://www.researchgate.net/publication/263693766), j'y verrais bien Bullatimorphites prahecquense (PETITCLERC, 1915) ou Bullatimorphites gr. cosmopolita (PARONA & BONARELLI, 1897), selon qu'il s'agisse d'un micro ou macroconque... difficile d'en dire plus... Chez Hervé Châtelier (prahecquense) : http://www.ammonites.fr/Fiches/1286.htm En tout cas, et toujours d'après COURVILLE et al., la petite taille et l'épaisseur placerait la bestiole entre la sous-zone à Prahecquense et la sous-zone à Laugieri (extinction des Bullatimorphites). Une fois de plus, cela marque la zone à Gracilis (donc toujours pas de trace de la zone précédente à Bullatus).
  23. yomgui

    Callovien du Bugey

    Et bien je connais au moins ces deux là : http://ammonites.fr/ de Hervé Châtelier http://crioceratites.free.fr/index.htm de Cyril Baudoin Ils sont très bien à mon sens, mais (ce n'est pas une critique...) ils ne peuvent pas être complétement exhaustifs. Ils ont une bonne biblio avec plein de références.
  24. yomgui

    Callovien du Bugey

    Justement, je me posais des questions à ce sujet. Les brachiopodes sont régulièrement très bien conservés, parfois usés mais toujours bien symétriques, non déformés. Idem les gastéropodes. Il n'y a que des ammonites déformées, et l'impression que ça donne c'est plus une déformation plastique, comme si on inclinait une ammonite en jelly. Gygi (1981, Oolitic iron formations : marine or not marine?) décrit quelque chose de similaire qu'il attribut à une dissolution partielle de la coquille avant la lithification complète du sédiment. Mais ça dépasse mes compétences. Oui, c'est acquis je pense que la sédimentation était ponctuée d'arrêts et de périodes d'érosions. L'extension dans le temps de gracilis est large, et la limite entre les différents transiants de la lignée est difficile à voir, surtout avec quelques exemplaires incomplets. Mais bon, on peut quand même y voir un indice pour la zone à Gracilis. Un autre indice est la présence de fragments, vraiment moches, attribuables au genre Reineckeia dès la base de l'oolithe, et Reineckeia n'apparaît qu'avec la zone à Gracilis.
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