fifbrindacier

En tout cas ce sujet a donné une discussion animée.

Vu qu'il était question de chaulage et d'agriculteur, j'ai cru qu'elle avait été trouvée dans un champ cultivé ou en jachère. Moi, je suis sûre que c'est une arcachonnaise.

Merci pour l'info. Tes trouvailles sont super, je te remercie de les avoir postées.

Désolée, mais j'ai vu ton post trop tard. Mais bon, si tu reviens en charente, tu pourras trouver des renseignements sur les sites des environs dans ce livre : http://www.croitvif.com/catalogue/collection-documentaires/303-fossiles-de-la-prehsitoire-charentaise.html. Bonne future chasse.

Effectivement, dans le Serengeti ils poursuivent des heures parfois un gibier, lequel, dépourvu de sudation(un des atouts de la spécificité humaine) finit par s'arrêter net , et ne plus pouvoir bouger du tout , attendant la mise à mort des hommes qui le traquaient. C'est à mon avis la méthode de chasse la plus redoutable qui soit.

J'exige de savoir où il est ton tas de pierre, parce qu'à ce rythme là, tu vas tout prendre et il ne me restera plus rien !

L'idée de Gaël est tout à fait logique et pas du tout surprenante. Il n'y a pas que les agriculteurs qui amendent le sol, je connais plusieurs jaridniers professionnels ou amateurs qui le font pour le potager ou les fleurs d'ornement comme les hortensias. De plus, comme le dit BJ14, les Romains en consommaient beaucoup, mais on en consommait aussi en quantité au moyen-âge. Je me souviens avoir participé à Bourges à un chantier de fouilles sur les fondations d'une église romane. Après avoir été détruite par un incendie, elle avait servi de dépotoir aux berruyers. Les archéologues nous donnaient des sacs de un litre uniquement destiné aux coquilles d'huître. Il m'est arrivé d'en remplir neuf en une demi-journée. C'étaient des brouettes entières qui partaient au nettoyage et à la datation. En tout cas, sa couleur blanche lui donne un joli aspect.

C'est sûr que si on considère 50 km par jour comme étant la vitesse de propagation d'une population humaine à une époque où on ne connaissait que la marche à pied et les sentiers, c'est difficilement imaginable. Surtout si on considère qu'ils devaient passer un certain temps à éviter leurs prédateurs. Je me prépare pour le chemin de Compostelle, alors je m'entraîne en faisant des marches d'une trentaine de km (certaines étapes du chemin en font presque 40). Ça représente déjà entre 7 et 8 heures de marche sur un trajet parcouru en grande partie sur des chemins goudronnés. Si en plus on doit faire ses courses ailleurs qu'à l'épicerie du coin, se faire courser par des lions, ours ou autres et faire suivre ou porter ceux qui ne peuvent pas marcher... La seule chose qui m'a vraiment fait perdre du temps la dernière fois c'est cet ahuri de Saint-Bernard qui a sauté par-dessus le grillage déglingué censé protéger les passants qui passent de ses attaques pour venir me bouffer une partie de la cuisse. Quelle idée aussi de stocker trois Saint-Bernards sur un terrain de 800m2 en plein milieu d'un village et en bordure d'une nationale où passent régulièrement quelques centaines de camions ou de voitures. D'ailleurs, à ce moment-là un camion arrivait vers moi, donc entre lui et le chien, j'ai choisi le chien . Heureusement pour moi son propriétaire est venu le chercher tout de suite et j'ai eu l'immense plaisir d'entendre sa propriétaire me dire : "Ne vous inquiétez pas, il n'est pas méchant. La prochaine fois, vous n'aurez qu'à passer quelques mètres plus loin !" Mais si on part du principe que c'était la distance moyenne parcourue pour suivre un gibier par des individus en bonne santé, c'est très différent. L'homme n'est pas un bon coureur de vitesse, il n'a ni crocs ni griffes, sa force musculaire est ridiculement faible par rapport à celle d'autres animaux de taille équivalente. Mais la station debout lui permet de courir à petite vitesse sur des distances très longues. C'est un des meilleurs coureurs de fond de tous les temps.

Le i manque, mais c'est parce que je l'ai zappé en m'inscrivant et j'ai laissé comme ça peut-être par fainéantise et/ou souci d'originalité....(je m'aime beaucoup beaucoup). Bref, j'ai retrouvé la photo de l'outil dans un de mes livres : "Fossiles de la préhistoire charentaise" Néraudeau, Mazan et Vullo aux éditions Croît vif (http://www.croitvif.com/catalogue/collection-documentaires/303-fossiles-de-la-prehsitoire-charentaise.html). En fait, ce n'est pas du magdalénien mais du paléolithique moyen puisque fabriqué par des hommes de néandertal. C'est un silex fossilifère récolté en Charente-Maritime. Le site de Pataud en Dordogne n'a pas livré cet outil, mais des parures et des objets d'ornement avec des fossiles qu'ils sont allés chercher à plusieurs kilomètres de leur habitat (http://www.hominides.com/html/lieux/pataud_abri.php).

Il a été trouvé, chez moi en Aquitaine, dans le département de la Dordogne, un grattoir (je crois du Magdalénien, mais je n'en suis pas sûre) dont la poignée est un fossile d'oursin. Ils devaient certainement tomber sur quelques fossiles quand ils travaillaient leurs outils et se servir d'eux comme point d'appui ou de préhension. Il existe aussi des parures faites avec des fossiles. C'est une belle trouvaille que tu as là. Chapeau bas, j'aimerai bien faire ce genre de trouvaille !

Il est superbe ton moulage de la Dame de Brassempouy, pourrais-tu me dire comment je pourrai en avoir un ? Pour ce qui est des pierres, j'habite à une cinquantaine de kilomètres de Barbotan-les-Thermes et il y en a de semblables partout dans la région. Ce sont vraisemblablement des pierres de moraine, éraillées, compressées, écrasées et cassées par la force des mouvements glaciaires. Elles sont les ingrédients indispensables de l'habitat traditionnel béarnais et de l'ouest du Gers. Les charrues des agriculteurs en déterrent de nouvelles à chaque labour. Elles ont des incrustations de quartz ou pas, des sillons qui peuvent parfois former des figures, des formes et des couleurs très diverses et variées : j'en ai quelques-unes dont une partie est complètement noire et l'autre blanche. Il y en a beaucoup qui donnent l'impression d'avoir été travaillées ou de contenir quelque-chose, mais ce n'est pas le cas. La nature adore nous tromper en nous jouant ce genre de tour.

Je suis d'accord avec le fait qu'il s'agit d'une ammonite. Chouette trouvaille.

Je vote pour l'huître et le gastéropode.

Idem Caterpillar.

J'ai peut-être trouvé une piste pour celui-ci. Un Phoronida comme par exemple un Diorygma Atrypophilia qui peut parasiter la face externe de coquilles : http://paleopolis.rediris.es/cg/CG2010_L03/

Autre photo moins floue : Salutations.

Et celui-ci, qui se trouve derrière ma Goniolina Hexagona, donc Kimméridgien inférieur de Charentes Maritimes : Et plus particulièrement cette partie-là :

Des huitres :

Bonjour à tous. Je reviens vers vous pour m'aider à identifier d'autres fossiles marins ayant appartenu à la même personne que les précédents. Donc le problème de leur provenance exacte est toujours le même. Tout d'abord, ceci (peut-être des orbitolina concava) : Un gastéropode ? ou pas ? Sur les flancs on devine des côtes (très érodées) avec une protubérance à leur sommet :

Bonjour, sur internet j'ai trouvé ces sites : http://faluns-anjou.e-monsite.com, http://www.paleomania.com, bonne fouille.

Ou tetractinella ? : http://palaeos.com/metazoa/brachiopoda/homeomorphy

Bonjour, je ne suis pas une grande spécialiste, mais les fossiles du centre sont des brachiopodes rynchonelles (il faudrait une photo de l'autre face, des attaches et des commissures) : http://paleopolis.rediris.es/Brachiopod_databas http://paleopolis.rediris.es/BrachNet/index http://jean-ours.filippi.pagesperso-orange.fr/brach Je me demande, mais sans grande certitude si celui de gauche n'est pas du type cheirothyris. http://www.bajocien14.com/article-cheirothyris-fleuriausa

Message 2, photos 5 et 6 : Seraphsidae (ou Terebellum) . Je pense notamment au terebellum (sopitum) fusiforme (autre nom : Seraphs Sopitus) qui peut atteindre 40 mm, que l'on peut trouver dans l'Oise, Yprésien, Cuisien. http://www.stromboidea.de/?n=Species.SeraphsSopitus http://www.fossilshells.nl/hungeo10 Autres candidats auxquels je pense : - Seraphs : Chilophorus (Oise, Lutétien) ; Volutatus (Eure, Lutétien) ; - Paraseraphs : Placitus (Oise, Lutétien) ; Tetanus (Oise, Yprésien, Cuisien).

Je me demande si l'aspect particulier que l'on voit sur certains fossiles (6° message 4° photo et 7° message 1° photo à côté du corail et en-dessous à droite) ne serait pas dû à un bryozoaire comme par exemple un Onychocella : http://b-manitz.de/bryozoa_01 http://www.geologicacarpathica.com À voir de plus près avec une loupe ou un microscope.