Ça, c'est sûr, les laboratoires se frottent les mains, et pas qu'un peu.
Pour ma part, si je n'avais dû me cantonner qu'à mes trouvailles ou aux échanges, en matière d'ammonites et de trilobites, je n'aurai qu'un morceau très usé de pachydiscus ainsi qu'une pauvre petite chose ressemblant à un asaphida amputée du pygidium d'une partie du côté gauche qui a "dormi" près de 50 ans dans un placard puis un garage.
Alors, je suis bien contente que ce marché existe, d'autant plus que, si j'ai plusieurs exemplaires d'un même fossile et que je veux avoir quelque chose qu'il ne m'est pas possible de trouver par moi-même, je serai bien contente de pouvoir les revendre.
Personnellement, j'ai toujours trouvé amusant que l'on désigne à l'aide de mots qui concernent la nourriture des choses qui n'ont aucun rapport. Par exemple : le pain de sucre à Rio de Janeiro, une tranche de vie...., et aussi les carottes, de glace, de gypse, etc..., qui, j'en suis sûre, sont très fortement boudées par les lapins.