geopas

Merci pour vos réponses sympathiques. Pour le coup de la binoculaire, je n'ai pas compris ! Concernant Gluon (je crois que c'est son pseudo sur Chassimages) ou Tempo (sur ce forum), je n'ai découvert que récemment ses fantastiques photos et c'est ce qui m'a incité à faire des essais avec le peu de matériel à ma disposition (l'émulation est toujours constructive). J'aimerais lire ses critiques s'il passe par ici. Bonne soirée.

Bonsoir, Je ne sais pas trop où mettre ce post (minéraux, fossiles ou autre). En effet, pour faire mes essais, j'utilise un échantillon de quartz, qui présente quantité de détails et permet de juger facilement de la qualité, mais la finalité est de photographier des fossiles ! Le matériel utilisé est basique, mais avec un astuce trouvée par hasard qui améliore la résolution : l'objectif est un EL Nikkor 50mm f/2.8 d'agrandisseur avec, derrière et pas devant, une lentille Raynox DCR 150. Le tout est monté sur un soufflet et l'imageur est un Fuji X-T10 (16 Mpix). Le but est d'obtenir des participants le maximum de critique sur la photo présentée, des propositions d'amélioration et des échanges concernant le matériel que vous utilisez pour réaliser ce genre de photos. Entre autres, j'aimerais savoir si l'emploi d'objectifs spécialisés apporterait une élévation significative de la qualité (résolution, contraste, clarté ...). Merci d'avance de vos retours. Quelques infos sur le cliché : largeur de champ : 7 mm, stack de 90 photos avec Helicon, traitement (niveaux, netteté) dans FastStone Viewer, objectif EL Nikkor 50mm f/2.8 + Raynox DCR 150.

Et pour finir la série des Conocoryphidae : Conocoryphe brevifrons, Cambrien moyen de Montagne Noire, niveau F. Longueur : 75 mm.

Encore un Conocoryphidae : Ctenocephalus bergeroni, toujours du Cambrien moyen de Montagne Noire, niveau E. Longueur : 27 mm.

Bonjour, Bien vu pour les protubérances oculaires, j'avais oublié de le signaler dans mon post ! On considère que ce ne sont pas de vrais yeux car elles ne bordent pas la suture faciale. Les yeux vrais (avec facettes) sont toujours le long de cette suture et font partie de la joue libre. Mais rien ne s'oppose à ce que ces protubérances soient des organes sensibles à la lumière (leur emplacement le suggère fortement). Le Prionocheilus est quand même intéressant. Bien nettoyé, avec un éclairage pour mettre en valeur les granulations de la carapace et en stackant quelques vues, je pense que le résultat serait gratifiant. D'ailleurs, la photo est prise avec quel objectif (il à l'air de bien piquer) ?

Bonjour, Pour répondre rapidement à tes questions : Le Cambrien moyen a une épaisseur de l'ordre de 1000 m, le Cambrien supérieur 50 m et l'Ordovicien inférieur 2000 m (tout ça est très approximatif, la tectonique de la région étant absolument épouvantable et il est impossible de suivre des niveaux sur plus de quelques dizaines de m sur le terrain). Environ 60 espèces décrites réparties en 8 "zones" pour le Cambrien moyen, 10 espèces pour le Cambrien supérieur et 140 espèces réparties en 8 "zones" pour l'Ordovicien inférieur. Dans tous les niveaux, les exemplaires comme ceux que j'ai montrés sont très rares (sauf cas exceptionnel). Récolter des cranidia et autres fragments est relativement facile (aux environs de Coulouma, par exemple), mais je ne sais pas si les fouilles sont autorisées (on est souvent dans le Parc National du Haut Languedoc). Par contre, tu pourras trouver des choses intéressantes dans les déblais laissés par des fouilleurs qui ne s'intéressent qu'aux "belles pièces" (trilobites, échinodermes). Le mieux, mais il faut déjà bien connaître le terrain, est de prospecter avec la carte géologique en main (elle est souvent fausse, mais c'est une bonne base). Il reste encore énormément de choses à découvrir. Pour ne pas être trop hors sujet, je rajoute Conocoryphe ferralsensis du Cambrien moyen, des grès du niveau H. Longueur : 35 mm.

Conocoryphe pseudooculata du Cambrien moyen de Montagne Noire, niveau F, longueur : 60 mm. Sur cette espèce, les protubérances "oculaires" sont bien visibles.

Bonjour, Oui, cette espèce est aveugle, comme tous les Conocoryphidae d'ailleurs. Mais on voit apparaître sur certaines espèces de Conocoryphe des "yeux" qui n'en sont pas, juste des protubérances de la carapace sur les joues fixes. Je rajouterai une photo dans la journée je pense. Pour continuer, voici maintenant Bailiella griffei, toujours du Cambrien moyen de MN, mais d'un niveau moins connu et plus élevé dans la série (niveau H). Longueur : 50 mm, conservation dans un grès très dur.

Bonsoir, Voici Bailiella levyi du Cambrien moyen de Montagne Noire, niveau E. Trouvaille datant de la fin des années 70. L'espèce est courante mais les échantillons de cette qualité sont rares. Edit : longueur = 70 mm

Bonsoir, Toujours rien trouvé d'approchant. Il me semble avoir vu un fossile de Burgess avec de telles épines (pas Hallucigenia), mais je ne sais plus où.

Merci de vos réponses. Pour comparaison, sur la photo jointe, de gauche à droite, 1 Eocrinoide et 2 Stylophores (toujours de Montagne Noire). Je n'arrive pas à voir de rapport avec le fossile "épineux" : on ne retrouve pas les plaques caractéristiques des autres. Mais, après tout, peut-être ne s'agit-il pas d'un échinoderme.

Bonjour, Voici un fossile de l'Ordovicien inférieur de Montagne Noire. Il est conservé dans un nodule siliceux. Le plus grand diamètre mesure 26mm. On distingue des épines qui rayonnent plus ou moins depuis le centre de l'organisme. Je ne sais absolument pas de quoi il s'agit, mais les détails des "plaques" de la partie gauche semblent indiquer un échinoderme. Toutes les suggestions sont bienvenues !

Merci pour vos réponses argumentées. Par contre, je vois une grosse différence dans la convexité de la valve dorsale (c'est peut être du à l'angle de prise de vue) : très convexe chez Gibbirhynchia, convexe puis concave dans les échantillons de l'Indre. Où peut-on trouver "Les brachiopodes jurassiques" de Almeras et Cougnon, 2013 ?

Les formes plates (les 4 en haut à droite et celle du milieu en bas) me font pourtant penser à Oxynoticeras oxynotum. (sous toutes réserves car elles sont vraiment petites).

Pas en labour, mais pas vraiment en place (déblais) ! Je ne pense pas qu'il s'agisse d'une pollution : - plusieurs autres échantillons identiques trouvés au même endroit - couleur gris-bleu caractéristique de cette carrière (les fossiles sont dans des couches marneuses plutôt noire) - comme je l'ai dit plus haut, association du Sinémurien Pour les dimensions, c'est au mm près (pas de pied à coulisse sous la main).

Si, quelques petites ammonites pyritisées (diamètre de celle en haut à gauche : 12 mm). Celle en bas à droite a une carène tripartite (Arietites ?).

Bonjour, Ces fossiles proviennent d'une ancienne carrière, maintenant comblée, à 1 km au sud de Neuvy Saint-Sépulchre (Indre) qui exposaient des alternances calcaires-marnes. D'après la carte géologique et ce qu'on peut voir sur le terrain, on est en plein dans le Sinémurien. Faune associée : Spiriferina walcotti, Zeilleria cor, Isocrinus tuberculatus. jjnom : merci pour la biblio, que je connaissais, mais je n'ai rien vu d'approchant dans ces documents. D'autre part : pas d'oolithes sur ces fossiles (voir les 2 photos jointes) J'hésite maintenant entre les genres Tetrarhynchia, Quadratirhynchia et Gibbirhynchia qui semblent très proches.

Merci pour vos réponses. Tetrarhynchia tetraedra pourrait correspondre (on la retrouve d'ailleurs sur le site espagnol). Je ne sais pas si elle existe dans le Sinémurien. D'après les doc que j'ai consultées, la détermination de ces bestioles est délicate, en plus je n'ai trouvé aucune diagnose précise des genres cités et chaque auteur semble avoir sa propre conception des genres, ce qui ne facilite pas le travail des pauvres amateurs ! Le fossile fait 18 mm de largeur (c'est le plus grand des nombreux échantillons récoltés sur le site). Comme c'était un après-midi photos je remet 2 autres brachiopodes des mêmes niveaux (des Lobothyris, celui de droite étant L. sinemuriensis). Bonne soirée.

Bonsoir, Quelqu'un aurait-il une idée sur le genre et l'espèce de ce brachiopode ? Il provient du Sinémurien supérieur de l'Indre mais je n'arrive pas à trouver de documentation correspondante. Peut-être du coté des Gibbirhynchia ou Quadratirhynchia ? Merci.

Quand j'ai vu l'annonce, ma première réaction a été ah ben merde alors ! Mais ce n'est pas une affaire d'état. Chacun son éthique. Concernant l'interprétation du bidule, je poste une photo honteusement trafiquée qui permet de mieux voir les zones bricolées (et je trouve ça plus vendeur, au moins 70,00). De toutes façons, et comme on ne reverra certainement plus l'échantillon, toutes les interprétations basées sur ce cliché à moitié flou pourront être remises en cause. Bonne journée.

Fabuleux !

Cette dernière photo permet de préciser un peu, bien que ce ne soit pas évident. Il me semble que le cranidium, le thorax et le pygidium sont réels (la grande majorité du trilobite donc). Cela évoque un Conocoryphidae du Cambrien moyen (Bailiella ou Bailiaspis). Par contre, la totalité des pointes génales, les extrémités des plèvres thoraciques et la pointe pygidiale sont regravées et peintes. C'est dommage car l'original était tout à fait correct (mais pas assez vendeur !).

Pour ce qui est de la gangue, il s'agit d'un nodule siliceux qui montre ici une structure cone-in-cone. Si on regarde de près, ou mieux, en coupe, on voit que chaque "alvéole" est constitué d'un ensemble de cônes emboités les uns dans les autres. La genèse de ces cônes est mal comprise (ou alors je n'ai pas trouvé de publication l'expliquant). Je dirais que la taille maximale des Niobe de Montagne Noire est de l'ordre de 300 mm d'après les fragments des différents exemplaires que j'ai pu voir. Bonne soirée.

Pour préciser : Thoral n'indique pas d'holotype, il se contente de définir 5 cotypes dont 2 sur la planche figurée (cotype I en bas à gauche et cotype II à droite). Voici la légende de cette planche. Bonne journée.

Bonjour. Pour info, la figure de Thoral où on retrouve le type de Niobe fourneti (en bas à gauche).