Aller au contenu
Quelques-uns des principaux sujets de Géoforum.

Bourse minéraux Sainte Marie aux Mines 2025, avec fossiles et gemmes.
Bourse minéraux et fossiles de Sainte Marie aux Mines (Alsace) - 25>29 juin 2025

lambda0

Membre
  • Compteur de contenus

    45
  • Inscription

  • Dernière visite

Tout ce qui a été posté par lambda0

  1. Bonjour à tous Un de mes neveux, 14 ans, est un fan de paléontologie et de dinosaures, depuis des années, mais... ses parents sont "Témoins de Jehova" et lui expliquent régulièrement que l'"homme ne descend pas du singe", que l'Evolution "n'est qu'une théorie", que les scientifiques racontent n'importe quoi et n'en savent rien, etc. etc. Ni l'un ni l'autre n'ont fait d'études au delà de la 3ème, ils savent juste lire et écrire, et encore, et ne font que répéter ce qu'ils entendent lors des réunions de leur communauté. Alors évidemment, après, il essaye de me prêcher la vérité, comme on lui apprend à le faire, très sérieusement. Il a toutefois fini par admettre la possibilité que les oiseaux puissent être les descendants des dinosaures (parce qu'il l'a lu, je me suis bien gardé d'essayer de le convaincre et de lui démontrer quoi que ce soit), mais pour l'origine de l'homme, le barrage est bien solide. Comme je ne le vois qu'une ou deux fois par an, quelques jours à chaque fois, j'ai peu d'influence sur ce processus par lequel un environnement social particulier détruit méthodiquement la curiosité naturelle d'un enfant, et je ne cherche pas non plus à me substituer à ses parents. Tout ce que j'ai fait jusqu'à présent est de l'alimenter régulièrement en bouquins (je lui ai offert "La Terre avant les dinosaures" l'année dernière). Je cherche maintenant un bon bouquin sur le développement des mammifères après les dinosaures,qui parle bien de l'évolution des primates mais sans que celà en soit le thème principal, ni surtout que l'apparition de l'homme soit présenté comme un aboutissement, il faut que celà s'insère naturellement dans le cadre de l'évolution des mammifères. Il s'agit surtout de l'encourager à penser par lui-même, pas d'attaquer de front des convictions religieuses. Il est assez important que ça parle un peu des méthodes de travail en paléontologie. Accessible à un gamin de 14-15 ans mais quand même plus musclé que tout ces albums à base d'illustrations qui ne se préocupent pas trop de l'origine de ces connaissances et des méthodes et raisonnements permettant de reconstituer un animal à partir de quelques ossements. Même si la lecture est un peu difficile et qu'on ne comprend pas tout en première lecture, c'est stimulant (et puis à cet âge là, on aime bien aussi un peu frimer en ressortant des mots "compliqués" aux repas de famille et en posant des colles aux adultes). ("La Terre avant les dinosaures" était bien de ce point de vue : texte consistant, belles illustrations, et chapitre sur les méthodes de travail en paléontologie). Des idées ?
  2. Intéressant sujet... Je m'étais déjà posé la question du sens de l'affirmation "nous sommes trop nombreux". Petite recherche documentaire faite, suivant les auteurs et les époques, le nombre d'êtres humains que pourrait porter la Terre de façon durable, c'est à dire sans saccager de façon irréversible son environnement, est évaluée de quelques millions à ...1000 milliards ! Avec des modes de vie évidemment assez différents : chasseurs-cueilleurs d'un côté, société collectiviste poussée à l'extrême de l'autre, grouillant dans des cités souterraines sur 1000 niveaux et tout le monde se nourrissant d'algues.
  3. Contrairement à vous, je ne prétends absolument rien, je ne vous ai pas non plus insulté, j'exprime seulement des doutes sur vos compétences, comme vous en exprimez sur le débarquement lunaire. Non seulement vous n'apportez aucune preuve que vous avez la formation et l'expérience que vous prétendez avoir, en pensant peut-être impressionner par des arguments d'autorité, mais votre discours contient des erreurs grossières que ne ferait pas un étudiant en physique de niveau bac+1/bac+2. N'importe quel étudiant en physique a entendu parler de diffraction limitant la résolution des instruments d'optique, et même si on a oublié la formule, on sait que ça existe et on vérifie avant d'écrire ce que vous avez écrit. C'est tout à fait ça, et on peut aussi faire le calcul directement à partir du diamètre. Un ordre de grandeur de la résolution d'un téléscope est donné par a = lambda/D, D=diamètre de l'ouverture, pour un système parfait limité par la diffraction. Pour lambda=500 nm et D=2.4 m, ça donne 0.2 µrad soit, à 384000 km, 80 m. (on retrouve bien à peu près la même valeur, 0.05"=0.24 µrad) Donc, aucune chance que Hubble, identifie un objet de quelques mètres sur la Lune, c'est largement en dessous de la limite de résolution. Certains téléscopes terrestres ont un miroir plus grand, donc une résolution théorique supérieure, mais quand même insuffisante, et de plus les fluctuations de l'atmosphère dégradent cette résolution. A+
  4. Ce genre de bêtise rend assez douteuse votre affirmation selon laquelle vous auriez une formation en physique et 30 ans d'expérience.
  5. lambda0

    Uranium océanique

    Il pensait peut-être reprendre sa lecture à tête reposée Le graphe fourni ci-dessus montre que l'uranium océanique est une ressource renouvelable, et le stock est de plus de 4 milliards de tonnes, ce qui représente plus de 50000 ans de la consommation actuelle. A mon avis, si on se mettait à l'exploiter, il y a peu de risques qu'on perturbe quoi que ce soit globalement. Ca peut tout au plus être un peu polluant localement, le procédé ne collecte pas que l'uranium mais aussi quelques autres métaux. A+
  6. Bonjour A strictement parler, ce sujet ne relève pas de la géologie, on n'est pas sur la bonne planète, mais certains auront peut-être quelques idées. Les scientifiques de la NASA sont très intrigués par des émissions de méthane sur Mars, dont on se demande si elles sont d'origine géologique ou biologique. http://www.nasa.gov/mission_pages/mars/news/marsmethane.html Par ailleurs certains prétendent que le fait qu'on observe du méthane mais pas de dioxyde de soufre va plutôt dans le sens d'une origine biologique. Mais je ne sais pas ce que recouvre ce "certains", ça provient d'un site qui ne donne jamais ses sources, et interprète souvent assez librement. http://www.flashespace.com/html/jan09/23a_01_09.htm Cet argument vous semble-t-il recevable ? A priori, je ne vois pas pourquoi les deux gaz devraient suivre le même chemin, le SO2 ne peut-il pas réagir avec de l'eau et rester piéger ? Y-a-t-il systématiquement corrélation entre CH4 et SO2 pour le volcanisme terrestre, si l'analogie est pertinente ?
  7. Les orages sont aussi des phénomènes électromagnétiques. Pas de corrélation avec la conductivité électrique des roches, leur perméabilité magnétique, ou la présence de grands gisements de fer ou autres métaux ?
  8. lambda0

    Uranium océanique

    Merci pour ce document. Effectivement, ça résume assez bien le cycle de l'uranium. (pour les arguments économiques, l'article date un peu, le prix de l'uranium minier a beaucoup augmenté depuis...) Pour le passage par l'atmosphère, je suppose qu'il s'agit des vents de sable et poussières (quand même 500 tonnes d'uranium par an qui passent dans l'atmosphère !) A+
  9. La lumière des LEDs de puissance ne contient ni infrarouges, ni UV. Aucun fabricant de bino n'a pensé à les utiliser ? 10W en halogène, ça doit faire 200-250 lm. Avec 2 ou 3 LEDs de puissance, on y arrive. A+
  10. lambda0

    Uranium océanique

    Bonjour Merci pour ces indications (je n'ai pas beaucoup de connaissances en géologie). En ce qui concerne l'exploitation de l'uranium océanique, le JAERI (agence japonaise de l'énergie atomique) a mis au point un procédé il y a une dizaine d'années, qui consiste à immerger, de préférence dans un courant marin, des cages remplis d'un matériau qui retient les métaux lourds par adsorption. Malgré la concentration extrêmement faible de l'uranium dans l'océan, au bout de 2 mois, le matériau avait capté quelques grammes d'uranium par kilo d'adsorbant (plus de 5000 ppm) qu'on récupère ensuite par dissolution dans l'acide (et l'adsorbant est recyclable), et le procédé est a priori pas trop gourmand en énergie car il n'y a pas de pompage. On récupère aussi comme sous-produits quelques autres métaux intéressants (vanadium, titane). http://www.jaea.go.jp/jaeri/english/ff/ff43/topics.html Pour plus de détails techniques et économiques, voir ici, en section 3.4.2 : http://gif.inel.gov/roadmap/pdfs/009_cross...cope_report.pdf Encore trop coûteux pour être rentable, possibilité assez théorique, mais sujet de recherche assez actif au Japon (très dépendant d'importations), et plus récemment en Inde (qui souffre d'un embargo sur l'uranium). A+
  11. lambda0

    Uranium océanique

    Merci pour ces quelques idées. En effet, il y a de l'uranium dans les phosphates. Il faudrait voir comment se forment ces gisements et si celà implique l'eau de mer. Par contre, il me semble que les réserves d'uranium fixé dans les phosphates s'élèvent à environ 30 millions de tonnes, ce qui parait très faible par rapport à l'uranium dissous dans les océans (mais il s'agit peut-être seulement de réserves terrestres connues, y aurait-il des gisements gigantesques sous les océans?). Pour ce qui est du charbon, la concentration en uranium peut même être suffisamment élevée pour qu'il soit économiquement intéressant d'exploiter les cendres de combustion comme source d'uranium (c'est déjà fait en Chine, il y a même une centrale au charbon de 1 GW qui rejette suffisamment d'uranium pour alimenter un réacteur nucléaire...). Mais le temps caractéristique de 140000 ans donnée plus haut est quand même assez court. A+
  12. Bonjour Je vous soumet un petit problème qui m'intrigue assez. L'eau des océans contient de l'uranium, à raison de 3 mg/m3, soit plus de 4.5 milliards de tonnes dans la totalité des océans, sous forme dissoute UO2(CO3)3 Voir: http://fr.wikipedia.org/wiki/Uranium L'eau de mer contient d'ailleurs autant d'uranium que de fer, par exemple. http://www.seafriends.org.nz/oceano/seawater.htm#composition Par ailleurs, les fleuves et rivières rejettent dans les océans 32000 tonnes d'uranium par an, provenant de l'érosion. La concentration actuelle donc serait théoriquement atteinte en 4.5e9/32000 = 140625 ans. Très inférieur à l'âge de la Terre. Hypothèse: Il doit donc y avoir des "puits" où disparait l'uranium apporté par les fleuves et la concentration océanique résulterait d'un équilibre. Si cette hypothèse est pertinente, quels peuvent être ces puits, et peuvent-ils engendrer des gisements d'uranium ?
  13. Tiens, je viens de découvrir que l'isotope le plus abondant de l'indium est radioactif : http://fr.wikipedia.org/wiki/Indium Mais période = plus de 400000 milliards d'années, donc pas trop de risque d'être irradié.
  14. Bonjour Merci pour ces indications, cela me permet de préciser un peu ma question. Je pense que l'évaluation en fonction d'un coût économique est pertinente tant que l'EROEI est très supérieur à 1 (rapport entre l'énergie investie dans l'extraction et l'énergie récupérée par la fission), mais qu'il faut s'intéresser de plus près au coût énergétique quand l'EROEI tombe en dessous de 10 par exemple. Cela doit de toute façon se répercuter indirectement sur le coût économique, mais un paramètre physique comme l'EROEI, même s'il dépend aussi des technologies utilisées, me parait plus fiable pour évaluer des réserves ultimes, que des conditions économiques très variables dans le temps (que représente "80$" pour un européen, alors que le cours $/EUR peut varier d'un rapport 2 en quelques années ?). Ca doit certainement dépendre des roches, mais d'un autre côté, il m'a semblé comprendre que le nombre de types de minéraux desquels ont extrait l'uranium est finalement assez limité, 14 je crois. Suivant la concentration, les procédés varient, mais quand on arrive aux faibles concentrations, 200 ppm ou moins, qui devraient correspondre aux réserves les plus importantes, il doit y avoir un procédé optimal ("in situ leaching ?", dissolution acide). Il serait donc intéressant de connaitre le coût énergétique du procédé utilisé pour exploiter les concentrations les plus faibles, sur les minéraux les plus répandus, et les ressources correspondantes. J'ai vu quelques chiffres de concentrations de coupure énergétique, assez anciens, variant entre 20 ppm pour les plus optimistes, à 200 ppm pour les pessimistes, mais sans aucune justification ni évaluation des ressources correspondantes. La condition EROEI>10 (par exemple), fonction de la concentration, pourrait permettre d'estimer les ressources théoriquement convertibles en réserves lorsque les conditions économiques sont optimales. Ces informations sont très rares et fragmentaires pour l'uranium, alors qu'on les trouvent bien pour le pétrole (on a des estimations d'EROEI des puits du Moyen-Orient, très favorable, ou des sables bitumeux du Canada, où l'EROEI peut tomber à 3 par exemple). Tout cela peut éventuellement avoir quelque incidence sur des décisions politiques à long terme et des choix d'options technologiques sur les réacteurs nucléaires. Salutations
  15. Bonjour Pour répondre à quelques remarques : à notre échelle, les ressources en uranium sont éternelles si on utilise les bonnes technologies, à savoir des réacteurs nucléaires surgénérateurs qui convertissent U238 en plutonium fissile, ce qui multiplie le potentiel énergétique de l'uranium naturel par environ 80. Les 200000 tonnes d'uranium appauvri qu'on a sur étagère en France couvriraient nos besoins pendant plus de 2000 ans, une fois convertis en plutonium. J'en viens à une question qui m'intrigue beaucoup et pour laquelle je n'ai jamais trouvé de réponse convaincante : Le "Red book" de l'AIEA, et la littérature qui en dérive, évalue et classe toujours les réserves en fonction d'un coût d'extraction, avec des seuils à 40$, 80$, 130$, mais je n'ai jamais pu mettre la main sur une évaluation des ressources en fonction de la concentration. Est-on capable d'évaluer les ressources en uranium avec une concentration supérieure à 200 ppm, 100 ppm, 50 ppm, etc. ? Je cherche également des informations sur le coût énergétique de l'extraction en fonction de la concentration, pour calculer un EROEI, et donc la concentration minimale théoriquement exploitable. A+
  16. lambda0

    La chance des dinosaures

    Petite question d'évolution-fiction, peut-être légèrement hors sujet : si l'âge des mammifères arrivait à sa fin, à la suite d'un cataclysme éliminant la plupart des espèces de mammifères, sur quel groupe actuellement existant parieriez-vous pour être les prochains maîtres du monde ? Des céphalopodes terrestres se demanderaient-ils comment des êtres aussi limitées que les tétrapodes, au cycle de reproduction aussi étrange et improbable que les mammifères, ont pu avoir la chance de dominer le monde aussi longtemps ?
  17. J'ai bien parlé d'ossements intégrés dans des météorites, où ils peuvent être aussi bien protégés que des bactéries (il me semble). En fait, ça doit dépendre de la façon dont se forment les éjectats au moment de l'impact. A+
  18. Je n'ai pas parlé d'animaux évolués entiers mais seulement d'ossements d'animaux tués au moment de l'impact. Je ne comprends pas comment des conditions de température censées éliminer toutes traces d'ossements dans des météorites laisseraient passer des bactéries vivantes. D'où l'idée que la possibilité de trouver sur la Lune ou Mars des météorites d'origine terrestre contenant des débris non périssables d'organismes vivants, donc des os, est une hypothèse moins forte que la panspermie. Si cette hypothèse n'est pas viable, pour les raisons que tu as donné, la panspermie devient beaucoup plus douteuse, même impossible. A+
  19. Bonjour S'il n'est même pas envisageable de retrouver des morceaux d'ossements dans des météorites issues d'un impact sur Terre, du fait de l'élévation de température, j'ai bien l'impression que celà invalide automatiquement une hypothèse plus forte : la diffusion de bactéries vivantes (panspermie). A+
  20. Bonjour Pour l'astronaute ramassant une machoire, c'était une boutade... On n'a rien ramené de la Lune parce que la surface explorée est totalement négligeable, même si ces débris existent, il aurait fallu beaucoup de chance pour tomber dessus. Vitesse de libération : voir la référence donnée plus haut. Avec une vitesse d'impact suffisamment grande, ça ne parait pas invraisemblable. La vitesse moyenne des impacts est donnée à 22 km/s. Mais l'article dit bien que le voyage Terre-Mars est 100 fois moins probable que l'inverse. Ce qui fait quand même plusieurs millions de tonnes de matériaux éjectés dans l'espace, toutes sortes de débris et éventuellement des restes d'animaux tués au moment de l'impact. Température montant à 10000°C : probable juste au point d'impact, dans ce cas, il ne doit effectivement pas rester grand chose. Mais il faudrait que tous les matériaux éjectés soient portés à cette température. Est-ce le cas par exemple pour les quelques météorites d'origine martienne trouvées sur Terre ? (en dessous de la croute de fusion)
  21. Pas tout à fait, on ne fait pas d'hypothèse sur la capacité d'organismes à supporter un voyage interplanétaire. (j'ai donné la référence uniquement pour les chiffres de masses renvoyés dans l'espace par les impacts, je ne souscris pas particulièrement aux autres thèses de l'auteur sur la diffusion de la vie). Des objets assez gros arrivent bien à faire ce type de voyage, puisqu'on a déjà retrouvé sur Terre des météorites qui seraient d'origine martienne. Et des éjectats d'origine terrestre tombant sur la Lune, avec une vitesse et un angle d'incidence tels qu'ils ne se fracassent pas à l'arrivée, si c'est possible, y resteraient très longtemps, en l'absence d'érosion. D'ici à ce qu'un astronaute ramasse sur la Lune une machoire de T.Rex...
  22. Le titre fait un peu canular, mais considérer la possibilité suivante : à plusieurs reprise, la Terre a été percutée par des astéroides de plusieurs km, parfois avec une vitesse de plusieurs dizaines de km/s. Quelques chercheurs ont pu évaluer que de tels impacts pouvaient réexpédier dans l'espace des millions de tonnes de matériaux terrestres. Voir par exemple les tableaux suivants : http://pagesperso-orange.fr/sciences-et-en.../debutvie4.html La planète Mars recevrait par exemple en moyenne 10 millions de tonnes de matériaux terrestres par million d'années (pour autant que les moyennes aient un sens pour des événements si peu fréquents). Probablement encore plus pour la Lune. On sait que ça marche dans l'autre sens, pour avoir déjà trouvé sur Terre des météorites d'origine martienne. L'astéroide qui a percuté la Terre a la fin du Crétacé a pu renvoyer dans l'espace toutes sortes de débris, y compris des ossements de dinosaures et diverse bestioles, qu'on pourrait retrouver ...sur la Lune ou sur Mars. Je me demandais si : - un os peut-il supporter une température de quelques centaines de degrés pendant 1 ou 2 minutes, correspondant à une rentrée atmosphérique ? - résistance aux chocs ? comment certaines météorites paraissent-elle arriver intactes au sol ?
  23. Non seulement ils n'ont pas disparu, mais ça court vite ces bestiaux et ils ne sont pas végétariens :ye!: http://www.ladepeche.fr/article/2008/06/08...-cauchemar.html http://fr.wikipedia.org/wiki/Dragon_de_Komodo (bon d'accord, c'est seulement un cousin des dinosaures)
  24. Les chûtes de gros cailloux célestes sont assez rares, mais les grains de sable comme celui-ci un peu plus fréquents : http://fr.wikipedia.org/wiki/Toungouska
  25. Il parait difficile de nier que les organismes multicellulaires sont plus complexes que les bactéries par exemple, donc il y a bien eu apparition de formes plus complexes au cours du temps. D'après ce que j'ai cru comprendre, l'Evolution va autant dans le sens de la simplification que de la complexification, mais étant donné qu'il y a une borne inférieure en dessous de laquelle les organismes ne peuvent plus être viables, la distribution des espèces s'étale naturellement vers la complexité croissante. Inutile d'invoquer une force magique ou un "plan caché" qui pousse vers la complexité. Explication lue dans "La structure de la théorie de l'Evolution", Gould.
×
×
  • Créer...