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Pointcarré

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  1. Effectivement Top
  2. Pour ceux que cela intéresse il y a une conférence sur les septaria (Genèse, minéraux ...) ce mercredi 13 novembre de 9h à 12h dans l'amphi de la maison de la Montagne à Grenoble. Je crois qu'il reste 14 places. C'est gratuit il faut simplement confirmer sa présence par mail à l'UIAD de Grenoble : secretariat@uiad.fr.
  3. Merci pour l'info. Je suis déjà allé sur Mindat et j'ai vu effectivement deux ou trois autres occurrences mondiales qui pourraient convenir. Concernant le Cézallier, il me semble qu'il s’agit de masses réniformes ou botroydales principalement. Je suis preneur d'une photo de ce site avec une "girolle". Merci encore pour l'info.
  4. Est ce que vous savez si, à par la Hongrie (https://www.irocks.com/minerals/specimen/45273), il y a d'autres occurrences d'opales Hyalite avec ce type de forme ?
  5. Intéressant ! quelle est la source ? J'avoue ne pas avoir eu le temps de me pencher à nouveau sur le sujet. Peut être en mettant bitumen et septaria dans google scholar on pourrait trouver quelque chose. Effectivement pour répondre à Phoscorite le modèle propose des entrées de solutés contenant Si comme H4SiO4.
  6. Pour imager la chose, mais ceci n'est qu'une hypothèse.
  7. Je ne suis pas sur d'avoir tout compris. Dans le modèle de Martin c'est l'accrétion carbonatée du nodule qui se fait en milieu ammoniacal. On est dans un milieu anoxique avec une eau de cristallisation marine. Cf. article ENS https://planet-terre.ens-lyon.fr/ressource/septaria-formation.xml. Toutefois un autre modèle plus général est basé sur une accrétion carbonatée à base de bactéries et de méthane dans la SMTZ Cf. article. Concernant la croissance du quartz, elle est beaucoup plus tardive. Cf. article : https://planet-terre.ens-lyon.fr/ressource/septaria-cristallisations.xml#quartz Dans le modèle, les nodules ne sont plus au fond de l'eau de mer mais dans une pile sédimentaire. La pression associée peut alors, à partir d'un seuil critique, fracturer les nodules. Si des remontés fluides chargées en acide orthosilicique rentrent dans les nodules, on peut avoir une cristallisation du quartz. Mais il s'agit là d'une eau météoritique. Le contexte n'est à priori plus ammoniacal. Les conditions de pression et température sont différentes Cf. séquence de cristallisation. Une question se pose alors : est-ce que lors de ses migrations fluides, des apports de bitume peuvent exister alors même que la température est de l'ordre de 60-80°C degrés et une pression assez forte. Ou bien est ce que la matière organique initiale qui imprègne la calcite noire pourrait former des boules de bitume. Il faudrait avoir des échantillons orientés de septaria avec des boules de bitume. Nous sommes preneurs de photos dans ce cas. Concernant la croissance du quartz, une croissance compétitive c'est quand les cristaux sont en compétition pour capter les unités de croissance et évacuer la chaleur de cristallisation. Par exemple plusieurs quartz au sein d'une même géode. Dans notre cas de figure, il n'y a pas de compétition entre le quartz et le bitume dans leur croissance respective en termes de consommation d'unités de croissance (pas de problème de champ de stabilité à priori). En revanche la gestion de l'espace restreint (nodule) est de nature potentiellement à contrarier la croissance du quartz si une boule de bitume est adjacente au quartz. Ce qui n'est pas clair, c'est est-ce que la croissance est contrariée car les molécules organiques ( provenant du bitume ?) viennent gêner la croissance cristalline sur certains sites des faces du sommet du quartz comme pour les structures en trémie. Où est-ce que la pointe de quartz est en butée sur une bulle de bitume et on à un effet lié à la pression. Ou bien sur le point "chaud" qui est la partie de quartz en croissance rapide, la bitume vient perturber l'évacuation de la chaleur. Il empêche alors la cristallisation. Ou les 3 à la fois ? Si quelqu'un connait des travaux sur ce point, on est très preneur! Car personnellement j' ai surtout des questions et pas beaucoup de réponses hélas. Merci d'avance.
  8. D'après ce que tu dis, il y aurait dans les septaria, lors de la phase de croissance du quartz, du bitume à l'intérieur ? Les publi que j'avais lu parle de Hartite, d'évenkite ou d'idrialite ... Est-ce cela ou as tu d'autres sources . Très intéressant ! Je suis preneur du modèle de cristallogenèse dont tu parles (publi). Et quel est le lien avec l'ammoniaque ?
  9. Une photo d'un groupement d'Albas. Gros cristal monoclinique (14 cm) avec d'autres accolés sur gangue.
  10. Magnifique travail La mesure de l’angle d’extinction Δ est un critère formel à priori. Effectivement Δ(100) = 14° alors que Δ(-101)= 26°. Vers le milieu de la vidéo on passe de l'extinction du cristal du bas à celle du cristal du haut. L'angle que je mesure est effectivement 14°. Je n'ai pas fait de LPA depuis un bout de temps. Est ce que cela correspond bien à la mesure prévue pour une macle ? Donc si tu obtient 14° , c'est la macle en queue d'aronde. Par ailleurs sur cette photo, on voit mieux les traces de clivage. Les "losanges" ont une face bien parallèle à l'axe C. Le critère de stries de clivage semble être cohérent avec une macle 100. Encore merci pour ce super travail. Je suis preneur d'une analyse identique sur les gypses en sapin de Sinard. On en parle en MP si tu veux.
  11. Je me suis emmêler les pinceaux dans la mise en forme de mon poste, désolé. La 2ème photo ressemble au quartz d’"Otto". Et la première pourrait être un stade ultérieure de ce type de terminaison.
  12. Suite à cet article récent : Effect of Different Evaporation Rates on Gypsum Habit: Mineralogical Implications for Natural Gypsum Deposits Andrea Cotellucci, 2023 on peut peut être utiliser un critère plus simple. Voici un extrait : Aimed at favoring researchers to identify the twinning laws of gypsum crystals, we have proposed the measurement of crystal aspect ratio (length/width crystal ratio) as a potentially fast and useful tool to distinguish between 100 and 101 penetration twins. Based on this data set, only 100 penetration twins have shown an AR > 2.51 ± 0.02, whereas exclusively -101 penetration twins show an AR < 1.97 ± 0.01 (Table S2; Figure 4). In the range 1.97 < AR < 2.51, the aspect ratio of both 100 and -101 penetration twinning laws are measured and thus this range does not allow to distinguish between the two. Traduction rapide : AR est le ratio d'aspect AR= longueur/largeur de la macle. Si AR >2.51 alors macle 100 Si AR<1.97 alors macle -101 sinon entre les deux, on repart sur inclusions et clivages. A voir ce que ça donne avec les échantillons. Il parle aussi de la courbure de certains gypses, curieux car cela ressemble à la courbure des filaments noirs, mais je n’ai pas poussé plus loin pour l'instant. C'est peut être une coïncidence. On en parle. Bon courage pour les mesures.
  13. Sur cette photo de droite si les stries sont des traces de clivage alors la macle pourrait être : -101 . Cf. figure jointe. Ce qui serait cohérent avec l'orientation des quelques bulles que l'on voit si ce sont des inclusions. A confirmer car sur cette photo on ne voit pas où est l'angle de macle (Cad l'orientation cf image) et les inclusions sont difficiles à orienter.
  14. Est ce que on peut voir l'orientation des inclusions car cela donne une indication sur le type de macle Cf. image. Sur les photos présentées c'est pas facile à voir. Par ailleurs, est ce qu'il est possible d'avoir des images identiques sur un sapin de Sinard ?
  15. Merci beaucoup Est ce que tu connais la longueur d'onde des UV STP. Dans les excellentes photos "macro" de clivage de macles de gypse d'Albas, https://www.geoforum.fr/profile/36013-phoscorite/, on voit des "filaments noirs". On pourrait faire un test UV pour voir si les "filaments noirs" réagissent plus au UV. Idem pour Sinard ou de Marsieu, ça serait pareil à priori. Si il y a des photos, je suis preneur. Les gypses qui croissent en présence d'ions polytannate ou de substances humiques terrestres présentent une fluorescence jaune-vert foncé. (Réf. Photoluminescence properties of gypsum, Masaru Taga, 2011). Ces grosses molécules ne s'insèrent pas dans les sites cationiques ou anioniques du réseau de gypse. Elles se logent probablement dans les plans (010) avec l'eau cristalline. L'adsorption de substances organiques sur les faces du gypse augmente leur rugosité de surface et peut être responsable de la nucléation des jumeaux par pénétration (Cody et Cody, 1987). Une autre piste complémentaire serait le rôle des bactéries (lien avec MO) lors de la phase de nucléation qui pourrait abaisser l'énergie de création du macle. Ceci augmenterait alors leur probabilité de passer à une taille de germe critique. Ce ne sont que quelques idées.
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