C'est une ancienne dénomination ou synonyme, mais au final la même espèce.
En accord avec la Commission Internationale sur la stratigraphie, le Rupélien semble plus approprié, mais à l'échelle du bassin de Paris et pour bon nombre de paléontologues français le Stampien a encore tout son sens.
Jean-François tu as parfaitement raison, il est possible dans une certaine mesure d'extrapoler les déterminations à l'échelle du genre voir de l'espèce pour des requins fossiles dont les dents montrent globalement une évolution lente ou du moins des critères morphologiques peu marqués à l'échelle de plusieurs millions d'années, voir plus pour certaines formes pélagiques ou profondes, moins affectées par les variations globales (eustatisme, écologie, température,...).
On note toutefois au passage de la limite Eocène/Oligocène des variations importantes qui ont affecté les faunes continentales comme marines et du coup peu d'espèces de requins de l'Eocène sup persistent à L'Oligocène (en tout cas dans le BP).
Parfaitement raison, si l'on adopte la vision "'Europe occidentale ou américaine" sur la question, on reste sur une relative continuité et finalement peu d'espèces au sein de ce genre durant le Cénozoïque, du coté russe au contraire il y a une dissociation très fine avec un grand nombre d'espèces et de sous-espèces. Cette vision russe a été adoptée et réévaluée assez récemment, la solution est probablement entre les deux, mais cela demande un gros travail d'analyse et de refonte complète du genre.