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Chimera

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  1. Bonsoir André, Je pense que Thant ne doute pas de la localité du Mont des Recollés qui était effectivement un classique du Lutétien /Yprésien des Flandres. Le seul soucis vient du fait que ce mont est essentiellement Eocène et que les pièces présentées de Carcharodon ou Megaselachus pour les puristes sont au mieux Miocènes. Donc mauvais étiquettage (perte de la provenance) ou abus ? J'ai quelques jolies dents du Monts des Récollés mais se sont des Carcharocles auriculatus, fréquentes dans l'Eocène, rien à voir avec la matériel photographié. Bonne soirée FM
  2. Bonjour Nath, Voici une partie des articles, si il y a des choses qui t'intérèsse, contacte moi en MP. Je serait un peu plus dispo en fin d'année, on peut éventuellement prévoir une sortie. Andreae, A. (1892). "Beiträge zur kenntniss des Oligocäns im Elsass." Mittheilungen Geologischen Landersanst, Elsass-Lothr. 3: 105-113. Baut, J.-P. (1993). "Contribution à l'étude des élasmobranches oligocènes du bassin de Paris. 1. Révision des élasmobranches du Stampien (Oligocène inférieur de la région d'Etampes, Essonne, France." Cossmanniana, Hors-série 2: 1-12, 31 fig. Baut, J.-P. and J.-P. Biddle (1993). "Découvertes de Paracorax jaekeli (WOODWARD, 1895) (Elasmobranchii, Anacoracidae) dans un faciès ravinant du Stampien de la région de Chartres (Eure-et-Loir, France)." Cossmanniana, Hors-série: 37-38, 1fig. Baut, J.-P., D. Merle, et al. (2003). "Le gisement à vertèbrés fossile de Vayres-sur-Essonne: une découverte importante pour l'histoire de la mer stampienne." Les Cahiers d'Etampes Histoire 5(46-65.). Brisswalter, G. and D. Bely (1991). "Observations sur quelques coupes de l'Oligocène inférieur (Stampien) au Nord de l'Essonne (Bassin de Paris)." Cossmanniana 1: 13-21. Génault, B. (1993). "Contribution à l'étude des élasmobranches oligocènes du bassin de Paris. 2. Découverte de deux horizons à élasmobranches dans le Stampien (Sables de Fontainebleau) de la feuille géologique de Chartres." Cossmanniana, Hors-série 2: 13-36, 70 fig. Leriche, M. (1910d). "Note sur les Poissons stampiens du Bassin de Paris." Annales de la Société Géologique du Nord 39: 324-336, pl. 3. Leriche, M. (1933b). "Sur un Myliobate (Myliobatis Bellardii ISSEL) du Calcaire à Astéries (Rupélien) des environs de La Réole (Gironde)." Bulletin de la Société Géologique de France 5(2). Mathis, S. and F. Moreau (1992). "Faunule ichthyologique des Marnes à Huîtres inférieures (Oligocènes inférieur, Stampien), Longjumeau, Essonne." Cossmanniana 1(2-4): 27-30, 6 fig. Merle, D., J.-P. Baut, et al. (2002). "Découverte d’une faune de vertébrés dans l’Oligocène inférieur de Vayres-sur-Essonne (bassin de Paris, France) : biodiversité et paléoenvironnement." Compte Rendus des séances de l'Académie des Sciences de Paris 1: 111-116. Meunier, S. (1879). "Sables supérieurs de Pierrefitte près d'Etampes." Compte rendus des séances de l'Académie des Sciences de Paris 89: 611-613. Meunier, S. (1884). "Gisement Tongrien de Longjumeau (Seine & Oise)." Compte rendus des séances de l'Académie des Sciences de Paris 88: 310-311. Meunier, S. (1912). "Géologie des environs de Paris. Descriptions des terrains et énumérations des Fossile qui s'y rencontrent, suivie d'un index des localités fossilifères." Nouvelles Archives du Museum d'Histoire Naturelle de Lyon 2(3): 236. Meunier, S. and J. Lambert (1880). "Recherches stratigraphiques et paléontologiques sur les sables marins de Pierrefitte, près d'Etampes (S & O)." Nouvelles Archives du Museum d'Histoire Naturelle de Lyon Lyon: 237-268. Pharisat, A. (1977). La paléoichthyofaune du Rupélien de Froidefontaine (Territoire de Belfort), Faculté des Sciences & Techniques Université de Franche-Comté: 282 pp. Pharisat, A. (1991). "La paléoichthyofaune du Rupélien de Froidefontaine (Térritoire de Belfort)." Annales Scientifiques de l'Université de Besançon, 3 éme série Géologie 4(11): 13-97. Pharisat, A. (1992). "Nouvelles données sur l'ichthyofaune du Rupélien marin de Froidefontaine (Territoire de Belfort)." Compte rendus des séances de l'Académie des Sciences de Paris 315(2): 387-392. Priem, F. (1906). "Sur les poissons Fossile du Stampien du Bassin parisien." Bulletin de la Société Géologique de France 6(4): 195-205. Raincourt de (1870). "Sur des ossements de poissons trouvés à Ormoy près d'Etampes." Bulletin de la Société Géologique de France 27(2): 630-631. Sauvage, H. E. (1869). "Notice sur les poissons Fossile de Froidefontaine." Bulletin de la Société Géologique de France: 398-409, pl. X et XI. Theobald, N. (1934). "Contribution à la paléontologie du bassin Oligocène du Haut-Rhin et du territoire de Belfort. Les poissons oligocènes." Bulletin du Service de la Carte Géologique d'Alsace et de Lorraine 2(2): 117-162, 6 fig., 7 pl. Varone, G. (2000). "Note de macropaléontologie sur quelques restes fossiles de vertébrés récoltés à Saint-Martin-d'Oney (Landes)." Bulletin de la Société Linnéenne de Bordeaux 28(1): 23-34. Fabrice
  3. Dans la littérature il y aumoins ces deux notes : Billon-Bruyat, J.-P., J. M. Mazin, et al. (2001). New occurrence of vertebrate remains in the latest Jurassic of western France (Oléron island, Charente-Maritime). VI European Workshop on Vertebrate Paleontology, Florence and Montevarchi, Italy. Candoni, L. (1995). "Deux faunes inédites de Sélaciens dans le jurassique terminal français - Premiers résultats stratigraphiques." Bulletin de la Société Géologique de Normandie et Amis du Museum du Havre 82(3): 29-49. FM
  4. Si quelqu'un a une idée sur celui-ci ? Provenance Aube
  5. Bonjour Loulou10, Tes grosses dents attribuées à du mosasaure me laisse plutôt pensé à quelques chose proche de l'Ichthyosaure, ce genre est présent dans ces formations albiennes. Pour les Mosasaures ils sont plutôt limités au Crétacé sup et sont surtout fréquents du Campanien au Maastrichtien. Belles découvertes de chimaeridae. 0n a du certainement te croiser avec Thanet. Le monde est petit... Peut être à une prochaine.. FM
  6. Pour ce qui est du genre Sphenodus parfaitement d'accord avec Zeze, la morphologie ne porte aucune ambiguité, pour l'attribution à S. longidens je ne serait pas aussi affirmatif, car il y a une bonne trentaine d'espèces de Sphenodus du Jurassique jusqu'au Danien probablement et les distinctions sur ce groupe primitif ne sont pas aisées. S. longidens colle bien dans ton créneau stratigraphique, mais il y a d'autres prétendants... FM
  7. Pas de problème André, si tu peux me laisser une adresse email.
  8. C'est tout l'intérêt de la paléontologie : Un même bassin durant la même période mais avec des facteurs paléoécologiques différents (température, bathymétrie, substrat,....) qui fait que finalement chaque gisement à quelques part sa propre carte d'identité avec ses spécificités.
  9. Merci Lionel, le plaisir est partagé :ye!:
  10. Quelques espèces fréquentes de Leforest Isurolamna inflata (Leriche, 1905) Heterodontus sp Anomotodon novus (WINKLER, 1874) Megasqualus orpiensis (WINKLER, 1874)
  11. Bonsoir Mlionel, Si cela t'intéresse je peux t'envoyer mon article sur les faunes thanétiennes de la région de Lille. Je serait intéressé par des photos ou des annotations détaillées sur les niveaux des Sables de Grandglise d'ou poviennent les dents. Sympa les photos d'André sur cette carrière à ses heures de gloire. FM
  12. Bonsoir Cryolo Merci beaucoup caterpillar, c'est déjà un bon début, il faut avouer que le santonien à mon goût est très mal documenté Cela se discute. Il a un peu de doc, mais il faut prendre le temps de chercher : Arambourg, C. (1940). "Le groupe des Ganopristinés." Bulletin de la Société Géologique de France 10(3-6): 127-147, 2 pl., 12 fig. Case, G. R., D. R. Schwimmer, et al. (2001). "A new selachian fauna from the Eutaw Formation (Upper Cretaceous/early to middle Santonian) of Chattahooche County, Georgia." Palaeontographica, Abt. A 261(4-6): 83-102, 6 text-figs, 6 pls. Everhart, M. J. (2007). "New stratigraphic records (Albian-Campanian) of Rhinobatos sp. (Chondrichthyes; Rajiformes) from the Cretaceous of Kansas." Transactions of the Kansas Academy of Science 110(3): 225-235. Everhart, M. J., T. Caggiano, et al. (2003). "Note on the occurrence of five species of ptychodontid sharks from a single locality in the the Smoky Hill Chalk (Late Cretaceous) of western Kansas." Kansas Academy Science Abstracts 22: 29. Herman, J. (1977). "Les Sélaciens des terrains néocrétacés et paléocènes de Belgique et des contrées limitrophes. Elèments d'une biostratigraphie intercontinentale." Mémoires explicatives à la Carte Géologique et Minière de Belgique 15: 1-450, 25 fig., 21 pl. Johnson, S. C. and S. G. Lucas (2002c). "Histological study of the ray Pseudohypolophus mcnultyi (Thurmond) from the Late Cretaceous (Coniacian-Santonian) of central New Mexico." New Mexico Geology 24(3): 88-90. Landemaine, O. (1992). "Sélaciens nouveaux du Crétacé supérieur du Sud-Ouest de la France. Quelques apports à la systématique des élasmobranches." Société Amicale des Géologues Amateurs, Hors série 1: 1-45, 11 fig., 16 pl., 1 tabl. Leriche, M. (1936). "Les Poissons du Crétacé et du Nummulitique de l'Aude." Bulletin de la Société Géologique de France 5(6): 375-402, pl. 25-27. Lewis, C., A. B. Heckert, et al. (2007). "A diverse new microvertebrate fauna from the Upper Cretaceous (Late Santonian - Early Campanian) Menefee Formation of New Mexico." Journal of Vertebrate Paleontology, abstracts 27(3): 105A. Mustafa, H. A., G. R. Case, et al. (2000). "New elasmobranchs from the Upper Cretaceous (Santonian) of central Jordan." Journal of Vertebrate Paleontology, abstracts 20(3): 60. Underwood, C. J. and D. J. Ward (2008). "Sharks of the order Carcharhiniformes from the British Coniacian, Santonian and Campanian (Upper Cretaceous)." Paleontology 51(3): 509–536. Williamson, T. E., S. G. Lucas, et al. (1989). "Selachians from the Hosta Tongue of the point Lookout Sandstone (upper cretaceous, Santonian), central New Mexico." New Mexico Geological Society 40 rd Annual Guidebook 40: 239-245. Zhelezko, V. I. (1988). Selachiozones of the Santonian and Lower Campanian of the southern Urals and Mugodzhary. Biostratigrafiya i litologiya verkhnego paleozoya Urala: 117-131. Désolé, mais beaucoup de chose en anglais. Pour les deux premières dents de requins je confirme, plutôt proche de Carcharias que Cretodus, à voir avec l'autre face (si tu tente le dégagement) pour une détrmination plus précise. La troisième dent est incomplète (Lamniformes), la dernière dent peut correspondre comme l'a justement noté Thanet à un Chiloscyllium ou peut être une dent d'Heterodontus, difficile à vérifer sans la partie basale ? A voir si une ornementation est visible sur la base de la couronne, mais cela ne semble pas le cas. FM
  13. J'ai pas mal d'infos sur les requins mais pas grand chose sur les poissons, désolé. A tout hazard voici une micro-liste biblio : Curtis, K. and K. Padian (1999). "An early Jurassic microvertebrates fauna from the Kayenta Formation of northeasten Arizona: Microfaunal changes across the Triassic-Jurassic boundary." Paleobios 19(2): 19-37. Delsate, D. (2001). "L'ichthyofaune du Pliensbachien (Jurassique inférieur) de Lorraine et des Ardennes (France): Premiers résultats." Bulletin de l'Académie Lorraine des Sciences 40(1-2): 47-69, 2 pl., 2 tabl. Dica, E. P. and V. Codrea (2006). "On the Hybodus (Euselachii) from the Early Jurassic of Anina (Caras Severin district, Romania)." Studia Universitatis Babes-Bolyai, Geologia 51(1-2): 51-54. Lamaud, P. (1979). "Sélaciens du Lias de l'est de la France." Bulletin de la Société d'Histoire Naturelle du Pays de Montbéliard Montbéliard: 119-124. Rees, J. (1998). "Sharks from the early jurassic Hasle Formation, Bornholm (Denmark)." 3rd Workshop of Palaeontology Vertebrate in Maastricht: 61. Rees, J. (1998b). "Early Jurassic selachians from the Hasle Formation on Bornholm, Denmark." Acta Palaeontologica Polonica 43(3): 439-452, 6 fig. Rees, J. (2000). "A new Pliensbachian (Early Jurassic) neoselachian shark fauna from southern Sweden." Acta Palaeontologica Polonica 45(4): 407-424, 8 fig. Rees, J. (2001c). "A new Pliensbachian (Early Jurassic) neoselachian shark fauna from southern Sweden." Lund Publications in Geology 153: 407-424, 8 fig. Rees, J. and G. Cuny (2007). "On the enigmatic neoselachian Agaleus dorsetensis from the European Early Jurassic." GFF 129: 1-6.
  14. Je confirme parmi les pièces présentées, certaines semblent bien avoir été restaurées (polies ou recomposées). Pourquoi de plus proposer des échanges sur Geoforum alors que les mêmes pièces semblent être proposées à l'achat par la même personne sur Ebay ???? Chacun est libre de ses choix, c'est sur, mais où est "l'esrit déplacé" bonne question ?
  15. Poissons ou requins ? FM
  16. Bonjour Astrid, Je travaille à CGGVERITAS sur Massy dans le 91. Il est peut être un peu tard, car je sais que dans mon service on embauche des stagiaires dès le mois de mars, mais on ne sait jamais, tu as peut être encore des chances ? Demande auprès de Mr Laparade, c'est lui qui s'occupe des stagiaires au niveau DRH. CGGVERITAS 01.64.47.30.00 (standart)
  17. Bonsoir Romain Je pense que l'ambiguité sur la datation des niveaux prelevés peut être levée avec le reste de la faune. Dans le Cénomanien de Charente, il y a pas pas de bestioles caractérisitiques parmi les mollusques et oursins. Cette note donne une bonne idée sur le sujet : Vullo, R., D. Néraudeau, et al. (2003). "Un faciès de type falun dans le Cénomanien basal de Charente-Maritime (France)." Annales de Paléontologie 89: 171-189, 2 pls., 4 figs. Des dépôts calcaréo-sableux et coquilliers non consolidés du Cénomanien basal charentais (SO France), riches en mollusques, en échinodermes et en microrestes de vertébrés, sont définis comme un exemple remarquable de faluns crétacés. Une description lithologique de ces faluns cénomaniens est proposée pour deux gisements de référence (Archingeay et Cadeuil, Charente-Maritime) et l’inventaire de leur faune caractéristique est détaillé, notamment pour les mollusques, les échinodermes et les vertébrés. Les caractéristiques lithologiques et faunistiques de ces faluns cénomaniens sont ensuite interprétées en termes paléogéographiques et paléoclimatiques. Concernant le Santonien et le Campanien, il y a surement aussi des ammonites ou des oursins typiques ? Fabrice
  18. Concernant la présence d'ichtyosaures dans des milieux côtiers ou peu profonds, je ni vois aucun problème. Ce n'est certes pas leur milieu de prédilection mais les cadavres, même de gros mammifères marins cela flotte sans problème et il y a toujours les risques d'échouage. J'ai trouvé il y a quelques années des restes de baleines en plein récif corallien dans le sud de Madagascar (mais que font ces baleines dans le lagon ???). Pourquoi pas donc trouver aussi un jour un cadavre marin d’'ichtyo mangé par un dinosaure charognard, il n’y a là rien de très audacieux ...De plus l'ichtyo un peu mariné cela doit avoir un goût un peu fumé, de quoi changé le quotidien de certains carnassiers Pour les Bélemnites, la pilule est effectivement un peu plus difficile à faire avaler. La présence de régurgitation peut tenir la route, il faut par contre que le milieu de dépôt se prête parfaitement à son mode de préservation. Dans les faciès de boue profonde cela ne pose pas de problème pour peu que l'animal ne se trouve pas trop loin du fond, sinon il n'y a aucune raison à mon sens de trouver l'amas régurgité reconstitué au fond du sol. Dans le cas d'une overdose de bélemnites l'amas reste dans l'estomac de la bestiole, le problème trouve lui même sa réponse.... FM
  19. Bonsoir JP Cette dent me semblait effectivement peu élevée pour du Tribodus et la racine n'est pas tout à fait similaire, par contre je n'ai jamais trouvé de dent avec plusieurs sillons dans ces niveaux. Tu as peut être eu plus de chance que moi ? Cappetta garde la validité je croit de Brachyrhizodus pour l'espèce wichitaensis, malgré les soucis d'identification sur les niveaux et la systématique de cette espèce. FM
  20. Bonsoir Romain, Il y a là des dents particulièrement intéressantes/ La dent N°4 semble appartenir au genre Ptychocorax, non signalée à mon sens dans les charentes, mais connues du Santonien de Dordogne (très sympa). La dent N°5 correspond je pense à une dent de Tribodus morlati. J'ai hésité avec Pseudohypolophus, mais par rapport à la morphologie cela s'intègre mieux avec Tribodus. Pour info cet article très intéressantde R. Vullo: http://www.geo.uw.edu.pl/agp/table/pdf/58-2/20_vullo.pdf Par contre gros problème car ces dents sont plutôt typiquement cénomaniennes. Il y a t'il des remaniement connus dans tes niveaux santoniens ? Les dents 2 et 3 s'intègre assez bien dans la morphologie Cretalamna (l'origine peut être crétacé sup Santonien comme Cénomanien). Pour la dent de requin N°1, j'ai encore des doutes sur ses affinités. FM
  21. voilà l'hybodus de 1,50 m de long du musée de Stuttgart avec un estomac plein de rostres , ce qui a causé la mort probablement. Je ne suis pas certain que l'Hybodus allemand soit nécessairement mort à cause des belemnites. Ce n'est peut être qu'un concour de circonstances. Certains grands prédateurs arrivent à manger n'importe quoi (machine à laver, résidu métalliques,...) sans en mourrir nécessairement. De plus des requins du Jurassique ont réussi à avoir une alimentation quasi spécifique de belemnites (Belemnobatos) et arrivaient à un stade adulte sans forcément en mourrir. C'est là tout l'intérêt de la taphonomie et aussi ses limites. Concernant ton assemblage de belemnites anglais, il y a peut être moyen de voir si avec les belemnites tu as une accumulation de résidu d'écailles, dents ou vertèbres de petits poissons, qui pourraient conforter la thèse d'un résidu stomacal (en gardant bien sur à l'esprit que ces accumulations existent aussi dans les niveaux condensés). Fabrice
  22. Cela se corse pemphix57, car les becs de nautiles ne doivent pas être à mon sens en phosphate, mais plutôt en carbonate. Dans ce cas: HCL et l'acide acétique sont inappropriés. Un dégagement en micro-percusssion en première approche, mais avec douceur car ces restes sont très fragiles et au final peut être avec de la soude ou de la potasse diluée ou quelques chose de comparable aux méthodes utilisées pour les oursins ? En attente de spécialistes des mollusques ou des oursins travaillant sur gangue carbonatée. FM
  23. Dents superbes Brosanpersil, cela me rappelle mes excursions il y a déjà pas mal d'années dans le Muschelkalk Alsacien. Merci pour la réponse. J'avais pas encore utilisé les aigulles, de peur de les casser. Sino, j'ai essayé l'HCl, avec quelques bons résultats... évite HCL renard 67, plus rapide mais tellement destructif sur l'émail des dents . Utilise plutôt le vinaigre blanc, c'est plus long mais le résultat est incomparable, avec un peu de phosphate tricalsique en solution, c'est idéal, au pire des dents du maroc broyées, font l'affaire. FM
  24. C. angustidens + Rupélien, cela me semble un bon compromis. Superbe pour du Maroc. Il me semble avoir vu des choses similaires, mais de Jordanie ou Syrie ? (Collection Arambourg). FM
  25. Bonsoir Geofossiles, Je suis un peu surpris Geofossiles que tu propose à l'échange un paratype. Que l'holotype ou les paratypes, soient dans une collection privée c'est une chose que je peux parfaitement comprendre, par contre si ces dents finissent éparpillées aux quatre coins du globe, c'est aussi quelques part, une partie du travail de Dominique Delsate qui par en fumée. Il ne reste plus beaucoup de possibilité pour les autres chercheurs de comparer cette espèce et une seule dent dans un musée c'est un peu court pour comprendre le dimorphisme ou l'hétérodontie de la bestiole. Dommage !!!
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