- Mars à octobre quand même pas. :D Les deux périodes à éviter restent l'hibernation, et la mise bas/élevage du jeune. Pour les espèces habituelles en France continentale et Corse, le message le plus simple c'est : pas de promenade sous terre pendant les mois de nov/déc/janv/fév/mars/juin/juil. Dit autrement : vive les promenades sous terre en avril-mai (Pâques) et août-octobre, ça tombe bien, c'est la fin des vacances, y fait beau et chaud, le niveau d'eau est au plus bas etc.
- En fait, pas besoin de "faire partie d'une réserve" signalée au moyen d'affiches ou panneaux : la plupart des zones et espèces faisant l'objet de mesures de protection ne sont pas signalées (ça en ferait, des panneaux...). Les chiroptères étant protégés, cela proscrit leur dérangement (transport, capture, destruction...) tout comme celui de leur habitat, quel qu'il soit (arbre mort, grenier, pont, cave, canalisation, mine, grotte). Dit autrement : dès qu'une cavité souterraine est accessible par un trou de souris, il y a une possibilité de chiros ; et dès qu'il y a une possibilité de chiros, le visiteur doit se comporter comme s'il y avait une possibilité de chiros - jusqu'à preuve du contraire. Je sais que c'est liberticide, une charge mentale énorme, mais hélas il va de plus en plus falloir s'habituer à tenir compte de l'environnement tel que nous l'imposent divers spécialistes... y compris dans ses activités quotidiennes ou de loisir, là où auparavant c'était juste le fun, l'insouciance, jouir sans entrave, faire comme on veut (p.ex. balancer à la rivière ses déchets miniers de Péchiney ou son huile de vidange de tonton René)
- J'ai juste fait une remarque "de principe", trop peu de monde étant correctement formé à la protection des chiros malgré les efforts déployés par les associations agréées, "Groupe Chiroptères", et instances étatiques telles qu'ONF ou... DREAL. Inutile de rapporter les anecdotes montées en épingle, fantasmes tirés du chapeau, témoignages extrapolés à outrance, ou prétextes vaseux visant à défendre son hobby ou sa "chasse gardée" : il y a amplement matière à débattre des lois de la république, de la gestion après-mine, des impacts sociaux ou patrimoniaux, des mesures techniques (pas toujours explosives), des responsabilités de riverains et électeurs... sans faire une récupération opportuniste et abusive du déclin des chauves-souris. Si on veut dégoiser sur le "Vilain État" qui fait rien qu'à broyer tous nos chiros nationaux par paquets de vingt-mille sous des gravats en dynamitant trois malheureuses galeries, y a des bistros (Quant aux centaines de milliers de grottes, habitations, forêts et cavités naturelles ou artificielles jamais "dririsées" et pourtant désertées des chiros au cours de ce siècle, faisons tous comme si ça n'existait pas)