Quelques-uns des principaux sujets de Géoforum
![]() ▲ Bourse aux minéraux et fossiles de Beauvais les 29 et 30 mars ▲ |

jjnom
Membre-
Compteur de contenus
3035 -
Inscription
-
Dernière visite
Type de contenu
Profils
Forums
Galerie
Blogs
Boutique
Tout ce qui a été posté par jjnom
-
Un article un peu plus consistant ici: http://file.scirp.org/pdf/OJE_2016072111193448.pdf Il y a de la variété: In the Toubkal inlier, the studied volcanic formations belong to a vast old material which is known as “the Eastern Block of the Western High-Atlas massif” or “Headland of Ouzellarh” [9]. It is constituted by: (i) Paleoproterozoic (Ourika valley Precambrian I; Choubert and Faure-Muret, 1973), which consist of gneiss and amphibolites highly metamorphosed by the Eburnian orogeny [10]; (ii) Neoproterozoic (Upper Precambrian II and Precambrian III ([5] [11]) represented by granodiorites, dacites [12] and lavas of varied composition (basalts, andesites, rhyodacitic ignimbrites, rhyolitic ignimbrites) associated with “volcanoclastites” [12]. Les basaltes n'étaient pas mentionnés dans les sites préalablement consultés. Basaltes riches en phénocristaux de plagioclases... Or, le sommet du Toubkal serait constitué de "basaltic flows" dans lesquels la celadonite est signalée et qui surmontent les ignimbrites. La dernière photo publiée est meilleure que les précédentes et on distingue bien les plagios et la mésostase sombre. Pas le moindre quartz en vue. Je crois que tout cadre: basalte porphyroïde avec phénocristaux de feldspaths plagioclases et celadonite.
-
Voir ceci: https://www.researchgate.net/publication/258531285_Behavior_of_Zn-bearing_phases_in_base_metal_slag_from_France_and_Poland_A_mineralogical_approach_for_environmental_purposes Hardystonite détectée dans les scories de 2 sites pyrométallurgiques en France (Decazeville et Pontgibaud). Teneur des échantillons en hardystonite? en jerrygibbsite? en sphalérite? autres composants (notamment ceux du plomb)? On parle de quantités significatives ou de pouièmes? En Europe, les débuts de l'extraction du zinc depuis la blende remontent à la fin du 18° siècle... Mais elle se pratique en Inde dès le 12° siècle. Peut-être un rapport avec le port et le lestage des bateaux qui leur assurait une meilleure stabilité. Et quand le lest n'est plus utile car les cales sont bien remplies ou le bateau hors d'usage...on s'en débarrasse. https://www.criollos.fr/specialites/les-paves-de-la-rochelle.html
-
J'aurais tendance à opter pour un résidu de la métallurgie du zinc. La présence de 2 minéraux très rares à l'état naturel et qui sont des silicates de zinc me semble être un indice de ce côté artificiel. La sphalérite est le minerai le + commun pour en extraite le zinc. La hardystonite est un silicate de Zn et Ca. Or CaO est utilisé comme réactif dans la flottation du minerai, flottation qui précède le grillage... L'aspect des objets est plus celui d'une pâte figée que d'une roche naturelle. Bizarre qu'on retrouve ça du côté de La Rochelle. Les dernières mines françaises pour le zinc étaient Les Malines (30) et St Salvy (81). L'essentiel du traitement s'effectuait dans le Nord, dans la région de Douai (fameuse affaire MetalEurope de 2003).
-
Ai du trouver les mêmes sites (maigres) que Lucailloux. 3 types de roches: cristallin (granite), andésite et volcanisme rhyolitique avec ignimbrites. Clairement, on peut écarter l'andésite. Pour le granite: je ne vois pas une texture grenue. On a plutôt l'impression qu'il y a une matrice/mésostase fine. Donc, par élimination, reste une roche liée au volcanisme rhyolitique. Maintenant, pour aller + loin, il faut des photos avec une définition bien supérieure à ce qu'on a vu jusqu'ici.
-
Bon, ben, je crois qu'il est urgent d'attendre que Caryon nous donne plus de billes. Déjà un moment que cette extrait de carte est sur le fil et pas d'infirmation que le secteur présenté ne soit pas le bon. Et c'est lui aussi qui est arrivé en parlant d'Hauterivien. Wait and see. La coupe vient d'une étude pour le site de Cadarache: http://www-cadarache.cea.fr/carte/pdf/impact-environnement-2012/geologie-sismologie.pdf
-
Je ne pige pas. Entre Phéline et les Maurras, à l'Est de la route, la carte montre n3 et m2 et rien d'autre. Tous les signes de pendage sont ceux d'une série non inversée. Je remets la carte: Coupe du secteur Cadarache- Gréoux. Pheline se situe entre le chevauchement de Vinon et celui de Greoux. Tous les terrains en position normale. Ou alors il y a 2 Pheline?
-
Mais non, tout n'est pas dit. C'est vraiment trop simpliste. Bien d'accord qu'il n'y a pas de rudiste dans le Kimmeridgien ou l'Hauterivien mais on ne sait toujours pas ce que représentent les photos d'affleurement de Cayron. Dans le Miocène bréchique, il peut y avoir bien des surprises. Quand Cayron nous aura situé ses photos, ses prélèvements et fourni d'autres vues de ses trouvailles, on en rediscutera. A Lucailloux: sur Phéline, il n'y a que de l'Hauterivien (n3) et du Miocène (m2). Du Tithonien (j9) plus au Nord. Voir l'extrait de carte en page 2
-
Plis redressés impressionnants à Erbray (44)
jjnom a répondu à un sujet de Gratophil dans Tectonique et séismes
Ben, toujours selon la notice: "un matériel fin, les« schistes et grès à lamines », se dépose alors dans un milieu peu agité, relativement profond. Au cours de ce dépôt se mettent en place, sous forme de klippes ou de panneaux glissés, non seulement des éléments à faunes rhénanes, d'origine septentrionale (domaine centre-armoricain), mais aussi des klippes sédimentaires, ou des olistolithes, à faunes bohémiennes, dont l'origine serait méridionale et que l'on peut considérer comme issus de la dilacération de nappes superficielles provenant de zones internes, plus méridionales. A ces divers éléments « exotiques » s'ajouteraient des « lambeaux tectoniques», dont la présence au sein des dépôts dinantiens témoignerait de déplacements longitudinaux au cours du coulissement." A la Ferronnière, des indices que le matériel dévonien n'était pas encore tout à fait consolidé quand il a glissé dans le bassin. -
Contribution au dossier de M’sieur Cayron. J’ai voulu regrouper les infos sur le secteur de Pheline. Malheureusement, pas des masses de documents en accès libre. Ce que dit la notice de la carte géol de Tavernes http://ficheinfoterre.brgm.fr/Notices/0996N.pdf pour le Miocène : « Entre Vinon et la Mourotte se développe un Vindobonien assez nettement différent lié à un autre bassin et caractérisé par ses teintes rouges ou saumon. Près de Vinon, il est constitué essentiellement par des grès (sables rouges de Vinon) renfermant une faunule lacustre… A Vinon s'observent des intercalations de marno-calcaires lacustres jaunes et roses et de bancs de brèches à éléments surtout séquano-kimméridgiens… En se dirigeant vers l'Est, les grès font place à des marnes rouges noduleuses à grains de quartz, avec des intercalations de marno-calcaires et surtout de bancs de brèches à ciment rouge et à éléments gris de calcaires séquano-kimméridgiens. Les brèches sont particulièrement développées au nord de Saint-Julien-le-Montagné près des Maurras… » Et pour ce qui est de l’Hauterivien : « Il s'agit d'un puissant ensemble de marno-calcaires, de marnes jaunes et de calcaires, pouvant dépasser 500 m Certains niveaux sont riches en Lamellibranches {Exogyra couloni, Trigonies), d'autres en Echinides (Toxasterlorioli, T. retusus), les Céphalopodes (Acanthodiscus radiatus, Holcostephanus filosus, H. guebhardi, Leopoldia leopoldi, Lyticoceras cf. oxygonium) étant beaucoup plus rares, à l'exception des Cymatoceras. » En article scientifique, celui-ci : http://geologie-alpine.ujf-grenoble.fr/articles/GA_1979__55__111_0.pdf Par rapport aux documents postés par Cayron, je pense avoir eu le tort de vouloir raisonner de façon homogène à partir d’images ou d’infos qui ne l’étaient pas. Pour le secteur de Pheline- Les Maurras si le terme de brèche revient souvent pour le Miocène, le mot olistolite n’apparaît pas, contrairement à d’autres secteurs plus à l’Est. La photo montrant une grande surface de calcaire pourrait alors être celle de l’Hauterivien en place. Ca reste à confirmer (un Toxaster serait le bienvenu ou un positionnement précis sur la carte géol). Dans cette hypothèse, pas de rudistes. Question : j’ai eu beau zoomer, je n’ai pas retrouvé l'autre photo d'affleurement sur la photo précédente. Est-on certain d’une continuité géologique entre ces 2 vues ? Les « argiles de décarbonatation » de la photo 2 sont-elles bien des argiles ou des sédiments miocènes ? La plaque à ammonites Ataxioceras montre qu’il y a effectivement des éléments de Kimmeridgien dans ce secteur et que M’sieur Cayron a donc franchi la limite Hauterivien/Miocène. Souci : on n’a aucune vue d’affleurement de ce Miocène. En effet, les autres échantillons photographiés semblent être tous des éléments provenant du Miocène. La gangue rouge consolidée avec des éléments grossiers est probablement un grès qui correspond à la formation dite des sables et grès de Vinon (sur Verdon). C’est du Miocène continental qui a reçu d’importants apports provenant du démantèlement de la couverture mésozoïque (uniquement?) nord-provençale de massifs tels que les Maures. Pour ce qui est des pseudo bélemnites : Je ne suis pas rudistologue, désolé, et si j’en ai dégagé et manipulé, je ne suis pas allé jusqu'à les observer en coupe longitudinale. Or, pour ce que j’avais pris pour des piliers de la valve libre engagés dans la valve fixée, j’avais tout faux. Ce que personne n’a relevé, c’est que l’animal construit au fur et à mesure de sa croissance des planchers horizontaux qui « remblayent » l’intérieur de la valve fixée et qu’on ne voit pas ici. Les longueurs, l’écartement, la forme pouvaient cadrer mais sans les planchers ça n’est pas un rudiste. Dans le bassin, on trouve également des molasses rouges oligocènes avec nombreuses rhizocrétions mais rien de ressemblant à ce qu’on voit ici. Après, on m’a suggéré un fragment de plancher stalagmitique démantelé. Ou d’autres idées ? Il n’en reste pas moins que sur d’autres photos, notamment une section transversale, la ressemblance avec les charnières internes des rudistes interpelle. Si ça n’en est pas, c’est vachement bien imité. J’ai passé des photos à des paléonto confirmés, genre directeurs de recherches. Certains disent oui, certains disent non. Peut-être que le mélange de photos Hauterivien/Miocène a brouillé les pistes. Il y a aussi le cylindre cloisonné qui fait bizarre dans le paysage, que je ne vois pas sortir du Kimmeridgien et pour lequel une vue du sommet serait la bienvenue, des fois qu’on y verrait un siphon... Et puis, il y a cette espèce d’œuf sur le plat. Là aussi d’autres vues seraient les bienvenues. Ce qui laisse à penser que les éléments de la brèche ne sont pas uniquement séquano-kimmeridgiens… et donc, tout est possible. M'sieur Cayron, il y a encore du boulot et ce serait bien de remettre chaque élément à sa place. A une prochaine.
-
Plis redressés impressionnants à Erbray (44)
jjnom a répondu à un sujet de Gratophil dans Tectonique et séismes
Euh... plutôt Emsien- Eifélien (d2b-d3b) Ici la notice: http://ficheinfoterre.brgm.fr/Notices/0421N.pdf avec une liste conséquente de fossiles. -
Gros brachiopode ou bivalve ?
jjnom a répondu à un sujet de Cath-de-la-Caille dans Demandes d' identification de fossiles
Inoceramus est un genre très courant dans le Crétacé supérieur. Ici, dans le Crétacé inférieur et à partir d'un fragment, mieux vaut ne pas s'avancer sur un nom de genre. -
Gros brachiopode ou bivalve ?
jjnom a répondu à un sujet de Cath-de-la-Caille dans Demandes d' identification de fossiles
Bivalve lamellibranche aussi. Les courbures de la coquille et des stries d'accroissement sur la 3° photo ne sont pas celles qui dessinent une commissure latérale comme celle d'un brachiopode. -
OK aussi avec Praeradiolites. Campanien fort probable.
-
Pholadomya ?
jjnom a répondu à un sujet de Max Darrieutort dans Demandes d' identification de fossiles
M'sieur Caryon: pas de Pholadomya dans ta boite et tes Rhynchonella sont certainement des Cyclothyris (la vue de la commissure frontale pourrait orienter vers une espèce) -
Une roche volcano-sédimentaire ? c'est quoi ?
jjnom a répondu à un sujet de Next50MY dans Roche et pétrographie
Explication de texte: J'ai utilisé le mot aquatique parce que l'adjectif suppose l'intervention d'une quantité importante d'eau dans la genèse de la formation. Ca ne pré-suppose pas que l'eau est salée ou pas, en mouvement ou pas. Ca ne voulait écarter aucun milieu où clastes volcaniques et eau participent à la création d'une roche volcanoclastique, pas même les lahaars et les débris flows. Question de vocabulaire et de sens qu'on veut bien donner à un mot. -
Une roche volcano-sédimentaire ? c'est quoi ?
jjnom a répondu à un sujet de Next50MY dans Roche et pétrographie
Mon interrogation à laquelle JF et la notice de la carte Grasse-Cannes ont répondu était qu'on voit souvent écrit brèches andésitiques pour des formations équivalentes tant en terme de position que d'époque et que par contre, pour Biot, j'ai toujours vu utiliser le terme conglomérat. S'il y a un mélange de galets arrondis et de blocs anguleux, oui, OK pour conglomérat et dépôt en milieu aquatique. Je viens de lire qu'on y aurait trouvé aussi des bois flottés. Mais bon, le caractère aquatique de vrais brèches et en plus monogèniques, ça ne doit pas toujours être évident à démontrer. -
Fossiles sans noms
jjnom a répondu à un sujet de Max Darrieutort dans Demandes d' identification de fossiles
Rudiste Spongiaire Gastéropode Gastéropode Lamellibranche Les 3 derniers en moules internes -
Fossile trouvé en Dordogne : mystère
jjnom a répondu à un sujet de Max Darrieutort dans Demandes d' identification de fossiles
Rudistes aussi pour moi. -
Une roche volcano-sédimentaire ? c'est quoi ?
jjnom a répondu à un sujet de Next50MY dans Roche et pétrographie
Chouettes photos en effet. Je me demandais ce que donnerait "Couverture pyroclastique d'une vaste nappe d'ignimbrite rhyolitique ("tuf flammé") lequel devient nettement plus fin (cinéritique) et stratifié avant d'être surmonté par de belles arkoses roses à composition largement rhyolitique contenant quelques caillasses respectables (ignimbrites, granites) voire sacrément balèzes." en termes volcanoclastosédimentodréalistiques? Je pense que ça va être beaucoup moins parlant et un poil plus long... Pour Biot, on parle traditionnellement de conglomérat alors que les photos montrent des éléments anguleux. Pourquoi ne pas préciser brèches? Conglomérat, ça fait + aquatique que brèche? -
Quat, le schéma que tu apportes est juste une construction scolaire malheureuse pour imager plusieurs systèmes de joints. Je n'ai encore jamais vu sur un même banc diaclases et joints conjugués. Bon, de toute façon, dans ton hypothèse, ça suppose que la contrainte principale soit verticale, dans le même plan que le banc. Ca ne te choque pas? Je me garderais bien d'essayer d'expliquer les joints obliques tant qu'on n'est pas capable d'identifier un plan de strati et un pendage. Ca n'est pas interprétable en l'état. Maintenant, avec une situation, on y arrivera peut-être.
-
Que ça ne vous empêche pas se répondre à la question de Mister Kayou mais quelques remarques et une nouvelle interrogation. Le banc parfaitement vertical avec les diaclases dessinant un maillage aussi serré et selon 2 directions pile-poil parallèles à la verticale et à l'horizontale...pas facile à avaler. Tout est possible, tout est réalisable mais ça se gâte au plan des probabilités. Ceci dit depuis que j'ai écrit carrière, je me demande s'il n'y a pas eu une autre utilité à ce site. Observez le couronnement de la muraille: L'impression d'un aménagement hydraulique, d'un déversoir. Non?
-
Pas OK avec JF. Aucun architecte n'aurait monté un mur d'une telle hauteur en ne disposant pas les blocs en quinconce. C'aurait été courir au basculement immédiat à la moindre charge en créant des lignes de rupture préférentielle. Allez, regardez des images du pont du Gard, de nos cathédrales ou des mosquées de Marrakech...Toutes les pierres sont disposées en quinconce. Quant aux "marnes" sans trace de stratification et sans transition avec le calcaire vous avez compris ce que j'en pense. Pour moi, ça reste une carrière avec les stries de prélèvement des blocs, comme à Minorque. Ce qui est malin est la ligne supérieure en surplomb qui a du jouer un rôle de casse-gouttes ou équivalent pour la protection du front de taille. Après restent les lignes diagonales qu'on ne saura pas caractériser de si loin. Faillettes? Strati? Va savoir sans localisation. Pourquoi les sciages sont-ils irréguliers en dimensions? Réponse dans l'architecture locale probablement. Bonne soirée.
-
Euh... Il ne vient à l'esprit de personne que les soit-disant marnes (celles avec les traits mauves) ne sont en fait que des talus de matériaux passés par dessus la muraille, qui se sont accumulés à son pied et parcourus de petites ravines. Voir notamment le talus érodé à l'extrême droite.
-
Est-ce géologique? Un front de taille où on a débité des parallélépipèdes???...
-
Bah... Il y en a bien qui prennent un nodule de pyrite pour un rognon de silex.