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Bourse minéraux Sainte Marie aux Mines 2025, avec fossiles et gemmes.
Bourse minéraux et fossiles de Sainte Marie aux Mines (Alsace) - 25>29 juin 2025

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jjnom

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Tout ce qui a été posté par jjnom

  1. J'ai des doutes pour les crustacés... Jamais entendu parler de la présence de crustacés fossiles au Blanc-Nez, mis à part dans l'albien de Wissant, et ce n'est pas de l'albien que proviennent les nodules de sulfate de fer tant connus. Un article ici qui va faire plaisir à André Holbecq qui prouve bien que les nodules du Blanc-Nez sont bien faits de pyrite et non pas de marcas(s)ite. Des étiquettes à changer, là. Des commentaires aussi sur la conservation des nodules et sur les minéraux issus de leur dégradation: http://archeosciences.revues.org/3776
  2. Pour moi, ça n'est pas une G. arcuata. Pas assez arqué pour ça et les stries d'accroissement forment des bourrelets chez G. arcuata. Pas non plus albien de l'Aube. L'encaissant me semble trop calcaire, trop peu argileux, trop clair. La forme générale de l'individu et l'absence de bourrelets correspondant aux stries d'accroissement ne cadrent pas avec une Inoceramus concentricus. Comme pyb: attendre de connaître le lieu de récolte.
  3. Les auréoles réactionnelles sont des indices de déstabilisation des cristaux pendant un métamorphisme.
  4. Très ressemblant aux gabbros olivine + plagios (troctolite) de Corse. Olivine serpentinisée. Roche grenue = refroidissement lent, forcément. Ici, ça sent la cristallisation peinarde dans une chambre magmatique bien tranquille. Considéré comme le terme inférieur des gabbros, juste au-dessus des péridotites. Il n'y a pas l'air d'y avoir d'auréoles réactionnelles autour des cristaux.
  5. jjnom

    Molette néo?

    Aussi sombre, dans ce secteur, ca doit être du côté des gabbros (à amphibole probablement).
  6. Encore pas mal de questions et de doutes... Déjà, éviter de parler de colonnes quand on n'a pas dégagé une hauteur équivalente au diamètre. Le bloc de grès du chemin est-il en place? Aurait pu être utilisé comme empierrement du chemin, non?...Sans sable kaolinique autour, je doute qu'il soit à sa place d'origine. Pour la dernière photo, j'irai + loin que JF. Pourrait être une bande de roche cristalline très très dégradée mais avec encore un minimum de cohésion. La définition de la photo ne permet pas de se faire une idée.
  7. Bonsoir. Je pense qu'on est essentiellement sur du Bathonien sup. (Comblanchien et calcaires bicolores). C'est le Térébratulidé (n°4) qui me fait aller dans ce sens. Les Cererithyris (intermedia dans le Bathonien, nutiensis dans le Callovien) montrent une commissure frontale nettement plissée (idem pour Caryona). Je pense plutôt à Obovothyris obovata. La Rhynchonelle (n°3) associée pourrait être une Kutchyrhynchia morieri. OK pour un fragment de Spongiaire Chaetétidé pour 1 Coralliaire astréidé pour 2 (mais un nettoyage de quelques septes serait utile) En 5: friction entre bancs ou plan de faille
  8. Compte tenu des possibles variations latérales de faciès et les changements faunistiques associés, ce serait bien d'avoir une localisation - vague. Un nom de commune peut-être? Ce qui permettrait de mieux préciser le niveau strati.
  9. Rognon cylindrique mais pas de fossile, là.
  10. Oui, coralliaire du Kimmeridgien sup. Même niveau que le site classique de Plagne.
  11. La dernière photo montre quelque chose qui pourrait être du quartz orienté. Voir si raye le verre. Le corps du fuseau pourrait être une roche grenue, peut-être du granit. Si ça se confirme, on est dans des matériaux très communs et donc pour le point d'origine...
  12. Donc la relation socle/silicification n'a pas été observée. Probablement pas. Le kaolin est une minéral argileux formé par altération des feldspaths puis éventuellement transporté. Dans les bassins de Douevas et Larnage, même si le transport a été faible, il a bien existé (quartz fluviatile, galets de granulite...). Vers Douevas les lentilles de galets ne sont pas rares. Avant d'aller plus loin et d'émettre des hypothèses sans véritables arguments, essayez de dénicher ces documents: Malheureusement aucun n'est accessible directement sur le Web. Faudra probablement aller faire un tour à Lyon. A moins qu'il y ait des copies chez Revol, du premier et troisième...
  13. Impossible qu'on arrive à déterminer cette roche aussi patinée sur photo. Va falloir et un bon APN. Mais même après ça, pour déterminer l'origine, sans collection de référence, ce sera très ardu sauf miracle.
  14. Creusé le kaolin sur quelle profondeur autour de la colonne? Si le verre est sur la table, on a ça: Une variante du premier schéma. Et Next a résumé la discussion. Pour mettre les silicifications verticales en relation avec un système de fractures ouvertes et de l'hydrothermalisme faudra plus de recherches et d'analyses (notamment sur les silicifications elles-mêmes), qu'une image de pseudo alignement lié à des bassins eux-mêmes alignés sur une limite rectiligne du cristallin du Massif Central.
  15. Pas loquace et plutôt répétitif. Pas facile d'avancer. Ces photos n'apportent rien de plus. Elles étaient déjà dans les liens. Admettons que ce soit bien du grès. La configuration à Brissolat aurait pu être celle-ci: Non?
  16. Quelques réflexions: Les sables avec kaolin ne posent pas problème. C'est le résultat de l'altération d'un socle granitique, notamment des feldspaths, sous un climat tropical humide et eaux acides (hydrolyse incomplète). Les résidus sont faiblement transportés et s'accumulent au pied d'un relief (de faille peut-être). C'est un gisement secondaire avec des teneurs en kaolin élevées. Ce qui est + complexe à comprendre, ce sont les silicifications. Et le comportement de la silice en solution et dissolution, ben, pas évident. Pour le principal, la solubilité de la silice est fonction de la température et du pH. Elle augmente brutalement et très fortement pour des pH supérieurs à 9. Des mécanismes biologiques peuvent aussi entrer en ligne de compte. Sur l'idée de l'origine thermo minérale de la silice, je ne le sens pas bien car les sources thermo minérales du Massif Central sont acides. Elles ne promènent pas plus de silice que les eaux de ruissellement (sauf si chaudes). La température peut être un moteur avec une mise en solution augmentée dans les profondeurs du site de dépôt puis, par refroidissement, précipitation progressive en direction de la surface, l'arrivée d'eaux froides et acides depuis le Massif Central facilitant la chose. Pour valider un perturbateur profond, il faudrait aller chercher des teneurs anormales en Lithium ou Fluor, par exemple. Pour ce qui est du rôle de l'activité biologique, ben, on ne peut rien en dire, vu qu'il y a absence de fossiles. Soit le milieu était invivable, soit a été trop acide à un moment ou un autre pour avoir autorisé la conservation de la moindre coquille. Après, sur certains sites, on a évoqué les variations du niveau de la nappe phréatique, des évaporations facilitées par des zones plus perméables, des figures d'échappement de fluides consécutives, par exemple, à des séismes, l'infiltration d'eaux chargées en silice depuis une couverture gréseuse, ... La quantité de textes sur la grésification (dont les grès de Fontainebleau), les silex et cherts a vite fait de donner une idée de la multiplicité des hypothèses. D'autres points en France? Il me semble qu'on pourrait regarder du côté du Quercy. Je pense qu'il y a là-bas aussi des silicifications verticales (mais pas seulement). Reste le coup de Brissolat. Comme dessiné sur le site web, on aurait une colonne de grès entourée de kaolin dans un puits creusé dans le granite. 1) Certain que la colonne est en grès? 2) Est-ce vraiment une colonne? ou juste une excroissance? 3) Certain que le granite est bien présent tout au tour? Ca me semble vraiment bizarre. Les silicifications en milieu homogène, c'est déjà pas facile mais comme ici, en continental donc hétérogène, bon courage.
  17. On est parfois étonné du résultat après application de quelques cristaux de potasse...
  18. "Le trilame qu'il faut retenir", c'est là l'image classique. La présence de pyrite étant en relation avec des débris végétaux (la "couche noir charbon très friable"), probable que les difficultés soient proportionnelles à la taille des débris ou fonction de points d'accumulation préférentielle. La tourbe est récente (Quaternaire) et en subsurface, sans relation avec les débris pyritisés dans l'Yprésien. Petite curiosité: Philzou ne serait-il pas basé à Laventie?
  19. Désolé de ne pouvoir en dire plus. Ce que je rapporte est ce qui s'observe en général. Et, en général, l'argile des Flandres ne pose pas autant de soucis. J'ai vérifié la côte du toit des sables verts. Au cimetière militaire anglais de Estaires, il se trouve vers 51-52m de profondeur et 36m au Sud, à Lestrem.
  20. OK. J'avais cru comprendre qu'on avait dépassé les sables verts. On doit alors être à la base de l'argile d'Orchies dans laquelle on peut trouver un niveau de quelques cm de nodules gréseux et débris végétaux pyritisés. Mais bon, bizarre que ce niveau soit aussi difficile à traverser. En plus les picots brisés laissent à penser que des chocs se produisent au niveau de l'outil. Ca ne cadre pas bien avec un niveau dur continu. Il ne manquerait pas une clé dans la caisse à outils, des fois?
  21. Donc, on est dans un contexte d'altérites granitiques à faible transport d'âge éocène ou oligocène et avec silicifications. Ca, ça devrait attirer 2 forumeurs qui raffolent de ce genre de matériaux. Alors, le fait qu'il y ait plus de kaolinite en bas (près de la source) qu'en haut, ne prouve pas que la silicification soit le résultat d'un phénomène ascendant. A part ça quel(s) autre(s) argument(s) pour affirmer ascendant? Si vraiment ascendant, il y a d'autres phénomènes que l'hydrothermalisme qui pourraient expliquer une silicification. Quel(s) argument(s) pour avancer vers l'hydrothermalisme? Le BRGM serait passé à côté de quelque chose? C'est possible. Surtout si le manchon de kaolinite autour du grès à Brissolat est bien réel car comment expliquer ce manchon sans sable autour d'un grès sans kaolin (ou peu)?
  22. Je pense que vous êtes en train de pousser un matelas de nodules de pyrite dans l'argile. Le tout petit avancement constaté est lié au fait que ces nodules ne sont pas maintenus suffisamment pour que l'outil les use. De ce fait ils roulent sur le fond et l'outil saute ce qui provoque les casses de picots. Le demi mètre à l'heure doit correspondre au lessivage de l'argile. Le deal est de décoller les nodules soit pour les broyer (dents) soit pour les remonter avec l'argile (lames). Poursuivre à l'outil à picots me semble être la plus mauvaise solution et il vaut mieux, pour le porte-monnaie, flinguer un outil à dents qu'un outil à picots (bon, là, c'est déjà fait)
  23. 837, c'est pour les quartzites et les granites...ou le grès. Les outils à picots, c'est fait pour user, pas pour découper Et le tricône à dents? genre 225?
  24. A en croire ce rapport du BRGM (page 17), la silicification a l'origine des colonnes ne se constaterait qu'au sommet de la formation. Ce qui fait plus penser à une phénomène per descensum qu'à un phénomène hydrothermal. http://infoterre.brgm.fr/rapports/81-SGN-200-RHA.pdf
  25. Si l'idée est de traverser l'agile de Louvil pour aller à la craie, on est parti pour 10 à 12m de galère. C'est + l'argile qui pose problème (mais la pyrite, avec sa dureté, n'aide pas). L' "'argile" de Louvil est très variable dans ses proportions en sable et argile. Elle peut aussi se montrer très raide, compacte. Mais si on la mouille, on a vite fait d'encrasser les outils dans une pâte. C'est souvent cette formation qui pose le + de difficultés aux foreurs locaux. Le type d'outil le + souvent utilisé pour ce genre de terrain est le trilame à gradins quand on opère en technique rotation. Ca permet de tailler des copeaux dans l'argile. Reste à avoir ensuite les moyens de les remonter.
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