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jjnom

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Tout ce qui a été posté par jjnom

  1. Ca, c'est comme le temps que met le fût d'un canon pour se refroidir (cf F. Reynaud). En, fait on parle souvent de vitesse de refroidissement alors qu'on devrait considérer le gradient de température entre le matériau et son environnement et la capacité de celui-ci à évacuer les calories. Une lave basaltique va figer en quelques minutes au contact de l'eau mais uniquement sur quelques cm ou dcm. (1200°c/20 cm). Le cœur d'une coulée de 100m d'épaisseur ne sera refroidie à cœur (absence de gradient) qu'en 3 siècles. Mais pour un géologue, ça reste très bref. On peut obtenir des verres ou des roches avec une pâte et des petits cristaux, plutôt en aiguilles (structure microlithique). Si on considère maintenant un pluton granitique qui se met en place en profondeur dans un encaissant lui-même déjà bien chaud à cause du gradient géothermique, on parlera de refroidissement lent. Le gradient de température entre le pluton et son encaissant est faible, l'évacuation de calories est beaucoup plus restreinte et le magma se solidifie très lentement, laissant le temps aux cristaux de grossir et se rejoindre (structure grenue). Ca doit se chiffrer en milliers voire million d'années selon les delta T. L'intérêt de tous ces déchets métallurgiques est qu'ils se rapprochent assez bien des conditions de mise en place des laves. On y retrouve pas mal d'analogies notamment au niveau des structures et des minéraux. Mais ils sont bien plus variés (farceurs?) en fin de compte. Enfin, je ne vois pas une corrosion dégager des minéraux avec des côtés aussi rectilignes. Je pense qu'il s'agit bien de cristaux néoformés aux dépens de l'alliage. J'ai un temps pensé au carbure de Mn (du fait de la réduction par CO) mais c'est sans conviction aucune.
  2. Je n'arrive pas à y croire. Pour plusieurs raisons: 1) La cristobalite est un phénomène de recristallisation de l'obsidienne. Elle est donc postérieure à la formation de l'obsidienne. 2) Les sphérules de cristobalite ont l'air bien lisses et une sphère lisse qui tourne dans une cavité sphérique lisse ( à condition qu'elle arrive à s'y maintenir), ça donnera d'autres surfaces lisses (= roulement à billes) Soit la bille (de quoi? et qui a tourné en l'air en acquérant des bourrelets et des stries) existait avant la masse d'obsidienne, s'est fait mouler dans le matériau pâteux puis suite à érosion s'est fait déchausser en laissant son empreinte. J'y crois peu. Un verre volcanique même pâteux c'est encore bien chaud. Soit il n'y a jamais eu de bille et c'est un phénomène érosif généré par un objet de plusieurs cm de diamètre ou une usure éolienne ou ... Pour le processus de formation des sphérules: un verre volcanique est instable. Il tend à se (re) cristalliser avec le temps en formant des cristaux (cristobalite) en prenant comme point de départ une singularité (un cristal d'infimes dimensions de feldspath par exemple). Une fois la nucléation réalisée, on évoque une croissance de la recristallisation par diffusion d'eau. Soit elle est homogène (billes) selon un front de recristallisation soit elle suit des discontinuités internes (minuscules fissures de retrait par exemple).
  3. Une information: dans la pratique, et sur Terre, les cratères complexes ont une dimension minimale de près de 3 km. On en est loin, là. Quoi qu'il en soit, on va atteindre patiemment le retour de l'Ecole des Mines. Il y aura bien 1 ou 2 enseignements à en tirer.
  4. Si on reste sur l'idée d'un alliage Mn/Fe à 80% de Fe, on a de fortes chances que ces cristaux soient en bonne partie constitués de Mn. A part un oxyde de Mn que peut-on envisager d'autre? Et pour obtenir cet habitus des cristaux quoi de mieux qu'un refroidissement rapide? La couche irisée de quelques microns, dans le cas de Fe/Mn, s'acquière peut-être à froid (genre passivation).
  5. Bon, ben pas pyrolusite, donc. La couche de cristaux est assez peu épaisse et présente que sur l'une des faces. La forme aciculaire des cristaux va bien aussi dans le sens d'un refroidissement brutal. L'idée d'une oxydation à la surface d'une coulée de Fe-Mn ne me semble donc pas farfelue. MnO2 ne peut pas se former directement sur la coulée car le matériau est bien trop chaud. C'est donc MnO qui se forme et cristallise. Ce qui n'empêche pas qu'à la périphérie des cristaux, une oxydation plus poussée puisse se produire au cours du refroidissement qui se poursuit. Dans le milieu naturel, MnO ou manganosite est bien rare. mentionnée comme minéral issu du métamorphisme de roches riches en Mn. On a de la peine à la reconnaitre sur l'échantillon de la cheminée quand on compare avec les photos du web ou de Mindat mais bon, les conditions de refroidissement sont tellement différentes qu'on a peut-être droit à un système cristallin autre que celui de la manganosite.
  6. De la cordiérite!?... dans le 78? La cordiérite étant un minéral du métamorphisme, ça ne va pas être facile de le faire cadrer avec la géol du 78. Sérieusement: bien sur que c'est un déchet et vu son hétérogénéité ça pourrait être un MIOM, un mâchefer d'incinération d'ordures ménagères. Scories, verre, des silicates de calcium et/ou d'aluminium qui peuvent grimper à 7 dans l'échelle des duretés. Maintenant, comment c'est arrivé dans la forêt? Aucune idée mais sur le plan des distances parcourues un MIOM a plus de chance d'être là où tu l'as trouvé que de la cordiérite et épargne nous le coup de la météorite, stp. Merci.
  7. C'était donc un alliage. Marche en Famenne est en pays sédimentaire et ce genre de matériau n'y a pas sa place, naturellement parlant. Ok avec l'idée de mr42 et merci à Latruf. Pour confirmer cette idée, une mesure de densité pourrait être réalisée. On devrait approcher 7. Pour produire le ferromanganèse, il faut être en milieu réducteur ce qui n'est pas compatible avec la pyrolusite (oxyde de Manganèse) cristallisée. La couche de cristaux doit correspondre à la surface d'une coulée brusquement mise au contact de l'air. Entre les cristaux de pyrolusite, quelques grains qui semblent rouges ou violacés: oxydes ferriques? Ca fait gâchis de jeter autant de manganèse à la poubelle et ... dans la nature.
  8. Avec une densité à 4,5 ou plus, on peut déjà écarter la roche. Les fondamentaux pour commencer: - lieu de la trouvaille - dureté (verre, couteau, ...) - réaction aux acides - influence sur une boussole. - conducteur? Après, on pourra parler de minerai, de métal (ou alliage) et de déchets de métallurgie.
  9. Histoire d'en savoir + long sur tous ces déchets de sidérurgie et de verrerie qu'on retrouve si souvent sur ce forum et... dans la nature. Les laitiers de sidérurgie: - haut-fourneau, convertisseur, four électrique: on n'a pas les mêmes résultats. - si le refroidissement se produit en fosse, s'il est épandu (slag pit) ou arrosé, les résultats vont être très divers. Et on ne parle pas du vieillissement (hydratation). Un laitier peut se retrouver entièrement vitrifié ou cristallisé. C'est tellement varié que les possibilités d'aspect me semblent quasi infinies. La clé n'est-elle pas dans la chimie et notamment dans le test à l'acide nitrique? Un verre de verrerie est insensible à l'acide nitrique (puisqu'on vend HNO3 dans des bouteilles de verre). Et un verre de laitier de sidérurgie? Je pense qu'il se fait solubiliser en grande partie. Non? Remarque: pour les déchets de la métallurgie des non ferreux, on a souvent de belles olivines qui réagissent bien avec l'acide nitrique, alors que les pyroxènes qui les accompagnent, très peu.
  10. Ok,Ok. Je n'avais pas compris la manip. 19 g et 6 cm3 Donc, 3.16. Donc pas obsidienne, donc pas verre. Bonjour laitier.
  11. Ben, je pense qu'un coup de disque diamant à l'arrière de ces cavités permettrait de savoir si ce corps est homogène ou bulleux ou avec sphérolites. A voir C sur la photo 1, si une cavité correspond au moule d'une calotte d'une bulle ou d'un objet sphérique qui s'est déchaussé ou a tourné, cet objet devait être d'un diamètre de plusieurs cm. Des bulles ou des sphérolites de plusieurs cm de diamètre? ... Je ne le sens pas bien. Je pensais plutôt à une érosion galet/galet, aquatique ou éolienne. Il y avait autre chose (plus dur) que de l'obsidienne sur le secteur?
  12. Le mari l'a ramené de la mine mais pas du fond, plutôt du terril sur lequel on n'a pas entassé que les stériles du fond. Certain: c'est un sous-produit d'une industrie, genre laitier (avé les bulles qui vont bien)
  13. Meuh non. 19/(19-6) = 1,46 C'est bien léger, c't'affaire. Certain des mesures? Le verre est à 2,5 et l'obsidienne dans les mêmes eaux. Des laitiers aussi peu denses, ça existe?
  14. Ah oui. Quand on revient à la première photo, qui n'est pas à l'avantage de C, ça fait tilt. Pourquoi faire appel à des bulles? Je verrais bien un processus érosif (après tout, on est en présence d'un galet) ou plutôt abrasif d'un élément mobile de roche sur un autre qui est fixe. Usinage à force de patience et longueur de temps.
  15. Pas trop de doute pour A et B: obsidienne avec des phénomènes de recristallisation. Le verre volcanique est instable et avec le temps se recristallise localement. Comme on part d'un matériel très siliceux, la cristobalite est généralement le produit de cette recristallisation. Pour ce qui est de C, on aimerait bien voir si l'intérieur de l'une ou l'autre des sphérolites photographiées est fibroradié ou pas. Leur aspect extérieur est intrigant car il laisse une impression de rotation. Il semble aussi qu'il n'y a aucune transition entre la bille et son encaissant. Est-ce que des perles d'obsidienne auraient pu être éjectées, tourner dans l'air comme des bombes volcaniques et retomber dans la masse principale?
  16. Ca va être un peu monotone: 1) Alethopteris 2) Neuropteris 3) Mise au point à revoir. 4) Alethopteris 5) Aletopteris et Annularia 6) Alethopteris et Sphenophyllum 7) Alethopteris et Sphenophyllum 8) Alethopteris et Annularia 9) Alethopteris Ensuite, on pourrait chercher à différencier A. serli de A. lonchitica.. Tu peux peut-être t'y essayer.
  17. jjnom

    cailloux qui sonne

    Récapitulatif: 1) Grains jaunes +acide nitrique= solubilisation. Grains jaunes + acide chlorhydrique = pas de réaction. Absence de magnétisme S'il s'agit d'un sulfure de fer, ça interdit la pyrrhotite (magnétique) et la troilite (soluble dans HCl). Reste alors la pyrite et on part sur une probable genèse à froid du caillou. 2) Grains d'aspect métallique, non jaunes + HNO3 = solubilisation. Non jaunes + HCl apparemment rien ne se passe. Magnétisme? Ca n'est pas inintéressant mais on ne débat que sur 5% du volume du caillou. Va être pas facile d'aller + loin sans passer par d'autres technologies. Peu de chose soluble dans HCl apparemment. Un liant type chaux ou ciment n'aurait pas tenu le coup. On finirait bien par envisager un grès avec pyrite et magnétite détritiques mais avec une densité à 3.2... Bigre! Pas facile.
  18. C'est effectivement un peu le bazar. Apparemment, d'après Infoterre, on est dans du Pliensbachien. En reprenant depuis le début: 1° série 1 calcite cristallisée dans une coquille 2 Rhynchonelle 3 Gastéropode 4-5-6 Gryphea cymbium 2° série 1-2 calcite cristallisée dans une coquille 3-4 Gryphea cymbium 5-6-7 Lima 8-9-10 ? 3° série 1-2 Lima 3-4 brachiopode térébratulidé ou zeilleridé 5-6 Rhynchonelle 7-8 brachiopode térébratulidé ou zeilleridé 9 rostre de bélemnite (une B. clavatus probablement). Pas rare 10-11-12-13-14 ? 15-16 coquille fossile avec calcite cristallisée à l'intérieur et encroutée par des serpules (vers) à l'extérieur. A l'avenir, il faudra être mieux équipé en photo et voir sur d'autres fils comment il faut positionner les prises de vue pour qu'on puisse plus facilement déterminer les bestioles. Et pour identifier les minéraux, il y a une section dédiée à ça.
  19. jjnom

    cailloux qui sonne

    L'enquête se poursuit... Toutes les idées sont bonnes à explorer et il y a matière à discussions. Quelques remarques, informations et propositions: Un réfractaire industriel? L'échantillon m'a l'air d'être très variable dans sa texture pour un produit censé avoir été homogénéisé. Les produits commerciaux réfractaires ont des densités de 2,5 à 2,85. Pierre reconstituée? Ici encore, je pense que la densité va poser problème. Je suis d'accord que, dans mon hypothèse "hot", la pyrite pose problème. Sauf qu'au delà de 740°C, elle peut se transformer en pyrrhotite hexagonale qui ne fond qu'aux environs de 1200 °C (et fusion n'est pas décomposition), qui est magnétique (contrairement à la pyrite) et présente une coloration proche de celle de la pyrite. Je viens de trouver que la mullite est facilement dissoute dans les acides. Toujours dans mon hypothèse "hot" et une ambiance riche en aluminium, le cristal rouge pourrait être un corindon. A vérifier.
  20. jjnom

    cailloux qui sonne

    Résumons: Densité 3,2 ce qui est bien élevé pour une roche naturelle et aurait tendance à nous emmener du côté des roches magmatiques Nombreux grains jaunes semblant être métalliques. Texture variable: semble parfois grenue (plages grises), parfois vermiculaire (plages rosées). Grain fin. Contient de la magnétite. Perso, je pense qu'on a affaire à un produit artificiel: un résidu de centrale thermique au charbon, principalement constitué de mullite. A confirmer: Plages grises et grenues: quartz. Plages rosées et vermiculaires: mullite. Grains jaunes: pyrite Dans les centrales à charbon, on injecte aussi une part de minéraux détritiques:argiles et quartz. En outre, le carbonifère est bien connu pour sa richesse en pyrite. Les argiles portées à haute température se métamorphisent en mullite (matériau réfractaire), un aluminosilicate de densité... 3,2. Quant à la magnétite, elle peut facilement dériver de l'oxydation de la pyrite. Une analyse roche totale devrait ressortir avec un max de Si et de Al. Sinon voir avec du personnel Electrabel.
  21. Et le test à la boussole? Bien l'impression que les grains gris sont effectivement métalliques. Moyen d'en isoler quelques-uns et de tester leur comportement à l'aimant? à la boussole? Essayer de déterminer la dureté de la matrice vert olive et du gros cristal jaune de la première photo. On devrait se balader entre 5 et 7, non? Le gros cristal de la photo que j'ai isolée est une olivine.
  22. Bonsoir. Bien l'impression que la fougère fossile est effectivement un Neuropteris. Après, pour l'espèce, la photo est prise de trop loin. Faut pouvoir distinguer les nervures des pinnules. Sinon, par le club d'Escaupont, il y a moyen de contacter une personne dont le nom commence par Dud. Pièce dans la main, il sera capable de pousser la détermination de façon + certaine que moi.
  23. Bonjour. Pour en revenir à la graine, elle fait certainement partie des Trigonocarpus. La 1° photo du 2° post est un Neuropteris, peut-être R. rarinervis.* Pour la dernière photo, je verrais + tard mais ça semble être aussi un Neuropteris.
  24. D'accord avec l'avis de Quat. Pas tillite, au moins dans le sens qui suppose un transport par les glaces des éléments arrondis avant de tomber dans une matrice carbonatée. Effectivement, beaucoup de petits éléments moins arrondis. Ca va bien avec les hypothèses émises de genèse après destruction de niveaux calcaires un poil chahutés. Dans le contexte du Briançonnais, ça cadre bien.
  25. jjnom

    cailloux qui sonne

    D'accord avec mr42 et comme écrit dans un de tes autres fils: Pour parler de présence ou d'absence de magnétite, oublier l'aiguille et utiliser une boussole. Densité 3,2: pas beaucoup de roches à ce niveau là. Surtout en Belgique. On va encore donner dans l'extra-namurien. Les photos sont très variées: quelle est la vrai couleur de cet échantillon? Moyen d'obtenir une vue rapprochée pour tenter de caractériser un assemblage minéral?
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