Aller au contenu

Géoforum est un forum de géologie, minéralogie, paléontologie, volcanologie et, plus généralement, un site dédié aux Sciences de la Terre et au patrimoine géologique. Les discussions s'organisent dans des espaces spécifiques, il existe un forum géologie, un forum minéraux, un forum fossiles, un forum volcans, etc. Une galerie de photos de minéraux ou de roches, de photos de fossiles, ou encore de sites géologiques ou de volcans permet de partager des albums. Il est possible de publier des offres d'emploi de géologue, ou des demandes d'emploi ou stage de géologues. Venez poser vos questions, partager vos connaissances, vivre votre passion !

Quelques-uns des principaux sujets de Géoforum

Bourse aux minéraux et fossiles de Beauvais.
Bourse aux minéraux et fossiles de Beauvais les 29 et 30 mars

jjnom

Membre
  • Compteur de contenus

    3035
  • Inscription

  • Dernière visite

Tout ce qui a été posté par jjnom

  1. Ok. Je parlais de sulfates crétacés pas contemporains. Je dois comprendre que, pour toi, la matière animale se fait dégrader plus facilement. C'est çà? Mais c'est juste un ressenti. Ben non, si le milieu était suffisamment réducteur pour réduire tous les sulfates. Encore Ben non. La pyrite ne dégage pas d'H2S mais libère de l'acide sulfurique en s'oxydant (plus d'une étiquette de collectionneur en a souffert) qui à son tour génère des sulfates hydratées qui explosent le fossile. Maintenant, comme dit + haut, pour faire la part entre les différentes voies qui amènent à la formation de pyrite... Attendre 2 ans. Pourquoi l'idée cenote entouré d'un marécage lui-même éventuellement en communication avec un réseau fluviatile serait-elle à rejeter? Et pourquoi ne pourrait-on pas avoir certains bestiaux morts par noyade dans le cenote et d'autres amenés depuis des zones proches?
  2. Le Blanc-Nez. Bien plus facile. Après, il y a aussi les falaises entre Boulogne et Wimereux (Cap de la Crèche)
  3. Bonsoir, GDP J'ai repris les publis de Casier (1978) et de Bultynck (1989) Casier au sujet des téguments externes dit: "Des débris en ont pourtant été découverts..." Bultynck: " L. de Pauw mentionne à plusieurs reprises que des lambeaux de peau ont été retrouvés à proximités d'ossements et que, parfois, ils étaient encore fixés sur des vertèbres" Ca a l'air d'être un peu plus que des empreintes et des résidus charbonneux. A vérifier. Pour ce qui est de la pyrite, le doublet S des protéines-Fe de l'hémoglobine semble être reconnu mais dans le cas de Bernissart, on a d'autres voies possibles: sans vouloir être exhaustif, j'en ai compilé quelques unes ci-dessous. On pourrait encore ajouter le pourrissement des algues vertes qui génère H2S en conditions anaérobies. Quelle est la voie préférentielle? Mystère. Etude sur les isotopes demandée. Question: dans le cadre d'une diagénèse débouchant sur de la pyrite, la MO animale est +, -, = affectée par rapport à la MO végétale? Pas entendu parler de sulfates (gypse) dans les argiles. Tous les sulfates minéraux ont été réduits ou... il n' y a jamais eu de sulfates minéraux? La flore selon Bultynck: Ca fait très hygrophyle, non? Dans Casier, page 118: "Marécageux à Bernissart même, comme l'a montré l'étude écologique et ainsi que l'a confirmé l'examen sédimentologique..." G de Saporta: La station où ils vivaient constituait un marécage dont le fond était occupé par une boue ou un limon tourbeux, dans lequel venaient s'enfouir les débris de fougères, ..., qui croissaient au bord de ces marécages. C'est ce que dénotent toutes les analogies actuelles". Selon Bommer:à l'endroit de l'actuelle vallée de de la Haine existaient des fonds marécageux , mais aussi des forêts très denses de conifères sur les versants de collines , et, enfin, une sorte de savane sur les grands plateaux houillers. Ca ne semble pas avoir été remis en cause par les études des années 2000. Le même auteur (dans F. Stockmans) notait un faible transport, sans doute, limité même à la végétation des bords. Bultynck imagine le bassin de Mons comme une vallée E-W "avec des marais, des étangs et des coteaux, un peu plus secs et couverts de fougères" "Bernissaart était clairement en dehors du domaine marin et faisait partie d'une région deltaïque avec des marécages et de petits lacs, ..." Ils sont sacrément insistants. Syndrome du copier coller?
  4. @trenen23 Si tu repasses par là, aurais-tu une idée pour le galet 4? Post Dabo de Jeudi 18:27.
  5. Pas ragoûtant les crocos mais bon, un élément au dossier. Remarque: avant de replonger, au stade Advanced decay, on note l'exposition d'os à l'air. Or, je ne sais plus où, j'ai vu écrit qu'on n'avait pas détecté de marques d'exposition des os à l'air... Encore des coprolithes dans les yeux? Au sujet du déficit en MO, je pensais qu'on avait trouvé des chiffres. C'est juste le visuel des échantillons qui te fait dire ça? L'histoire des sulfates n'est pas évidente. Il y a peu, je lisais un vieux papier du 19° sur les eaux minérales. L'auteur remarquait que les eaux des Pyrénées, de Plombières, d'Enghien avait tendance à devenir fétides en présence de matière organique. Il se trouve que toutes ces eaux sont sulfatées. Réduction des sulfates par la matière organique d'où génération d'H2S (et s'il y a du fer dans le coin, vous voyez ou ça nous emmène) Cette réduction MO/sulfates n'est plus à démontrer. Et quelque part, on pourrait dire que les sulfates contribuent à la disparition de la MO. Mai, mais, mais, mais, méfiez vous... Sur certains IB, on aurait trouvé de la peau conservée. Paradoxus benissartensis? (et il y a peut-être +sieurs sous-espèces!)
  6. Avec les galets marins, on peut toujours s'interroger sur la présence d'intrus artificiels. Côté déchets: dans le domaine de densité qui est donné, 2,7 à 3.1, on est plutôt dans les déchets de sidérurgie, lesquels incorporent une bonne dose de Calcium ce qui a pour conséquence de générer préférentiellement des pyroxènes plutôt que des olivines et donner une teinte souvent grise aux résidus. D'accord, mr42? Côté basaltes, on a une texture microlitique avec les plagioclases sous forme de microlites et des phénocristaux (ou xénocristaux) de clinopyroxènes et/ou olivine. Certains basaltes ne présentent pas d'olivine car le taux de Si est trop important (tholéites "à quartz" des rides océaniques). Le sieur Dabo n'ayant pas de labo de pétro à disposition, ni de lame mince, on fait avec ce qu'on a. Forcément, ça peut être discutable et on ne peut qu'aller vers des probabilités. Les échantillons 1 et 5: avec une telle densité d'olivine, le taux de Si doit être bien bas, et le taux de Mg élevé. Le type basalte de point chaud connu en Islande ou à Hawai me semble difficilement discutable. Echantillon 2: Moins d'olivine. Très sombre (CPx?). Texture qui semble bien microlitique avec des microlites blancs qui ont tendance à se regrouper. Dureté de ces parties blanches entre 5 et 6,5: plagioclases très probables. Basalte un peu plus siliceux que les 2 précédents probablement. Echantillon 3: pas d'olivine. Fond de roche plus clair qui semble bien être microlitique à feldspaths. Nombreux phénocristaux noirs qui pourraient être des CPx. Donne l'impression qu'on évolue en direction d'une andésite mais les plagios ne sont pas sous forme de phénocristaux. Basalte siliceux mais riche en Ca? Sinon artificiel et les plagios n'en sont peut-être pas. Echantillon 6: pas d'olivine, un beau Px, texture microlitique avec points blancs (plagios?). Peut cadrer avec une tholéite à quartz. Pourrait aussi être un résidu de sidérurgie avec Px sans olivine. Faute de mieux, on fait confiance au conservateur de Vienne qui a eu le caillou en mains. Reste le 4, qui m'apparait depuis le début comme le plus bizarre. Les dernières photos mises en ligne n'arrangent rien. Elles ne permettent pas d'identifier une texture habituelle ni de voir de formes automorphes, ni de clivages, On distingue bien 3 types de phases: des "grains" d'un gris moyen uniforme plus des "grains" qui semblent marbrés en proportion sensiblement égales, le tout apparemment emballé dans une matrice gris foncé. Il semble bien qu'il y ait quelques Px épars mais si le reste de la roche ne raye pas le verre, cela voudrait-il dire qu'on aurait une grande majorité de silicates de dureté inférieure à 5 (ça ne fait pas plagios+Px et ça ne fait pas sidérurgie) ou pas de silicates? Info: Le détecteur ne sonne que très faiblement.et ne sonne plus quand on lui fait discriminer le Fe. Difficile d'en tirer quelque chose à part qu'il ne doit pas y avoir de fer métallique là dedans. La densité: 2,7 ou 2,87? Pour aller + loin lames minces et/ou analyses chimiques pour 3-4-6 (surtout pour le 4!) C'est tout ce que je peux dire pour l'instant. Ah, si ... Jean-François, c'est Jean-François pas Paul
  7. @dabo : message envoyé en MP pour demander des tests complémentaires sur 4.
  8. Ben, faut oser! Le seul a avoir vu de l'ultrabasique dans les échantillons de Dabo, c'est toi, mon pauvre Marc. Et dans l'ultrabasique, il n'y a que des roches grenues. Faut pas renverser les rôles. Maintenant que tu as reconnu une texture microlitique, comment vas-tu appeler une roche à texture microlitique où on reconnaît soit des pyroxènes, soit de l'olivine ou encore les 2? Définition hydrothermalisme, dictionnaire de géol: "qui se rapporte aux circulations d'eaux chaudes liées à la fin d'une éruption volcanique, ou à celle de la cristallisation d'un magma en profondeur..." Arrivé à ce niveau de discussion, je pense qu'il vaut mieux arrêter tout de suite les frais. Salut la compagnie.
  9. les olivines cristallisent en premier et se sont pris des coups en remontant ou bien dans un zone de faille ? Ni l'un ni l'autre. Je ne pense pas que les olivines se corrodent par décompression comme les quartz des microgranites par exemple (enfin, jamais entendu parlé). Juste de l'altération de surface (weathering). Sauf peut-être le 6 ou on pourrait imaginer une influence hydrothermale (geyser?) vu l'intensité de cette altération. les gros pyrox s'en sont pris encore plus dans la tete ???? est on certain d'éliminer toutes les roches Françaises ultrabasiques les plus proches ? Oui. Vu qu' il n'y a rien d'ultrabasique dans un basalte. Classif des roches ultrabasiques: Rien que du grenu. Comme le disait Trenen, seul le 3 ( et le bizarroïde n°4?) pourrait se rapprocher de la France car de type tholeitique. Un arc volcanique ancien par exemple. Mais si son âge le désigne comme récent, on est obligé de chercher dans l'Atlantique.
  10. Le brachio est bien un gros Térébratulidé. Pour aller plus loin, ce sera difficile sauf pour un habitué du secteur où il a été trouvé ou un "brachiologue" confirmé. Il a toutefois l'air bien typé. Peut-être une porte de sortie par ici: http://brachiopoda.xooit.fr/index.php
  11. Bonsoir. D'abord, accord avec Lucailloux et Trenen pour écarter les péridotites. Pas moyen de voir une structure grenue de péridotite fraiche ou une allure de serpentinite. Bien qu'on puisse toujours se faire piéger sur ce genre de photos (à l'avenir, une meilleure définition aiderait quand on zoome), j'ai bien l'impression qu'on a ici uniquement du microlithique. Et donc, je ne vois que des basaltes avec un bémol pour le 4. Pour 1 et 5, OK aussi pour dire que ça sent le point chaud, vu la quantité d'olivine. Surtout le 1. Le 5 montre le halo d'hiddingsite autour des olivines. L'abondance des microfissures et la corrosion des olivines laissent à penser que ce galet a déjà bien vécu. Pas certain que tout ce qui est blanc ne soit que de la poussière de polissage. Pourrait être un résultat de l'altération des feldspaths. Les sites de point chaud les plus proches: Islande et Açores. Pour 3, en l'absence d'olivine, on a le droit de penser à un basalte tholéitique. Bien chargé en pyroxènes. Basalte de domaines intraplaques (continental ou océanique). 2 a l'air de représenter un terme intermédiaire en densité d'olivine. A savoir que l'Islande est un point très particulier où se superposent dorsale océanique et point chaud et où on suspecte fortement des mélanges de magma générés à différentes profondeurs. Les parties blanches pourraient correspondre à des zones de concentration en feldspaths plagioclases. Vérifier toutefois que ce ne sont pas des produits d'altération (dureté!). Le 6 semble bien rentrer dans la lignée des basaltes tholétitiques (on ne voit que des Px en macrocristaux) mais il est gravement malade. Vu en 3D, on a des billes de basalte dans un réseau de produits d'altération rouges et blancs. L'altération des basaltes entraine la décomposition des feldspaths plagioclases avec formation de minéraux argileux comme les smectites (beidellite), l'halloysite et la kaolinite. Pour le 4, là, pas net. Tu dis avoir trouvé un pyroxène et une olivine. Bon, admettons, mais ça n'est pas flagrant. On a l'impression d'éléments noirs dans un fond gris-foncé ou, autrement dit, de clastes de basalte dans un ciment de... basalte. Ca me fait penser à un basalte qui aurait subi une trempe.
  12. Dabo, je ne peux pas faire de réponse détaillée pour l'instant. A ce soir, probablement.
  13. Dabo, le liseré sombre autour des olivines est probablement de l'iddingsite. Un mélange d'oxydes hydratés de Fe et Mg. L'altération de ces olivines est bien avancée. Pour tout ce qui est blanc, es-tu certain que ce sont des carbonates? J'aurais parié sur autre chose. As tu essayé d'en gratter avec la pointe d'un couteau? La teinte générale est totalement différente sur la petite photo et sur les autres. Quelle est la vraie?
  14. Salut, tisotte. T'étos parti in ballate? Pour une remise dans le coup: Plus l'eau est chaude, moins l'anhydrite est soluble. Par contre, dans le bassin de Mons, chaque fois que l'eau souterraine est chaude (ou tiède), elle est sulfatée. Non, si formation d'H2S, ça s'opère plutôt dans le puits: bactéries sulfato réductrices, réduction anhydrite par matière organique ou recyclage du soufre des protéines. Pas d'infos sur les isotopes du soufre dans ces pyrites? Il doit s'agir des reconstitutions d'IB dressés avec plusieurs raccordements indus. Il a dit ressemble. Avec les bordures broyées, en paquets... Rien de plus. Je dois te dire que, bien que le site semble favorable à la formation d'H2S, pour l'instant, l'émission de pets ne me semble pas expliquer un certain nombres de bizarreries. Production d'H2S certes (because pyrite), mais émission aérienne et brutale, ça reste à prouver et me semble peu probable. Question à GDP: c'est quoi, cette histoire de déficit? Ca vient d'où? Si avéré, le waterbloom va se sentir mal. GDP était sur le point de nous raconter une belle histoire avec gué, rapides, cenote et tout et tout. Croisons sagement les bras et écoutons.
  15. Il est vrai qu'il y a beaucoup de demandes qui aboutissent à la conclusion résidus de métallurgie ou de verrerie. Ca n'est pas forcément inintéressant. Sur les plans esthétique (verreries) mais aussi scientifique et là, je pense surtout aux déchets de métallurgie. Pas mal de points communs avec la magmatologie et les météorites (minéraux inhabituels). On a voulu s'en débarrasser en les faisant disparaître dans les ciments mais aussi sous les routes. Résultat, on les a éparpillés et comme ça fait tâche dans le décor ou fait sonner le détecteur, ça nous revient. Question: que deviennent tous ces cailloux, une fois qu'on les a dévalorisés aux yeux des découvreurs? Retour au milieu naturel?
  16. A choisir entre les 2 solutions, j'opterai pour la première. Ti-Fe-Mg sont classiques dans l'éponge de Titane. Se vend en futs de 200l/250 kg donc densité 1,25 à la grosse. Morceaux de 10-30 mm: http://www.metimexco.com/fr/eponge-de-titane-p34.html L'aspect général a l'air de cadrer. La mousse de Titane semble avoir plutôt des applications médicales. M'étonnerait qu'on laisse passer autant de métaux accessoires. La porosité de l'échantillon n'a pas l'air d'être liée à la présence de bulles. Tant qu'on y est: pas de Si, de S?
  17. La croûte de la photo 2 genre lave cordée (fusion?) et la présence d'un certain nombres de bulles sphériques dans le verre, ça fait pas silex. Et l'obsidienne, en Normandie...Par contre, ça fait bien laitier qui serait venu en sous- couche de la route. Essaye donc de voir si la partie vitreuse noire peut être rayée par un quartz? Facilement?
  18. Dabo, faut éviter d'imbriquer des copier coller. Là, ça laisse à penser qu'il y a des olivines à Crozon et ça ne semble pas être le cas. Faire bouger une aiguille de boussole et un trombone, ça n'est pas le même travail. Masses et frottements très différents. ? Il n'y a pas d'effet d'un pyroxène sur une boussole. Une magnétite, oui, et elle est très fréquente dans les roches basiques. Calcite probable Fortement possible que ce soit un faciès d'altération d'une roche basique. Presque... mais pas hexagonal. Pyroxène quand même. Pour ce qui est de la source proche ou locale: https://www.researchgate.net/profile/Brigitte_Vliet-Lanoe/publication/277766353_Heritages_glaciels_sur_les_cotes_du_Massif_Armoricain_France/links/558a774208ae1110021d2746.pdf Je te laisse avec monsieur j'ai tout compris au premier coup d'œil et je le fais savoir même si je n'ai pas vérifié.
  19. Les pillow de Crozon ne semblent pas faits de basalte mais de dolérite, un sorte de micro gabbro (plagios + pyroxènes) pauvre en pyroxènes et dans lequel, si je ne me trompe pas, il n'y a pas d'olivine. Donc, faut aller + loin. L'acier ne dévie pas l'aiguille d'une boussole sauf s'il a été en contact avec un aimant et qu'il a conservé une aimantation rémanente. Les teintes verdâtres, jaunâtres, brunâtres des olivines sont liées à des différences de proportion entre le fer et le magnésium. La 3 a bien l'air de présenter un bon paquet de pyroxènes en effet. Et la 4 a l'air d'avoir une texture bien particulière. En zoomant, on a l'impression qu'il y a beaucoup de choses vertes mais aussi des points blancs (effervescence?). Un faciès d'altération peut-être.
  20. Pfouh... Mon pauvre Marc, R.A.F. de ta biblio à rallonge. Ca fait partie de tes obsessions. Pas envie de t'accompagner. L'identification des objets de Latruf ne pose pas souci et ne mérite pas un débat de cette longueur... pour peu qu'on dispose d'un œil valide, d'un peu de réflexion et de bonne volonté. A mon avis c'est surtout le 3° point qui coince chez toi et aussi l'image de toi que tu voudrais faire passer. Même pas énervé. Juste le regret d'avoir encore perdu mon temps avec quelqu'un qui ne veut qu'une chose: imposer son opinion première coûte que coûte pour ne pas avoir à se déjuger. Ca ne t'élève pas et ça ne rend pas service aux demandeurs et aux lecteurs. Allez, demain j'ai un plafond à repeindre. Si je trouve le début d'une rootsicle, je posterai une photo. Mais bon, peu de chance que je repasse sur ce fil.
  21. Un petit conseil: renseignes-toi sur la géologie de ... l'Islande. Je ne plaisante pas. Il y a manifestement des roches basiques (basaltes?) à olivine dans le lot et, il n'y a pas d'affleurements de roches contenant ce minéral en Morbihan. Ces galets sont en fait des blocs erratiques descendus d'Islande à l'occasion des glaciations quaternaires. Enfin, principalement d'Islande. La dernière a quand même une drôle de gueule et on peut s'interroger sur le côté naturel du caillou.
  22. Ben si, ce sont des rootsicles mais pas de cavités. Ca gêne? Qu'est ce qui empêche qu'une ou des racines viennent faire trempette dans l'eau d'un site qu'on qualifiera de travertin par la suite? Les roseaux très costauds à gros biscoteaux? Que ce soit dans une grotte ou à l'extérieur, le processus est identique avec cristallisation de sparite perpendiculaire au support (la racine), et croissance dans un milieu sans contrainte solide (air ou eau). Argument que tu ignores superbement depuis le début de ce fil. Conforme à la notion de rhizolithe non pédologique. Le nom de rootsicle a été donné par les karstologues, donc faut pas l'utiliser à l'extérieur des karsts? Le quartz, c'est une affaire de roches cristallines, donc il ne peut y en avoir ailleurs? On aurait pu s'arrêter "à concrétion calcaire autour de ce qui a été une partie d'un végétal supérieur". Mais non, il a fallu que tu remettes le couvert. Je comprends bien que je t'embête avec mes rootsicles mais les participants du forum et les lecteurs du web ont droit à une information non faussée par des préjugés obstinés. Pas certain que "l'égo stimule l'avancée d'un sujet". Des fois, ça patine.
  23. 1819! Ben, on est allé profond là. Ca en fait un rhizolithe de l'histoire des sciences. Merci pour cette intervention. Au moins, ça aura permis de déboucher sur une classif logique. rhizolite s.l.: toute structure ayant comme origine ou support ce qui a été une racine. rhizolithe pédologique = rhizolithe en acceptation commune rhizolithe non pédologique = rootsicle Merci aussi pour les phytolithes (tiges, branches, feuilles), les corpolithes et autres ostéocolles (première fois que je lis ce mot). On n'a pas l'occasion de se servir de ce vocabulaire là tous les jours.
  24. Ainsi parlait Next! Polémique? Paul et Mick seraient les 2 pseudos? C'est du plein délire assorti de l'habituel dédain ou mépris. Tout ça, ça me va plutôt bien. Moi non plus. On peut envisager plusieurs possibilités sans pouvoir en privilégier une plus qu'une autre: vieillesse, épidémie, H2S, tombés dans le trou. On peut les associer dans l'espace ou dans le temps. Au choix Des éléments ont été transportés, clairement; ne serait-ce que les copros de carnivore. Maintenant, je pense aussi que certains éléments n'ont peut-être pas été transportés: Les IB les mieux conservés, en posture opistho, des poissons lors d'un évènement anoxique, ...? Réflexion: Les IB parfois en posture opistho, parfois pas. Morts dans l'eau (et laquelle: rivière ou puits?)/pas morts dans l'eau? Le secteur drainé a du être bien restreint pour que le puits conserve autant de squelettes dans cet état. Le faible nombre de taxons de la faune terrestre (contrairement à la Wessex formation). A se demander si les IB n'étaient pas inféodés aux environs du puits. La flore très dominée par les fougères. Bref, l'impression d'un milieu très peu ouvert. Et il reste l'histoire des juvéniles. Jamais piégés eux. Aucune mortalité juvénile? Se sont tous sauvés à l'approche de la crue qui n'a embarqué que les cadavres des 6 deniers mois de ceux qui étaient morts de vieillesse? Jamais tombés dans le puits., eux ou alors, ont réussi à en ressortir. Il va rester pas mal de points d'interrogation mais si tu souhaites poursuivre la discussion, je pense que le passage par les MP est préférable, vu qu'on n'est plus que 2 à bien vouloir se pencher sur le sujet..
  25. Ah...Il semblerait que tu relies la notion de rhizolithes à celle de sol. Après quelques recherches, on peut enlever l'idée de karst et de résurgence. Ces formations sont des travertins de vallées associés à des poudingues d'origine fluviatile. Il n'en reste pas moins que les objets présentés en début de fil ne sont pas des rhizolites (croissance dans un sol) car une telle cristallisation de la calcite n'est réalisable qu'en domaine aérien ou aquatique. Et non. La présence de la "boue nutritive" n'aurait pas permis la cristallisation radiaire de la calcite et autorisé un enrobage aussi régulier dans son épaisseur. Cette boue est postérieure à l'enrobage de la racine et sa présence a bloqué la croissance des cristaux. Ceci n'exclut pas la possibilité que rootsicles et rhizolites puissent coexister dans une telle formation; voire qu'une même racine puisse passer d'un sol à un milieu aquatique ou aérien, puis à nouveau à un sol et ainsi présenter différents types d'enrobage sur son parcours. Ah ben oui, vu comme ça, il n'y a plus de problème, plus de discussion. Au passage: comment savoir si le vide interne correspond effectivement à ce qui a été une racine et non pas à une tige ou une branche tombée dans la soupe? Allez, va pour concrétion calcaire autour de ce qui a été une partie d'un végétal supérieur. On ferme!
×
×
  • Créer...