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Bourse minéraux Sainte Marie aux Mines 2025, avec fossiles et gemmes.
Bourse minéraux et fossiles de Sainte Marie aux Mines (Alsace) - 25>29 juin 2025

jjnom

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Tout ce qui a été posté par jjnom

  1. En fin de compte, je vais dire oursin. La pseudo costulation pourrait bien correspondre à l'empreinte des plaques de la coquille. Et la double rangée de granules, proche de la surface de cette coquille pourrait bien correspondre aux ampoules podiales du système aquifère . Bien la première fois que je vois un système aquifère fossilisé. Y a un début à tout.
  2. Quelques infos autour du Granatenkogel et du contexte du site. Il y a de nombreuses années, en vacances dans le Tyrol et à force de voir des cristaux bien facettés de 10 cm de diamètre dans les Stube (les auberges de montagne du secteur), il a bien fallu que j'aille me rendre compte. Je ne suis pas allé, faute de temps et d'équipement, jusqu'au saint des saints, le Granatenwand mais la ballade était quand même intéressante. Le Granatenkogel est à la frontière entre Autriche et Italie. L'accès s'effectue par la station d'Obergurgl. Depuis le site d'arrivée des remonte-pentes, un chemin se déroule sur une croupe entre 2 torrents alimentés par des glaciers. Coin bien sympa même en simple touriste. Sur le chemin même apparaissent rapidement les premiers grenats. Pas bien gros, pris dans un micaschiste avec des surfaces gris clair très réfléchissantes: de la séricite. On est dans le faciès métamorphique des schistes verts. La roche à la base devait être une pélite. Une section perpendiculaire à la foliation montre les lits de quartz et les lits de mica. Les grenats sont toujours associés au mica qui a fourni le fer nécessaire à la formation des grenats almandins. Mais n'espérez pas pour autant les dégager facilement car ils sont aussi bien maintenus par les bords des lits de quartz. Descente vers le torrent sur la gauche de la photo ci-dessus La roche s'est chargée en longues aiguilles noires: de la hornblende. La séricite est encore abondante et les grenats bien présents. On est passé dans le faciès amphibolite et la hornblende devient envahissante au point que les autres minéraux (même les grenats habituellement bien repérables) deviennent accessoires. La taille des cristaux de hornblende augmente sensiblement tant en longueur (une dizaine de cm) qu'en largeur. A gauche: brut. A droite, après sciage Mais bon, on peut trouver de jolis assemblages. Remarquer sur cette section la disposition en bande des almandins. Remarquer aussi un minéral blanc à proximité de certains grenats. Ce pourrait être du feldspath plagioclase indice d'une déstabilisation de ces cristaux par rétromorphose. Pas facile à casser l'amphibolite, alors, comme on n'a pas bien le temps, on gratte les dépôts dans le lit du torrent: La roche à la base de l'amphibolite devait être une roche magmatique basique. Elle a été porté à une pression de 8 à 9 kb et à une température qui s'est approchée des 600°. Ce qui correspondrait à une profondeur de 30 à 35 km. Dans le secteur, d'autres roches sont allées encore plus bas, puisque le domaine des éclogites a été atteint. Mais ce sera pour une autre fois
  3. Cette couche sombre aurait-elle une odeur particulière? Comment réagit-elle quand on la chauffe?
  4. Piégé par les plages vertes, hein? Faut dire qu'on trouve + facilement un gabbro euphotide qu'un gabbro éclogitisé. C'est un très chouette échantillon. Il résume l'histoire de l'océan alpin. De la formation du plancher à son exhumation en passant par la subduction. @TicoSuizo Si tu as d'autres exemplaires, ça m'intéresse.
  5. En fait, c'est un métagabbro qui a été sérieusement métamorphisé puisqu'il est entré dans le domaine des éclogites (approx 90 km de profondeur). Les plages vertes seraient de l'omphacite.Puis ensuite rétromorphosé. A l'omphacite s'ajoute des feldspaths plagioclases, de l'olivine, des clinopyroxènes, du talc... Le grenat est discret voire absent. Ceci d'après cet article très détaillé: https://academic.oup.com/petrology/article/50/8/1405/1402629/The-Eclogite-facies-Allalin-Gabbro-of-the-Zermatt
  6. Quand on zoome sur les 2 rangées de granules, on réalise que la coquille a laissé l'empreinte d'une costulation très serrée qui fait penser à celle d'un possible bivalve ou d'une rhynchonelle. Des Crania possèdent une costulation marquée mais moins serrée et moins régulière. En outre (estimation à partir de la largeur du pouce), la bestiole doit atteindre les 2 cm de diamètre. Ca me semble gigantesque pour un Crania.
  7. Coursac est sur du Campanien. Les nodules ferreux sont probablement des nodules de pyrite + ou - oxydés. Correspondrait bien au Campanien inférieur (Campanien 2) qui représente un milieu trop profond pour des coraux. Aucune structure organisée visible qui puisse ressembler à un Spongiaire non plus. En outre, dans le Campanien 2, il y a bien des Spongiaires mais siliceux. Ca ne cadre pas avec ce qu'on voit ici. En zoomant sur les photos, on ne voit qu'une agglomération de microboulettes. Rien de plus. +1 avec Gratophil: terrier
  8. Avec toutes ces photos, j’ai de la peine. Kayou nous a montré des oncolites à petits nuclei avec un épais encroutement orangé dans une matrice plus sombre. Puis STR nous a montré successivement : - Un oncolite avec un bivalve comme nucleus et un encroutement qui semble très ferrique - Des brindilles avec un encroutement clair - Des oncoïdes (pisolites ? + oncolites) qui semblent très ferriques dans une matrice plus claire - Des oncolites à gros nucleus avec un encroutement relativement mince et très clair dans une matrice plus sombre Devant une telle variété, j’imagine que ces différentes photos proviennent de différentes localités. Ces formations sont les témoins d’une forte influence continentale (fluvio-lacustre) avec des milieux de dépôts qu’on peut donc supposer très variables tant dans l’espace que dans le temps et qui peuvent en outre remanier des bauxites dont la teneur en fer est elle-même très variable. Ajoutez à ça que l’histoire diagénétique a pu être différente d’un site à un autre et on se retrouve avec une belle intrication de paramètres impossible à démêler au vu de photos.
  9. Supposons que le caractère ferrique soit d'origine diagénétique, comment expliquer que les enrobages des oncolites soient aussi clairs?
  10. Ce serait bien de donner la même définition aux objets. Si on a affaire à des objets de + de 2 mm de diamètre, on est dans le cadre des oncoïdes Si un oncoïde montre un encroûtement principalement d’origine biologique, c’est un oncolite, sinon, c’est un pisolite. L’objet allongé présenté par STR montre une zone périphérique avec de fines lamines et aucune trace de cristallisation radiaire. Je l’appellerai donc volontiers oncolite. La présence d’oncolites est bien attestée dans ces formations dont le matériel est d’origine fluviatile. https://www.researchgate.net/publication/259655911_Consequences_stratigraphiques_de_la_repartition_des_charophytes_dans_le_Campanien_et_le_Maastrichtien_du_Languedoc Notice carte Saint Chinian: Ces conglomérats datés du Campanien sont post bauxite.
  11. Apparemment, le doc canadien a plu. Donc boudin possible. Mais formé comment ? Ca n’est pas encore clair. Pour aboutir à un boudin, il faut que le contraste de compétence entre le niveau + dur et le niveau + tendre soit assez élevé et suppose qu’ici le banc carbonaté avait déjà atteint un certain niveau d’induration. Mais pas complètement lithifié non plus car sinon le facettage longitudinal n’aurait pas pu être « imprimé ». Sur le doc canadien, le boudin apparaît lisse et tronçonné par des ruptures selon des plans perpendiculaires à l’objet. Sur certaines photos de Gad, on observe des tronçons découpés par ce qui apparaît, vu de dessus, comme des plans obliques à allure de faille inverse (cf poste de JF 06)… Les plans visibles sur cette photo peuvent être la trace d’une strati comme celle d’une déformation. Pour dire qu’il reste encore des points à creuser pour que l’objet nous raconte son histoire. A Gad de savoir s’il souhaite aller + loin. Si oui, je crois que la technique du doc canadien avec des sections longi et transversales polies pourraient apporter quelques éléments de réponse.
  12. On ne nous montre pas souvent des vues de dessus de boudins. Sur ce doc, pour une fois, ça y figure:http://gac.esd.mun.ca/sgtd/page3/page10/assets/2004fieldguide.pdf Voir aussi les coupes polies transversales et longi de ces boudins. Ca éclaire bien. 2 photos micros également pour comparaison. Bien que ça se passe dans le Carbonifère inférieur canadien, je n'ai pas eu l'impression d'un gros dépaysement avec ce que Gad nous montre.
  13. Et le message juste après? Ah oui, glissement gravitaire... ça change tout.
  14. Marrant de faire une marche arrière de 2 semaines. La question Valanginien/Hauterivien était rattachée à une probabilité d'existence de slumps. Elle est + forte dans l'Hauterivien mais pas nulle dans le Valanginien. Pour la paléogéo, on est dans le bassin vocontien avec une sédimentation type pélagique ou hémipélagique. La boue micritique du banc calcaire cadre bien d'ailleurs. Un papier très bien fait: https://ivanbour.files.wordpress.com/2014/06/digne01.pdf avec ce schéma:
  15. Plus précisément Myophorella. Par exemple:http://jsdfossiles.com/Myophorella-lusitanica
  16. Une question supplémentaire: est-ce vraiment du Valanginien et pas plutôt de l'Hauterivien? Montagne de Lure? Et une remarque: la texture révélée par la tranche polie ne montrait aucune strati. Les cannelures longitudinales seraient plutôt à rattacher à un effet de la mécanique plutôt que de la sédimento.
  17. Ah, oui. Chaetetidé. J'aurais du rester sur l'idée spongiaire mais la forme l'a emporté. OK avec OYO.Felicitación. Et OK pour ne pas voir une empreinte d'oursin sur le n°1 mais l'absence de côtes radiaires, ça me gène.
  18. Le N°2 ne pose pas trop problème. C'est un rudiste. Le n°1 est plus délicat. Perforations trop irrégulières pour un Echinide. Parfois 2 lignes de petits trous, parfois 1. Pas de stries de croissance. Pas de côtes radiales. Comme on aimerait en trouver pour un bivalve. C'est un moule externe qui a été usé, certes, mais quand même. Ca coince.
  19. D'autres ont été patients... Bon, laissons tomber les minéraux argileux et leurs transformations pour en revenir à des choses un peu plus naturalistes: 1930 par un certain Jacques de Lapparent: https://library.wur.nl/isric/fulltext/isricu_i00000433_001.pdf
  20. Ah oui... Joli les stomatobivalves. 2 fossiles pour le prix d'un. Sur la dernière photo, on a l'impression que l'intérieur de la coquille a servi de point de départ à l'enrobage en lamines
  21. OK avec fossilo 19. On peut penser voir des pores, comme chez un spongiaire mais il s'agit probablement de la couche externe prismatique d'une coquille de bivalve. Voir aussi ici:
  22. Pour les photos 3 et 4, voir ici: http://planet-terre.ens-lyon.fr/image-de-la-semaine/Img504-2015-09-07.xml
  23. Même problème, même procédure. Complètement délirant.
  24. Avant dernier message de Next signalé à la modération. Comme d'hab. Devrait disparaître prochainement.
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