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jjnom

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  1. jjnom

    Avis forage sans eau

    Je ne réponds que sur la technique tubage. Quasi tous les foreurs sont passés aux raccords filetés. Plus cher mais + costaud, + facile de mise en œuvre, avec possibilité de démontage. Si trou foré en 165 mm: Tube 113 x 125 ou 115 x 125 mm selon dispo. Le filetage est à mi-épaisseur, sans tulipe. Se trouve habituellement en longueurs de 4m (parfois 3) On peut jouer avec 2 colliers mais les constructeurs de tubage proposent aussi des têtes de levage. Sinon, le filetage mâle d'un tube lisse peut faire l'affaire. Maintien avant le vissage par un collier à ailes. Mettre le collier au moins 50 cm sous la connexion pour ne pas la déformer. Compte tenu du faible débit et que le toit des calcaires est vers 40m, 1 longueur de crépine à la base de la colonne suffira. D'autant plus que le plus gros du débit arrivera probablement par la base du tubage. Penser à un dispositif de suspension de la colonne, des fois que l'appui à - 44 m se sauve. Euh... pour ce qui est de la parfaite verticalité...c'est plus l'exception que la règle. mais 125 dans 165 sur 44m ne devrait pas poser problème. Un exemple de mise en oeuvre:
  2. jjnom

    Est-ce une météorite ?

    Pour passer de 99,99 à 100 %, il faut encore une densité>3,4 et mettre en évidence de l'olivine et une phase métallique. Classification Teneur en métal Chondrite H 15 à 25 %, densité de 3,4 à 3,6, chondrite à bronzite et olivine Chondrite L 7 à 15 %, densité de 3,6 à 3,9, chondrite à hypersthène et olivine Là, on n'a rien de sérieux pour avancer.
  3. jjnom

    Avis forage sans eau

    Malheureusement beaucoup de foreurs qui interviennent pour les particuliers avec un MFT (marteau fond de trou) et un taillant de 165mm, ne s'embarrassent pas d'une lithologie détaillée ("roche blanche dure/roche blanche friable") et de ROP (rate of penetration). Quant aux déblais, ben, avec le MFT et quasi pas d'eau... autant en emporte le vent. Si on revient à la géol: Mine de lignite ennoyée: OK, le niveau statique doit être probablement vers -12m (230 m NGF) à C. Le Bas. Il n'y a pas d'exutoire de la nappe vers le Sud et une surface pièzo quasi plane n'est pas impossible. Les marnes e3bM = imperméable e4b est un ensemble de marnes et grès = très peu perméable. A C. le Haut, la nappe est probablement captive sous e4b. S'il y a de l'eau trouvée à la base des calcaires e4a, elle devrait remonter dans le trou jusque 230m NGF aussi. Le 232m NGF calculé via les cordes, n'est effectivement pas déconnant. N.B.: Il pourrait aussi y avoir un apport d'eau par les bancs de grès contenus dans e4b. Perso, je tenterai bien de tuber le trou jusqu'aux fatidiques 44 m. 25m possibles de rabattement... Il y a peut être quelque chose à en tirer dans l'hypothèse où le -44m serait le résultat d'un bloc de grès descendu et que la communication reste établie à travers les calcaires. Une fois le trou en sécurité, OK pour le tester. C'est peut-être optimiste mais qui ne risque rien...
  4. Ben, pas étonnant. Pas beaucoup d'intérêt à photographier ce genre de truc et vu la variété de ce qu'on a pu mettre dans les poubelles, il n'y a pas de résultat type Tout ce qui raye le verre n'est pas du quartz. Mais quand un truc blanc/translucide raye facilement le verre, c'est souvent du quartz. Si le caillou est magnétique, c'est probablement qu'il y a de la magnétite. Et la magnétite est très certainement dans les parties noires. Mais les parties noires ne sont pas forcément composées que de magnétite. Il peut y avoir encore bien d'autres espèces minérales présentes dans l'objet. Remarque: la magnétite dans le contexte magmatique, est plutôt présente dans les roches basiques (basaltes, gabbros, ...) sans quartz et avec des densités plutôt vers 3 que vers 2 ... Issu de la fusion de quoi?
  5. jjnom

    Avis forage sans eau

    C'est peut-être bien vrai, mais ça reste à vérifier. Mais, quand même: -15m à Calamiac le Haut c'est 235m en NGF et le toit des marnes à l'affleurement est à 230m NGF...(sans ligne de source au contact e3bM/e4a) ce qui met bien la surface piézo en contrepente du pendage. Un statique à -15 ne me gênerait pas à C. le Bas. Ce qui me titille, c'est le -15 à C. le Haut
  6. jjnom

    Avis forage sans eau

    Pas clair c't'affaire. On aurait eu une venue d'eau quasiment au même niveau qu'on entrait dans de l'argile? Argiles e3bM (bleues) ou argiles (rouges) de remplissage d'un karst? Le niveau à -15m n'est pas corrélable avec le niveau à -25m de l'autre forage... Un surface piézo avec une pente en sens contraire du pendage des couches: dur à comprendre. Le trou se serait déjà remblayé partiellement avant même la première mesure?
  7. Même impression que mr 42. Le caillou ne fait pas météorite du tout. Le magnétisme n'est pas discriminant. La magnétite se trouve aussi bien dans les laves que dans les déchets métallurgiques et les scories d'incinération. Les composants de la partie sombre ont l'air très variés en nature et en texture. Le gros gravier arrondi à la limite entre les parties claire et sombre, tout en état au contact avec un fond qui semble microgrenu, ça ne fait pas naturel pour 2 sous. On distingue des cavités en forme de calottes sphériques (bulles?). Ca a probablement été bien chauffé pour que les veines sombres pénètrent la partie blanche mais pas à des températures de plus de 1000 °C qui auraient homogénéisé l'ensemble bien mieux que ça. Donc pas déchet de métallurgie. Voir du côté des MIOM (mâchefers d'incinération des ordures ménagères) qui impliquent des températures du côté de 900°C.
  8. Petit retour arrière sur les andésites de St Antonin qui sont positionnées du mauvais côté de la subduction (voir les 2 articles de Planet Terre) L'une des photos montre des feldspaths plagioclases zonés. Ces cristaux ont vu leur composition changer au fur et à mesure que la chimie du liquide environnant dans lequel ils baignaient se modifiait. C'est classique et d'autres minéraux peuvent présenter un tel zonage attestant du "nourrissage" des cristaux par le liquide. Le contraire se rencontre aussi. Des cristaux peuvent se trouver déstabilisés par exemple lors de modifications de la pression et de la température. C'est alors le cristal qui va "nourrir" le liquide. Et c'est ce qu'on observe au niveau des amphiboles des andésites de St Antonin. Les cristaux de hornblende présentent très souvent une bordure, ici de couleur gris foncé, d'épaisseur constante, qui s'est formée au détriment du cristal initial qui a conservé sa forme automorphe. C'est un exemple du phénomène de résorption magmatique.
  9. Pas un poil de Crétacé sup autour du massif de la Serre. Il y a bien un peu d'Hauterivien mais apparemment sans rudiste dans ce secteur. La partie conique + l'opercule strié en rayons fait penser à un rudiste du type Hippurites mais comme ce type de rudiste n'apparaît qu'au Turonien et se cantonnait dans des secteurs plus méridionaux (Charente, Dordogne, Bouches du Rhône), ça pose souci. Soit c'est bien un rudiste et il n'est pas Franc-Comtois soit c'est autre chose.
  10. Voir la carte à la fin de ce document: http://www.zobodat.at/pdf/Berichte-naturf-Ges-Freiburg-Br_51_0005-0040.pdf Badenweiler est au pied de la Forêt Noire Pour les âges, ça se promène entre le Trias et le Bajocien. Ca laisse encore beaucoup de place.
  11. Il existe bien quelques petits récifs à rudistes dans le Jura au niveau Hauterivien-Barrêmien mais pas trop fréquents. Ensuite, les rudistes de ces niveaux qui correspondent à l'Urgonien des Alpes, tels que Requienia, Monopleura, Pachytraga ne ressemblent pas trop à ce qu'on voit ici. Ce qui fait que je reste dubitatif et le fait que la bête soit bien usée n'aide pas. La partie avec des stries qui semblent se diriger vers un centre commun pourrait-elle avoir été une sorte d'opercule "posé" sur la partie conique?
  12. Les 2 premières photos du dernier message ont l'air de montrer du quartz et de l'hématite/goehtite autour de la cavité. C'est peut-être un contexte de roche résiduelle accompagnée de minerais de fer divers. Ca ne va pas être facile d'aller + loin sans une longue batterie de tests compte tenu de la variété des échantillons et de leur propriétés. Peut-être qu'une localisation précise et quelques photos de site seraient aidantes.
  13. Plutôt coralliaire
  14. 47/9=5,22 !!!!! L'hématite est dans la course. Vérifier s'il y a rémanence après contact avec l'aimant au néodyme (l'hématite est paramagnétique).
  15. Bonsoir. Certains échantillons ont des allures de brèche. Idée de la dureté des zones à aspect métallique? Entre couteau et quartz? Redonner un petit coup de meuleuse sur ces zones d'aspect métallique, récupérer un peu de poussière et tester celle-ci avec un aimant. Voir aussi si un peu de cette poussière ne se dissoudrait pas lentement dans l'acide chlorhydrique.
  16. Ben, c’est un phénomène, cette wurtzite. Forme de haute température de la sphalérite : de fait, elle est courante dans les scories de la métallurgie des non ferreux. Elle semble aussi pouvoir se former en contexte hydrothermal. C’est le cas, semble t’il, au Pérou et en Grèce : Pérou: " Sphalerite, 50microns to 0.5mm in size, occurs as scattered dusty grains and as solid inclusion in pyrite. Wurtzite is observed in pyrite and sphalerite, and it occurs as crust covering the surface of reddish sphalerite in vugs. Under the microscope, wurtzite show dendritic, and columnar growth texture among sphalerite crystals." https://www.jstage.jst.go.jp/article/shigenchishitsu1951/40/219/40_219_23/_pdf Kirki, Grèce : " Quartz, kaolinite/dickite, alunite and barite are the gangue minerals closely associated with the ore. Massive wurtzite aggregates fill open spaces either of the ore or the silicified rocks, usually filling the inner wall of cavities. It is evident that wurtzite was the last formed sulfide mineral." Et il n’est peut-être pas impossible qu’elle puisse se former lors d’une “simple” diagénèse. Voir ce doc sur la wurtzite dans les nodules de sidérite du Carbonifère de l’Ohio : http://rruff.info/uploads/CM21_697.pdf Elle semble souvent associée à la pyrite. Bon, normal : ce sont deux sulfures. Mais aussi avec la baryte. Ah… Soufre à l’état réduit et soufre à l’état oxydé. Va pas bien ensemble. Elle est le premier sulfure à se former dans l’Ohio et le dernier en Grèce… La sphalérite est excédentaire en soufre et la Wurtzite déficitaire. D’où l’idée que la « disponibilité » (les as de la thermodynamique parlent de fugacité) en soufre serait la clé de l’existence ou non de l’espèce minérale. Mouais... Comment alors expliquer la wurtzite dans la sphalérite du Pérou ? Pas clair, tout ça.
  17. Amateur de pierres d'origine continentale, fin connaisseur des granitoïdes, de retour du maquis et transportant quelques échantillons au village pour une "étude" plus approfondie:
  18. Bien observé. Les exemplaires de la planche de l'ouvrage cité ne montrent que des valves dorsales nettement convexes mais sur un autre ouvrage, malheureusement avec images de mauvaise qualité, apparaissent des G. curviceps avec des formes de valve dorsale très variables. La convexité de la valve dorsale n'a pas l'air d'être un critère. Pour le livre: http://dlgl.univ-lyon1.fr/ Dans "documents" chercher le n° 170 (le dernier) de 2013 qui traite des "Spiri" et des "Rhynchos". Pour les "Térébs": https://strata.fr/ . Peut aussi s'acheter auprès des grosses libraires web comme Decitre.
  19. Oups.. Gibbirhynchia c'est mieux que Gibbirenchia
  20. Oui, pareil. Et on retrouve les directions à 75°(cf photo 8). Cet angle fait penser à un angle qu'on trouve dans des minéraux rhomboédriques comme la calcite. Faut encore trouver la couleur, la dureté et la densité qui vont bien.
  21. Oui, c'est ce que je pense aussi. Et associées aux autres brachiopodes + la carte géol, je n'ai plus de doute que le matériel sort du Sinémurien sup. Et plus précisément le sommet du Sinémurien sup. Lionel BJ a enlevé une remarque qui était intéressante: le crochet très recourbé du à la forte convexité de la valve. Ce qui a du l'emmener du côté de Gibbirenchia curviceps. Et je crois que c'est la bonne pioche. Dans "Les brachiopodes jurassiques" de Almeras et Cougnon, 2013, la description est concordante avec "crochet recourbé à très recourbé et presque en contact avec l'umbo dorsal". La dimension max colle: 18,5 mm. Je n'avais pas considéré cette espèce car elle est essentiellement pliensbachienne mais en fait elle apparaît dans la dernière zone du Lotharingien dite à rarecostatum, juste au-dessus de la zone à oxynotum. J'ai vérifié si le doute était permis avec d'autres espèces lotharingiennes. Aussi globuleux et avec un crochet aussi recourbé: rien. Photo de photos (moyennes) tirée du livre:
  22. Ah, ben, j'ai eu la berlue. Effectivement pas d'oolithe. Mais bien Sinémurien d'après la carte géol. Et le reste de l'association d'espèces cadre bien. S. walcotti est en principe Sinémurien inf. mais les formes Callospiriferina tumida et Spiriferina betacalcis du Lotharingien lui ressemblent beaucoup. Walcotti et betacalcis sont peut-être une seule et même espèce. Zeill. cor (Maintenant Cincta cor) n'est présente que dans le Lotharingien. Après, dans le Lotharingien, il semblerait qu'il n'y ait que 3 espèces qui peuvent atteindre ou dépasser les 18 mm: - Prionorhynchia belemnitica - Calcirhynchia plicatissima - Prionorhynchia rimata Et si rien ne colle, il n'y aura plus qu'à contacter Mr Almeras à Lyon pour lui signaler que T. tetraedra démarre peut-être dès le Lotharingien...
  23. Extrait de la notice de la carte géol de La Châtre ci-dessous. Le Sinémurien sup ou Lotharingien démarre par un niveau à oolithes ferrugineuses. Et apparemment pas de niveaux à oolithes dans le Pliensbachien. Or, sur les rhynchonelles montrées + haut, on distingue des oolithes dans les restes d'encaissant à proximité du crochet. La base du Sinémurien sup semble bien être le niveau d'origine des bestioles. En attente de confirmation. Ceci dit, je reconnais que la ressemblance avec T tetraedra est troublante. Un peu de biblio sur les brachios du Lias inférieur: https://www.researchgate.net/publication/288790707_Lobothyris_sinemuriensis_OPPEL_and_associated_brachiopod_Fauna_Late_Sinemurian_Evolution_of_the_genus_Lobothyris_BUCKMAN_Brachiopoda_Terebratulidae https://www.researchgate.net/profile/Philippe_Faure2/publication/269991243_La_zonation_du_Lias_inferieur_par_les_brachiopodes_Complements_apportes_par_le_Jura_meridional_Bugey_France_et_le_stratotype_du_Sinemurien/links/549ca6cc0cf2d6581ab486c0/La-zonation-du-Lias-inferieur-par-les-brachiopodes-Complements-apportes-par-le-Jura-meridional-Bugey-France-et-le-stratotype-du-Sinemurien.pdf
  24. Sans vouloir jouer les rabat-joie, T. tetrahedra est une espèce du Pliensbachien, inconnue dans le Sinémurien. Si on est certain d'être dans le Sinémurien, faut chercher autre chose. Doit bien y avoir 6 ou 7 espèces de Rhynchonellidés dans le Sinémurien sup...
  25. Achtung! L'ouralitisation, c'est pour les pyroxènes. Mélange de pinceaux avec saussuritisation. Ok pour le reste. Au passage: j'ai eu l'occasion de taper des gabbros dits "troctolites" en Corse: je cherche encore l'olivine dont la régularité de la distribution ne semble pas être la première caractéristique.
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