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Bourse minéraux et fossiles de Sainte Marie aux Mines (Alsace) - 25>29 juin 2025

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jjnom

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Tout ce qui a été posté par jjnom

  1. Rien n'interdit de chercher et de trouver: https://stu.gnomio.com/mod/folder/view.php?id=70 Bizarre que les éditeurs laissent faire ça au Maroc...???
  2. Ben, n'en a du monde, là! Essentiellement des Nummulites et quelques alvéolines et serrées comme des sardines. Ca fait effervescence tout ça?
  3. Theo a bien senti le coup, je pense: Jurassiphorus fittoni de l'Albien. Il y en a beaucoup dans le Boulonnais, à Wissant notamment. Peut-être aussi dans l'Aube?
  4. Les premières photos m'évoquent un conglomérat ferrugineux. Probablement un reste d'une cuirasse. Genre ce que les anciens appelaient le sidérolithique.
  5. Bonsoir. OK avec un Cardioceras pour l'ammonite. Si Bathollovien passe par là, il te confirmera l'espèce précisément. Pour la vidéo: une silicification banale mais peut être du spongiaire aussi. A vérifier. Coquillage 1: Un Pecten/Chlamys Coquillage 2: Une Pholadomya
  6. Tu m'inquiètes. Labrador et adulaire (orthose) sont 2 feldspaths et donc même dureté (6)...
  7. Bonsoir. Ce que tu montres ci-dessus me semble plutôt être les macles polysynthétiques d'un plagioclase. Dans un contexte de basalte, un plagioclase labrador, ça ne pose pas souci. Si tu observes les mêmes macles dans le sens de l'allongement, ça reste un plagioclase, ça n'en fait pas une adulaire. L'adulaire est une variété d'orthose de basse température (hydrothermale) et les orthoses ne présentent pas ce type de macle mais celle dite de Carlsbad.
  8. Sympa la vallée de l'Ognon. Dans quel coin? L'impression qu'on est plutôt sur les alluvions avec beaucoup d'éléments en provenance de l'amont et pas du Kimméridgien local. Dans le Jurassique du secteur, je ne pense pas qu'on puisse trouver des types aussi différents sur une petite surface. Les "marcassites" (sulfure de fer): il y en a peut-être mais peut-être aussi des nodules ferrugineux (oxydes/hydroxydes de fer: limonite, hématite, ...) Vérifier si les silex sont bien des silex: raye le verre et l'acier. Il n'y en a pas dans le Kimméridgien du coin, je crois. En bas à gauche, il semble y avoir des grès ferrugineux (sidérolithique?). Et quelques céramiques. Remarque: silex et marcassite, c'est la recette du feu préhistorique.
  9. Eponge aussi pour moi mais pas banale.
  10. J'espérais que la cassure aurait montré plus de choses. Le grain est très fin. Finalement, une texture de lave me semble la plus probable. La cassure n'est pas franche, signe que le processus d'altération est déjà bien avancé. Les quelques points orangés dans la masse pourraient être le résultat de l'altération de cristaux d'olivine en iddingsite. Ce qui nous amènerait du côté des basaltes. ... Très banal en Ardèche. Ce qui irait bien aussi avec la propriété magnétique (magnétite fréquente en minéral accessoire). Pour la couleur extérieure, je pense à des oxydes/hydroxydes de fer (limonite,...).
  11. Le mouchetis blanc sur fond noir de la dernière photo de Sylvain me fait bien penser à des feldspaths d'une roche type dolérite ou vaugnérite (fréquente en Ardèche). Auquel cas, ça pourrait être un bloc de socle arraché par le vocanisme. En attente d'une bonne cassure.
  12. Pareil que Coxoceras: pas déterminable, Pholadomya, Astarte.
  13. jjnom

    roche verte

    OK pour quartzite mais fuchsite suppose du chrome. Ca ne se trouve pas à tous les coins de rue. Sans la provenance, on pourrait s'arrêter sur un mica proche de la muscovite.
  14. Pas beaucoup de propositions... Juste pour voir: partie d'une pince de Crustacé. Vu ce genre de forme dans un ouvrage de L. Rulleau sur le Lias sup (en l'occurrence Aalénien) de la région lyonnaise.
  15. jjnom

    Dunite cristal clivé

    L'altération météoritique des péridotites (dunite, lherzolite, harzburgite) correspond à celle de l'olivine, le minéral dominant, composé de silice, magnésium et fer. Les 2 premiers atomes sont les plus mobiles et les plus facilement lessivés. Le fer, beaucoup moins mobile passe à l'état d'oxydes et hyroxydes et donne la teinte rouille périphérique. La serpentine est le résultat ultime de l'altération des olivines des péridotites. Les olivines des basaltes s'entourent d'une auréole (aussi orangée) d'iddingsite.
  16. Oui, type Duvalia: http://www.cephalopodes-cretaces.com/medias/files/duvalia-grasi-min-2-.pdf
  17. Questions et remarque: Pourquoi labrador (ou adulaire)? Bouffée ou incomplètement cristallisée? Titanite dans pyroxène: pas banal. Et il en dit quoi? Une idée de l'identité des minéraux qui composent l'objet? L'industrie du verre peut générer des teintes comme celle là mais la métallurgie aussi.
  18. http://planet-terre.ens-lyon.fr/article/peridotites-presentation.xml
  19. Bonjour. Regarde donc la figure 4 de ce document: http://www.agso.net/sites/agso.net/IMG/pdf/debroas_2011.pdf
  20. Ben, pas facile à classer. Pas assez de Na pour albitite, pas de quartz pour un plagiogranite ou une pegmatite classique. Béarnite, ça vous va? Apparemment, à Saraillé, on atteint 7,5% de Na. L'approche des chercheurs pour Urdach est de voir de l'albite principalement magmatique et une empreinte hydrothermale légère. Dans le contexte lherzolite, ça nous rapproche du style plagiogranite et d'un sommet de manteau lithosphérique. Mais bon, pas de quartz... Par contre, côté Pyrénées Orientales (Saaint Arnac), on ne parle plus que d'hydrothermalisme et de métasomatisme sodique. Simple particularités locales ou tendance à l'échelle de la chaine? Où peut-on trouver une analyse modale de ces "béarnites"? Chaque fois que le métasomatisme est évoqué à l'Albo-Cénomanien, il semble n'être que sodique. Pas de K. Résultat d'une ambiance uniquement océanique?
  21. Si on considère que tout ce qui est rose dans cette roche est du feldspath orthose, on serait plutôt dans le domaine des roches alcalines. Après, reste à apprécier la quantité de quartz. Compte tenu de la rareté des syénites dans le massif pyrénéen, j'irai bien du côté d'un granite alcalin. Provenant des brèches ou dépôt de matériaux d'empierrement? Pour le secteur, deux papier intéressants: http://geolfrance.brgm.fr/sites/default/files/upload/documents/revues_articles_gf2-2-2010.pdf http://www.geolval.fr/images/Geoval/sorties/2011/sortie02/urdach_rm93.pdf
  22. Densité? Dureté? Soluble dans HCl?
  23. Pour le diopside: C'est compatible?
  24. Bien vu, JF. Le dernier papier cité a l'avantage de donner des ordres de grandeur de la durée pour obtenir la solidification et c'est effectivement très rapide. Plus que je ne l'imaginais car j'avais en tête des valeurs de refroidissement liées aux intrusions gabbroïques. Mais il est vrai que les températures ne sont pas les mêmes. Je me pose quand même une question: pour moi, vitesse de refroidissement et surfusion importantes génèrent des nucléations nombreuses et la présence de cristaux squelettiques, dendritiques ou aciculaires. C'est que l'on constate dans les komatiites et les scories métallurgiques par exemple. Les épontes aplitiques peuvent correspondre à une ambiance de ce type. Mais pour ce qui est du cœur du filon avec ses méga cristaux? Ce papier ci tend à expliquer la croissance rapide des cristaux par le rôle des fondants: http://www.d.umn.edu/~mille066/Teaching/2312/Elements Articles/London2 Elements pegmatites12.pdf. Le simple fait d'avoir une croissance rapide des cristaux diminuerait automatiquement le nombre de nucléations? Ou encore: le nombre de nucléations ne serait qu'une conséquence de la mobilité des composants?
  25. Je ne le pense pas. Un refroidissement rapide génère de nombreuses nucléations avec peu de croissance des cristaux. Le résultat est alors une texture microlitique comme les laves ou éventuellement une texture microgrenue, selon la pression. Un couple PT classique pour la cristallisation complète de pegmatites, c'est 650 °C et 3 kb (env. 10 km de profondeur). Ca n'est pas vraiment de la HP, au sens géologique. Les pegmatites se forment tardivement dans le contexte de la mise en place d'un batholite de granite à partir d'un jus résultat de la cristallisation fractionnée du magma granitique. Silice et alcalins abondants d'où quartz et orthose en quantité. Mais ceux-ci sont des minéraux anhydres qui cristallisent en premier. La résidu est alors représenté par une partie où les volatils ont un rôle important avec notamment les fluides (eau, CO2) et divers ions comme B, Be, ... Edit: plus d'infos sur les pegmatites dans le fil "Les roches magmatiques". Refroidissement rapide, effectivement.
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