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jjnom

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Tout ce qui a été posté par jjnom

  1. Même impression. Empreinte de la face ventrale. Avec 5 bras, ç'aurait été mieux mais les accidents, ça arrive.
  2. Intéressante photo. Pour plusieurs points. Effectivement, on peut penser que le corps des axes est microporeux. Il semble que ces axes soient creux comme des tubes. Les excroissances apparaissent être pleines (ou en doigt de gant?), constituées du même "matériau" que les axes. Le lien ci-dessous mène au + gros catalogue de bryozoaires du Crétacé. 200 planches. Soyons patients. https://www.biodiversitylibrary.org/item/106836#page/410/mode/1up J'ai les coordonnées de The expert pour les bryos du Crétacé. C'est un anglais. Adresse mail dans un MP. 2 points que je voudrais faire préciser: Confirmation que le fossile est bien en calcite, test HCl à l'appui. Y a t'il un orifice à l'extrémité des diverticules?
  3. Oui, mais c'est comme vouloir reconstituer un visage à partir d'une photo lointaine d'un profil. La planche affichée est extraite de l'article ici: Hornera-Med_Harmelin_zoosystema2020v42a27.pdf Et on y trouve ces photos de près: On se rend bien compte que l'impression de files d'excroissances bilatérales n'était qu'un trompe l'oeil. Là, on voit bien les zoécies (les logettes vides)et des pores. Rien de ça sur l'échantillon. Si, malgré tout, vous doutiez encore, il y a l'adresse mail de l'auteur au début de l'article...
  4. Lapsus scriptae: ... en noir la tourmaline.
  5. Une réponse argumentée est toujours bienvenue. La plupart des Spongiaires sont siliceux d'origine. Ce n'est pas lié à un remplacement lors de la diagénèse. Je suppose qu'un test à l'acide a été fait et qu'il y a eu effervescence. Dans ce cas, et bien qu'il existe quelques éponges calcaires, il y a de bonnes chances pour que ce ne soit pas un Spongiaire. Ceci étant, pour paraphraser Elasmo: Pas d'accord du tout pour un Bryozoaire. J'explique: pour dire Bryozoaire, il faudrait qu'on observe des zoécies, les logettes des polypes qui, une fois l'animal mort, apparaissent comme des perforations ou des cases vides. Il n'y en a pas une ici. En outre, l'alignement des excroissances laisse à penser qu'on peut avoir affaire à un représentant d'un embranchement avec une symétrie. J'ai pensé aussi aux Octocoralliaires (Gorgones, Pennatules, ...). Les colonies étant souvent disposées perpendiculairement au courant, je verrais bien les polypes organisés en files latérales. Là, on ne voit pas de septes mais si on érode 1 ou 2 excroissances que voit-on?
  6. Ca va certainement étonner mais si je me fie à la structure des extrémité des excroissances, j'y vois une matière qui serait celle d'un spongiaire. De même, sur la dernière photo publiée, on devine sur la surface extérieure d'une branche un réseau de "cellules" qui pourrait bien correspondre au réseau de spicules.
  7. Compte tenu qu'il y a manifestement des baguettes de feldspath (plagios)qui ont de bonnes chances d'être automorphes, microgranite me semble plus approprié. Dommage que les prises de vue soient trop lointaines.
  8. Mon souci est que densité et dureté (si les mesures sont correctes) cadrent bien avec dolomite et qu'à part ça, les propositions ne se bousculent pas. Pour éviter de chauffer, on peut encore essayer de vérifier le système cristallin. Si tu prélèves une partie cristallisée et que tu la fragmentes, observes-tu des éléments avec cette forme?: Après, tu peux écraser les fragments pour les réduire en poudre fine et tester à nouveau avec HCl
  9. Erreur votre honneur! Seul a été fait le test à froid. "la dolomie est un carbonate double de calcium et magnésium : (CaMg) (CO3)2. Les roches dolomitiques sont rarement composées de dolomie pure ; elles contiennent le plus souvent un certain pourcentage de CaCO3. La dolomie fait effervescence à chaud avec l'acide chlorhydrique. On peut rechercher sa présence en récupérant l'échantillon qui a subi le test à l'acide froid et en le chauffant dans un tube à essais contenant un peu d'acide. Arrêter le chauffage à l'ébullition : si des bulles continuent à se dégager, c'est qu'il y a présence de dolomie."
  10. Le mieux serait de tester avec HCl à chaud.
  11. Entre pH 6 et 10 la solubilité max de la silice est entre 100 et 200 mg/litre ou mg/kg. Soit 0,01 à 0,02% ...
  12. Ce que je vois sur la droite de la dernière photo, celle où les fossiles sortent en relief, me pousse à penser à des Spongiaires.
  13. La structure faite de prismes de carbonate (calcite ou aragonite) perpendiculaires aux surfaces est celle des coquilles des mollusques. Cf les fragments des gros inocerames du Crétacé.
  14. Bon, ben, pas beaucoup de littérature sur le net concernant les coraux de l'Ilerdien. Pas Synastrea qui serait un genre uniquement du Secondaire. Trouvé ceci: https://www.zobodat.at/pdf/Ber-Inst-Erdwiss-Univ-Graz_7_0005.pdf Il y a des adresses mail. Tu pourrais tenter ta chance (en anglais) auprès des auteurs.
  15. C'est un autre type de colonie de polypiers. Et ce sont bien les septes qu'on distingue mais ici chaque polype n'est pas individualisé par une cloison et les septes des individus voisins peuvent fusionner. Ca correspond à la famille des Siderastreidae. Pour le genre et l'espèce faut voir ce que dit la biblio.
  16. Exemple plus local, à Périgueux: la porte de Mars du 4° siècle, made by Rome. Sismicité du secteur: très faible (comme aux Eyzies). Pas la moindre trace de faille. Grand appareil. Pas de mortier mais des agrafes. Alors? Parasismique? Monumentalité? Objectif défensif? Autre chose? Tout à la fois? https://www.youtube.com/watch?v=aRo4IWUuxd8 Là, c'est la structure qui commande avec les contre-butées des coupoles périphériques. Ce qui ne veut pas dire que les matériaux ne participent pas, notamment par l'abondance du mortier de chaux qui donne une certaine plasticité au monument.
  17. Mais rien de cette époque n'apparaît sur la photo ci-dessus. Aux 11°-12° siècles, les murs été montés derrière des échafaudages de bois ancrés dans la maçonnerie. Après démontage, les bois étaient enlevés et laissaient des orifices appelés trous de boulin. Voir les murs du 12° siècle de la nef de l'église St Martin du village (laquelle ne s'est pas fissurée le moins du monde en 9 siècles). Ici, pas de trou de boulin. En outre, à l'époque romane, les 2 fenêtres du bas, contemporaines de la construction des murs d'origine, n'auraient pas été de forme rectangulaire. Il est bien plus probable que cette tour a été élevée bien plus tard, au XVI° siècle, après les guerres de 100 ans. Pour info: https://www.persee.fr/doc/pal_1145-3370_1990_num_2_1_985 Remarque: être fondé sur le rocher est déjà un élément très favorable pour la résistance aux séismes!
  18. Ca pourrait, théoriquement, provenir de Corse car à un moment de l'histoire géologique, Maures-Esterel et Corse ça a été un seul ensemble. Maintenant, rien à voir avec Aleria et le Fiumorbo qui font partie la Corse alpine. Les "pyromérides" corses se trouvent sur la côte Ouest, dans la Corse cristalline. Normal: habituellement elles ont une taille inférieure au mm avec une structure radiée dans les Maures-Esterel. Par contre, en Corse (Galéria), elles peuvent atteindre plusieurs cm et généralement ont une structure concentrique. C'est là qu'on est frustré de ne pas connaître avec précision la patrie d'origine du caillou avec ses sphérules d'une taille intermédiaire. On ne voit pas non plus, sur l'échantillon, trace d'un débit en plaquettes. Peut-être l'indice d'un gîte de filon...
  19. Fossiles de spongiaires siliceux.
  20. Le problème avec le terme sphérolites est qu’il faut séparer les sphérolites primaires issues de la cristallisation d’un magma, des sphérolites secondaires issues de la dévitrification d’un verre par vieillissement. Ici, on est probablement sur des sphérolites primaires. A voir leur aspect (cassure, éclat, couleur supposant la formation d’hématite), je les verrais bien composées principalement d’orthose. A part ça, les phénocristaux brillent par leur rareté. Dans le contexte Maures-Estérel, ça renvoie vers les rhyolites fluidales avec un refroidissement plus lent qu’à l’habitude qui a favorisé l’orthose au lieu de la sanidine. Ce qui surprend ici, c’est la taille des sphérules qui sont habituellement de l’ordre du mm au maximum. Il faut peut-être rattacher ça à des conditions de températures très localisées (surfusion ?).
  21. Les amateurs de cyclisme , notamment du Tour de France, connaissent bien ce col classé hors catégorie. Il y a de quoi : 11,5 km à 8,6% de pente moyenne. Ce col est le passage de la route de Samoëns, dans la vallée du Giffre, à Morzine, dans la vallée de la Dranse. L’hiver, c‘est un espace pour le ski nordique. De là haut, on peut observer : Le massif du Mont-Blanc, vers le Sud-Est, à 35 km de là. Pas bien vu ? Un coup de zoom. Les Aravis, vers le Sud Depuis le col géographique, au Nord du chalet du col, on a une vue sympa sur la vallée de la Dranse qui traverse tout le Chablais du Sud au Nord. Tout au fond : le Jura. A petite échelle, on peut observer, dans les prairies au N du chalet, au-dessus de la piste de luge, un affleurement d’une roche assez particulière. C’est une brèche qui ressemble beaucoup à un bloc de béton. Les éléments sont anguleux ou sub-anguleux, de taille mm à cm, avec très peu de matrice. On est ici sur la brèche inférieure, l’un des 2 niveaux de brèches qui ont donné le nom à « la nappe de la Brèche » La barre qui se trouve à l’Ouest du col, est appelée la Tête du Vuargne. Sa particularité est que le haut de cette barre, dans sa partie Nord, montre des basaltes en coussins, identiques à ceux des fonds océaniques, emballés dans des schistes. https://carmen.carmencarto.fr/IHM/metadata/RHA/Publication/GEOLOGIE/RHA-74158.pdf Ce sont en effet des témoins de l’océan alpin qui a existé, à l’Est du massif du Mont-Blanc. Ces basaltes et ces schistes appartiennent à une autre entité tectonique : « la nappe des Gets » (du nom du village Les Gets) qui fait elle-même partie du groupe des nappes supérieures. En suivant la route qui descend vers Morzine, le long de la tête du Vuargne, dans un muret de soutènement, on remarque ce bloc. Peut-être un élément qui a appartenu aux « calcaires à silexites » qui recouvrent habituellement le second niveau de brèches (qui n’existe pas ici ou ne se voit pas). Plus loin, ce que je pense être les schistes ardoisiers qui se situent habituellement entre les deux niveaux de brèches. C’est très tectonisé avec plis, failles, Des boudins métriques parfois de forme sigmoïde. Ou décimétriques et en chapelet. Le schéma ci-après, extrait d’une thèse (B. de Lepinay, 1981), figure le contact entre la nappe de la Brèche (avec schistes ardoisiers et calcaires à silexites) et la nappe des Gets avec ses olistolithes de basalte. Après avoir contourné complètement l’extrémité Sud de la tête du Vuargne, la vue s'ouvre vers l’Ouest et le Roc d’Enfer.
  22. Merci pour ces retours. J'avais utilisé le terme de diffusion dans une acception plus large mais OK transport ou migration auraient été plus appropriés. Je viens de ressortir des vieilles données de cours. Avec ces infos, par rapport à un shale banal, les taux de Na et K seraient multipliés par 2,3 et 2,5. On voit bien où est passé K mais Na n'a pu aller se loger que dans les plagios. Malgré tout, leur couleur reste celle des Pl calciques... Enfin, les taux de Ca ne montrent pas un enrichissement évident. Finalement,il se pourrait qu'il soit resté celui de la roche originelle.
  23. Bonjour. Quelques questions pour Phoscorite: Ilots de quartz: le quartz semble "éteint". Une explication à ça? Une indication sur leur formation? La biotite a probablement fixé le Fe et le Mg de la roche originelle. Ce qui explique qu'elle est présente un peu partout. Vu leur couleur, les plagios doivent être calciques et comme ils ne sont pas présents partout, ça laisse supposer une diffusion de Ca depuis le corps carbonaté. La mobilité de K est supérieure à celle de Ca. Est-ce là l'explication au fait que les plagios sont "cantonnés" à des zones plus restreintes que celles des FK? Les analyses concernent-elles la même zone feldspathique ou pas (les rapports K/Ca sont très variables)?
  24. Une très belle association avec oolithes, oncoïdes, Nérinées, un morceau de coralliaire... Ca signe un milieu marin d'arrière récif. Eau peu profonde relativement agitée. Ce ne serait pas en provenance du haut de l'Oxfordien sup?
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